Test Souris Roccat Lua, page 4

Comme nous le disions, la Lua est petite. C’est peut-être même la plus petite des souris de jeu qui ne sont pas destinées aux portables. Au niveau de la prise en main, cela se ressent nettement. Elle n’acceptera aucune prise en main que le finger grip ou claw grip. Ici, sa taille, contenue, ne tolère pas bien un palm grip. Cela est peut-être possible à la condition d’avoir une petite main. En tous les cas, à la Ferme, nous avons tenté, et nous avons les doigts qui dépassent largement à l’avant des clics.

Au-delà d’une prise en main assez exclusive, elle fait valoir un faible poids qui nous sied à merveille. Légère, elle procure une excellente sensation dans les déplacements, elle est à contre-pied de certaines, du type mastodonte, qui impose un effort important. Ici, elle ne sent même pas et n’a quasiment aucune inertie. Cela vous laisse augurer du comportement en ce qui concerne la glisse. Concernant les boutons, comme vous l’avez lu, la Lua se pare de switches OMRON. De fait, ce sont des switches qui fonctionnent bien avec un déclenchement ferme. La course est assez courte et particulièrement souple. De toutes les façons, si la plupart des constructeurs viennent à aller faire leurs courses au même endroit, c’est certainement que les OMRON font bien l’affaire. La molette large, revêtue d’une bande crantée, a des crans bien marqués mais n'a pas bénéficié de la mise à jour des ses collègues plus hautes dans la gamme. Cependant, Roccat nous annonce une Solid Wheel 2D. En attendant, elle reste parfaitement préhensible. Le bouton de changement des DPI à la volée l'est un peu moins, il est placé un peu haut sur la coque.

Au niveau de la précision du capteur, le Pro Optic R2 permet de tout faire, en termes fermiers, jouer comme travailler. Nous n’avons pas eu de mauvaises sensations. Il s’agit aussi du même capteur que la Savu que nous n’avions donc pas plus critiqué. Ici aussi donc le lift-off est assez rapide, mais, comparé à la Savu, il décroche un peu plus tard, 1 ou 2 mm après.

Au chapitre de la glisse, la Lua est aidé par son faible poids. Elle glisse presque toute seule, aidée en cela par des patins larges et massifs, surtout au regard de la taille de la Lua. Sur notre nouvelle référence qu’est le Func 1030 côté vitesse, que dire ? C’est lisse, souple et précis. En fait, un grand tapis qui aide à tirer la quintessence des patins téflons de la Lua. Sur le 9HD, nous avons aussi une bonne sensation quoiqu’un peu plus rugueuse, du fait de la présence de grains plus gros. Mais la glisse ne demande quasiment aucun effort. Ensuite, sur nos autres tapis, nous retrouvons en passant de l’un à l’autre toujours un peu plus de résistance, avec belle lisseur sur le siliconé Saitek Cyborg, avec un peu de bruit sur notre Nova Winner III. Reste la glisse tissu, lisse mais molle, encore que la Lua profite de son poids pour ne pas générer trop de frictions. Bref, la Lua glisse très bien.