CM Storm Xornet, économique Spawn, page 3

Vous vous en doutez, étant donné que la Xornet possède la même coque que la Spawn, elle va avoir les mêmes avantages et les mêmes inconvénients.

D’une part, la Xornet est un poil trop courte, comme la Spawn. Mais il semble fort que CM Storm l’ait entendu et prévienne dorénavant le client. En effet, elle est parfaite pour une prise en main du bout des doigts, que l’on nomme dans le milieu des PGM le claw grip. Et avec la Xornet, c’est indubitablement la prise en main à privilégier. En effet, comme elle est courte voire trop courte, la Xornet a du mal à se caler au fond de la main. Prise à plat, il y a comme un manque contre la paume, de fait, l’on ne se sent pas à l’aise. En revanche, prise du bout des doigts, elle devient une bonne alliée, et devient même confortable. Sa largeur n’est en soi plus un problème, les deux derniers doigts viennent bien se caler dans les encoches prévus à cet effet. C’est à savoir.

Les boutons quant à eux sont un modèle du genre. Les switches OMROM sont exemplaires. Ils sont cependant cantonnés aux clics, mais ils sont parfaits. Le déclenchement est sec, la course souple et parfaitement calibrée. Franchement, à ce niveau, c’est excellent. De plus, les boutons latéraux tombent parfaitement sous le pouce, là encore, le fonctionnement est idéal. La molette est un peu en dessous de l’ensemble, les crans ne sont pas particulièrement marqués, le défilement est parfois caoutchouteux. Cela dit, elle est pleinement utilisable. Les boutons de changement de DPI à la volée n’appellent pas plus de critiques, ils sont moins bien placés et demandent de remonter la main pour les utiliser, surtout celui du haut. Cela dit, le niveau ne demande pas d’être changé tous les quatre matins, sauf et là c’est plus ennuyeux, pour sniper. Toutefois, le capteur ne monte pas non plus à des résolutions de fous.

En parlant du capteur, celui-ci est un Avago ADNS-A3050, comme nous le disions. Il est optique, et propose, à notre sens, une bonne précision. Et comme à notre habitude, nous l’avons utilisé tant dans notre travail quotidien que dans nos parties de jeu. Détourage, BF3, à aucun moment, il n’a montré de limites. De plus, sa résolution maximum de 2000 DPI nous a tout à fait satisfaits. Le lift–off est bien évidemment rapide, caractéristique classique de l’optique.

Concernant la glisse, les gros patins en téflon font globalement plutôt merveille. En effet, sur notre 9HD, la Xornet glisse de façon souple, lisse et sans résistance. Elle rejoint en cela notre meilleure glisseuse en la personne de la Zowie EC2. Placée sur notre Saiek Cyborg, silicone et téflon se marient bien, puisque la Xornet glisse encore mieux que notre EC2, moins de résistance, mais fluidité et lisseur identiques. Sur le Nova, la Xornet arrive à faire disparaître le côté collant qu’il possède en début de mouvement. En fait, d’une manière générale, la Xornet est une excellente glisseuse, aidée en cela par ses deux grands patins qui lui permettent d’absorber une grande partie des rugosités des tapis. Nous n’évoquons pas même la glisse tissu qui n’a plus aujourd’hui de sens, à notre avis, belle lisseur et grosse résistance.