EN DIRECT en ligne connexion / inscription
Connexion

Surnom/Pseudo
Mot de Passe :

[ Vous avez perdu votre mot de pass ? | Devenir membre ]

×

Test souris Gamdias Zeus, page 4

Article
Rédigé par
Publié le 11 October 2013
Page: 4/5



Gamdias a choisi une voie très personnelle pour se démarquer de la concurrence. En effet, esthétiquement, la Zeus est très marquée et typée. Si la forme générale reste assez classique, les parties latérales sont ajourées largement. L’idée est de, par souplesse, leur permettre de se déplacer tant vers l’extérieur que vers l’intérieur. Ainsi il est possible d’affiner ou d’élargir le corps de la souris, de plusieurs millimètres, nous ne parlons tout de même pas de centimètres. Toujours d’un point de vue global, la Zeus est une souris haute, et la coque sur l’arrière tombe assez brutalement. Cela lui permet de bien se caler contre la paume, elle tombe finalement bien dans la main. Cet aspect ainsi que les parties latérales ajourées amènent toutefois une caractéristique assez nette pour le type de prise en main. Le claw grip n’est pas idéal puisque les doigts viennent trop souvent se poser sur les arêtes, voire franchement se placer entre les parties pleines. Du coup, ce n’est pas la panacée d’un point de vue confort. Elle s’accorde nettement mieux avec du palm ou finger grip. Du côté droit, les doigts, en suivant les parties pleines, sont bien mieux installés. Au final, cependant, il y a beaucoup d’arêtes sur cette Zeus, et il y en a toujours une qui se sent. Evidemment, ce n’est pas foncièrement gênant, mais cela reste sensible.

Du côté des boutons, c’est bon. D’une part, les déclenchements aussi bien sur les clics que sur les boutons sont assez fermes tout en conservant une belle facilité. Les courses sont assez longues sur les boutons et plutôt courtes sur les clics. Les boutons placés en amont de la molette le sont idéalement, excepté le troisième et dernier qui est vraiment haut sur la coque. Celui-ci demande à bien trop plier le doigt pour pouvoir être utilisé sans remonter toute la main. Le bouton situé à gauche du clic est bien placé. Enfin les boutons latéraux sont aussi bien préhensibles. Au final, le seul point noir est constitué par la molette. Elle est glissante, caoutchouteuse avec des crans un peu lâches. Bref, une molette plus que moyenne. Le capteur 8200 propose largement assez de DPI pour qu’il soit trop rapide pour notre niveau de jeu s’il est calé à fond. Pour le reste, encore une fois, nous le répétons, il faut être un cyborg pour décrocher cette série de capteur dont la résolution max atteint 8200 DPI. Et il aura été tout à fait fluide et précis, nous permettant de gérer nos activités quotidiennes, jeu ou travail.

Le chapitre de la glisse ne sera pas un mauvais chapitre, à la condition de retirer les poids. En effet, les fabricants essaient en général (pas toujours) de les centrer par rapport à la souris. Ici, ils sont placés dans une trappe située à l’extrémité arrière de la Zeus. Simplement, cela lui fait un gros cul, lourd à déplacer, avec pas mal d’inertie. Ainsi, nous l’avons largement préféré déchargée, d’autant qu’elle pèse tout de même son poids. Une fois allégée donc, elle se meut avec une belle facilité sur notre Func 1030 XL, côté vitesse. C’est fluide, avec peu de résistance, bref ça marche. Idem avec le Steelseries 9HD, aux grains plus gros. Sur le Saitek Cyborg, nous ressentons le poids de la Zeus, en comparaison de notre EC2. Cela génère donc un peu de résistance dans le mouvement, mais le tout conserve une excellente douceur lisse. Sur le vieux Nova Winner III, la Zeus franchit encore un pas dans la résistance. Elle conserve cependant ce petit aspect collant en début de déplacement, propre au Winner. Mais finalement, ici aussi, la prestation est bonne. En passant sur le tissu, la Zeus est convaincante, elle se sort bien de l’exercice même si l’on reste sur quelque chose d’assez revêche au déplacement en comparaison des rigides. En tous les cas, malgré un poids certain, la Zeus glisse bien.



Partagez :
Marques : GamdiasAMD