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MSI MPOWER MAX : Un test de l’Extrême, page 2

Article
AVec du froid
Rédigé par
Publié le 24 Juillet 2013
Page: 2/6



Maintenant que nous connaissons toutes les spécifications de la carte mère, nous pouvons nous préparer à passer cette dernière sous froid. On commence par retirer l'énorme radiateur qui couvre les étages d'alimentation, le but n'étant pas de faire une photo, mais de protéger la carte plus efficacement du froid, mais surtout de la condensation. Comme vous allez le voir un peu plus tard, nous allons utiliser de l'azote liquide (-196°c) pour refroidir le processeur ; avec un delta aussi important entre la température ambiante et la température des composants, de la condensation va, en effet, se former. Il faut donc isoler la carte mère et éviter les grosses surfaces métalliques, sans quoi, en un rien de temps, vous vous retrouvez avec de grosses goûtes d'eau qui perlent le long des radiateurs…

Une fois le dissipateur des VRM déposé, il faut isoler le tour du socket et les slots ram non utilisés afin d'éviter que l'eau ne rentre en contact avec le PCB. On voit d'ailleurs la gomme mie de pain (sorte de pâte à modeler grise) sur le pourtour du socket, de l'essuie-tout dans les slots ram et entre les bobines de l'étage d'alimentation (les cubes gris avec l'inscription "SFC").



L'étage d'alimentation justement, il semble très bien fourni, et avec 20 phases, nous ne devrions pas être limités de ce côté la. Au niveau de la connectique, nous retrouvons deux 8pins. La carte marchera tout de même avec un seul, mais lors de fort overclocking, la puissance nécessaire est très importante ; en utilisant deux connecteurs, vous pouvez répartir la charge sur deux rails différents de votre alimentation, ce qui permet d'avoir des tensions plus stables.

Petit rappel, sans rentrer dans les détails, avec le socket 1150, Intel a modifié les règles du jeu en incorporant les étages d'alimentations dans le processeur. Alors je vous vois déjà venir... si ils sont dans le processeur, pourquoi les voit-on sur la carte mère ?

Sur les générations précédentes, vous connectiez le câble 12v du bloc d'alimentation à la carte mère, et chaque élément ( processeur, IGP, north-bridge, Ram... ) avait ses propres VRM, vous en retrouviez donc un peu partout sur la carte mère.

Aujourd'hui, tout cela se passe dans le processeur, mais vous ne pouvez pas envoyer du 12v directement. C'est là que les étages d'alimentation de la carte mère interviennent, ils se chargent de "transformer" le 12v en une tension plus faible, appelé Vccin. Ce Vccin est alors envoyé dans le processeur qui se chargera de le "distribuer" aux VRM des différents éléments. Ce sont donc bien les étages d'alimentation de la carte mère qui font le gros du boulot en abaissant la tension de 12v à 1.7v par exemple. Les VRM intégrés au processeur n'ont alors plus qu'à transformer ce 1.7v en 1.2v pour le CPU, 1v pour le ring... Ceci explique également pourquoi le Vccin doit toujours être supérieur aux autres tensions (la ram étant un cas à part puisqu'elle dispose toujours de ses propres VRM indépendants).


Des gadgets ? Pas vraiment...

Ce qui est utile pour l'un, ne l'est pas forcément pour l'autre, voyons donc les petits "+" qui nous facilitent la vie.

En haut à droite de la Mpower Max, vous retrouvez le "V-check points", il s'agit d'un connecteur qui permet de brancher un voltmètre à la carte mère. Cela permet de garder en permanence un œil sur les tensions importantes, et de vérifier que les réglages de l'UEFI sont bien appliqués.



On retrouve donc le Vccin dont on a parlé un peu plus haut, le vcc_ddr (pour la RAM), le CPU_core (le Vcore), le CPU_GFX (l'IGP), le CPU_ring (le cache/NB), le CPU-SA (system agent) et le GND (la masse).

On continue notre petit tour et on descend pour arriver sur le debug LED. Comme son nom l'indique, le debug LED aide au... débogage.

Il n'est pas rare, lorsque l'on overclocke, que les paramètres entrés dans l'UEFI empêche la configuration de booter ; à ce moment là, le code inscrit nous permet de "cibler" l'élément qui pose problème. Les plus rencontrés sont le célèbre "55", qui indique que le souci provient de la ram ou de l'IMC, et le tant redouté "00" qui indique que plus rien ne se passe et qu'il y a de fortes chances que le processeur, ou la carte mère, y soient restés.

Juste à gauche, nous pouvons voir un petit interrupteur, celui-ci permet de sélectionner votre bios. Un système assez simple mais qui reste pour moi le meilleur. Au-dessus de lui, nous retrouvons les deux bios. Ici, chacun sa technique, un bios pour l'OC en air et un bios pour l'OC extrême ou un bios pour l'OC ram et un pour l'OC général, ou un "utile" et un de "back up".... mais une chose est sûre, le double bios permet d'être bien plus serein.



Les boutons "démarrer", "reset", "oc genie", "+" et "-" sont positionnés sous les slots PCI-E. Un emplacement pas très pratique lorsque l'on utilise une carte graphique sur le dernier slot PCI-E. Heureusement, cela n'arrive pas tous les jours, et ça reste bien plus simple que de mettre des coups de tournevis dans la carte mère pour la faire booter... Nostalgie ? Non, pas là.

Pour finir, petit zoom sur le bouton "CLR_CMOS" qui permet de remettre l'UEFI par défaut. Plus besoin de retirer l'alimentation, la pile, d'attendre 5minutes...



J'allais oublier, le port PS2, merci pour lui, et s'il vous plait, laissez le nous encore quelques années.

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Marque : MSI
Tags : Extreme