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Wizerty OC : AOOC, Team France en Russie !, page 2

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Publié le 15 October 2013
Page: 2/4



Après une courte nuit de sommeil, réveil à 6h45 (soit 4h45 heure française), départ pour IgroMir, un salon dédié aux jeux vidéo qui accueille plus de 100000 visiteurs. Le trafic étant déjà très dense à Moscou, l'heure qui devait être dédiée à la préparation du matériel sera en grande partie perdue dans les embouteillages...

Nous y voici, le stand Asus, alors que le salon n'est pas encore ouvert au public.



Le tirage au sort débute : un participant tire un nom d'équipe au hasard, et désigne la position qu'elle occupera durant la compétition. Les overclockeurs choisissent ensuite deux processeurs parmi les vingt-six présentés, et procèdent à leur tour au tirage au sort et au placement de l'équipe suivante.


Le matériel

Afin de nous permettre de nous familiariser avec le matériel, chaque équipe a reçu, avant la compétition, une Maximus 6 Extreme et une GTX 780 DCII. Ces composants ont donc pu être préparés (Isolation, Vmod.. ) et testés avant notre départ.
Le reste des composants, à savoir deux Core i7 4770K, une deuxième Maximus 6 Extrême, une autre GTX 780 DCII et un kit RAM Corsair 2800 C12, nous ont été remis juste avant le coup d'envoi. Ils n'étaient donc ni isolés, ni Vmodés, et surtout pas testés.


Le TOP Départ

C'est parti pour trois heures de benchmark 2D. Les équipes peuvent choisir entre CPU-Z, SuperPi 32M ou les deux, sachant que seul le score qui apporte le plus de point sera comptabilisé.


Strat et Wizerty, AOOC 2013 : Source : OverClocking-TV - CC-BY-NC-SA


L'heure de préparation ayant été largement écourtée, nous sommes les seuls à débuter dans les temps. Il faut dire que nous sommes habitués au montage / démontage éclair !

Notre choix se porte sur SuperPi 32M. Celui-ci est bien plus long, environ 5 minutes contre quelques secondes pour CPU-Z, mais il apporte plus de points, et comme nous ne sommes pas venus pour faire de la figuration, autant tenter d'amasser le plus de points sur cette première manche.

Les premiers scores tombent, et visiblement, tout le monde n'a pas choisi la même tactique que nous puisque la Team Russe annonce un 6.6Ghz.

A peine quelques minutes plus tard, coup dur juste à côté de nous pour la Team grecque, qui crame son processeur à stock. Autant dire qu'ils n'ont plus le droit à l'erreur ; en cas de perte de leur second 4770K, ils ne pourraient plus finir le stage 2D, ni le stage 3D, ce qui anéantirait leur chance. Situation très inconfortable lorsque l'on sait avec quelle facilité ces processeurs peuvent rendre l'âme.

De notre côté, Strat pré-teste le NB du CPU. SuperPi 32M étant très dépendant de la RAM et du cache, il faut que celui-ci soit le plus rapide possible afin de ne pas brider les performances, d'autant plus que la règle stipule que le processeur ne doit pas être cadencé à plus de 5500.5MHz. Une limitation qui peut paraître surprenante, mais qui permet normalement à toutes les équipes de combattre avec à armes égales. Sans cette restriction, l'équipe qui aurait hérité du processeur le plus rapide aurait été intouchable.

La différence ne pouvant être faite avec la fréquence du CPU, la RAM, le NB et les optimisations étaient donc la clé du succès.

En face de nous, l'équipe kazakhe annonce un très bon SuperPi à un peu plus 5m35.

Le temps tourne, et je m'affaire à préparer la deuxième carte mère pendant que Strat commence à évaluer les capacités de la RAM.

Notre premier vrai run approche de la fin, nous appelons donc un juge afin qu'il valide notre score : 5m38. Les Kazakhs restent donc devant, avec un score impressionnant, surtout après si peu de temps.

Nous essayons de suivre les performances des autres équipes, mais l'environnement très bruyant rend la chose difficile, nous évoluons donc dans l'incertitude ; sommes-nous "dans les clous" ou "complètement à la ramasse" ?

Nouveau run : 5m37. Le temps tourne, et la RAM, toujours en air, semble avoir atteint ses limites. L'augmentation de tension n'apporte plus rien, le NB est à fond et la fréquence du processeur au maximum autorisé. Nous avons donc décidé de mettre la RAM sous froid, mais cette opération prend beaucoup de temps puisqu'il faut démonter les radiateurs d'origine, mettre de la pâte thermique sur toutes les puces, monter le godet... Une grosse demi-heure que nous n'avions malheureusement pas.

Nous tentons donc un coup de poker, mettre la cuve du godet RAM directement sur les radiateurs d'origine, sans rien isoler, il nous faudra donc être vigilant, la moindre goutte d'eau pouvant mettre un terme à l'aventure.

Pour réduire ce risque, nous "congelons" tout très vite ; la glace n'étant pas conductrice, elle devrait nous assurer quelques dizaines de minutes de tranquillité.



Pendant ce temps, John_White et TerraRaptor améliorent leurs score : 5m 33.953s, mais nous sommes toujours deuxièmes.

Grâce à l'abaissement de la température, la RAM peut être cadencée plus rapidement, nous améliorons donc notre score, sans parvenir toutefois à rattraper les premiers.

Le benchmark est lancé, une fois de plus, je profite de ce nouveau temps mort pour remplir les thermos d'azote et pour monter mon godet CPU sur la deuxième carte mère. Celle-ci est donc maintenant complètement prête à prendre le relai en cas de défaillance de la première.

Le temps imparti pour cette manche touche à ça fin, le juge valide alors notre meilleurs temps à 5m 34.062s, soit 0.1s derrière les Kazakh que nous pensions être premiers. Une deuxième place très satisfaisante qui nous garde dans la course au titre.

Derrière nous, les Ukrainiens et les Grecs sont à plus de 5m39, alors que toutes les autres équipes sont relayées au-delà de 5m40.

Malheureusement, ce n'est que plus tard que l'on apprendra que la TEAM Europe, qui a remporté l'AOOC2012, a réussi un run à 5m33.797s...

Lorsque le chronomètre s'est arrêté, nous étions bien deuxièmes, mais le SuperPi 32M de la TEAM Europe était déjà lancé, le score a donc été pris en compte malgré le fait que le run ait fini après l'heure limite. Nous perdons donc une place et glanons "seulement" 28points au lieu des 31 décernés au second meilleur temps.



Sur l'autre benchmark, que nous avons choisi de ne pas faire afin de ne pas nous disperser, c'est la Team russe qui signe la plus haute fréquence avec 6602Mhz ; ils empochent donc les 25 points attribués pour la première place. La Team Pologne les suit avec 6400Mhz.



Malgré la place perdue, notre choix de n'effectuer qu'un seul benchmark a porté ses fruits puisque nous finissons avec plus de points que le vainqueur sur CPU-Z.

Le haut du classement à la fin de cette manche est donc le suivant :

Team Europe : 35pt
Team Kazakh : 31pt
Team France : 28pt
Team Russie : 25pt
Team Ukraine : 25pt

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Marques : TeamSSI