Mionix, souris Naos 8200 et tapis Ensis 320, page 4

Entre la Naos 5000 et la Naos 8200, il n'y a pas de différences ergonomiques. En effet, il est question, ici, de la même coque. Si le look se rapproche d'une Qpad 5K, il n'en reste pas moins que la Mionix est plus fine. Elle propose donc une prise proche, mais plus consensuelle du fait de sa taille plus contenue. En outre, elle accepte facilement les différents types de prise en main. Cela dit, elle a une nette préférence pour le claw et le palm grip. En effet, si elle accepte le finger grip, ce n'est pas la panacée. On est nettement plus à l'aise main allongé ou en tous les cas, avec la base calée au fond de la main. Les doigts trouvent naturellement leur place aux emplacements prévus.
Par contre, sur la route, la 8200 a perdu son système de poids, alors que la 5000 l'avait. Cela dit, cela n'est pas pour nous déplaire puisqu'avec une centaine de grammes, elle se place dans le juste milieu, ni trop lourd, ni trop léger.

Les clics sont excellents. Ils proposent un déclenchement ferme, voire très ferme avec une course assez longue. Le bruit est assez important et très sec, cela dégage une petite impression de qualité et de solidité. Les boutons latéraux sont beaucoup plus doux sur le déclenchement, peut-être même un peu trop. Cela dit, leur positionnement est idéal, ils tombent parfaitement sous le pouce. La molette dispose de crans bien marquées et de fait, elle bénéficie d'une bonne précision. La concernant, nous n'avons que deux regrets, tout à fait relatifs, elle est tout juste assez proéminente, elle est un peu trop insérée dans la coque. Et au prix de vente de la souris, plastique et caoutchouc noir auraient pu laisser la place à plus de matériaux nobles, alu par exemple. Les boutons de réglage de DPI à la volée sont aussi plutôt bien placés, même celui, situé le plus en arrière, est bien placé. Il n'impose pas de replier de façon trop nette le doigt. De manière générale, nous sommes face à la digne descendante de la 5000.

Concernant le capteur, a priori, entre la résolution et le fait qu'il s'agisse d'un laser, nous pensons être face à un Avago 9800. De fait, comme nous le disions lors de notre précédent test de souris, c'est indubitablement le capteur qui marche. De fait, il n'y a rien de négatif le concernant, il se prête à toutes les utilisations, jeu, travail, bourrinage, précision...

La partie glisse est bonne. En effet, placée sur le FUNC, le retour est bon, les grands patins remplissent bien leur office. La glisse est fluide et lisse, elle absorbe parfaitement l'importante granulosité. Côté précision, nous franchissons un cap dans la douceur du mouvement. Dans la suite logique de notre série de tapis, la Naos passe sur le Steelseries 9HD. L'usure du tapis aidant, la glisse est parfaite, très souple sans l'être trop, avec un restant de rugosité quasi insensible. Bref, un excellent couple. Suivent le Saitek Cyborg silicone et le vieux Nova Winner III. Avec le premier, nous retrouvons un peu de résistance accompagné d'une exceptionnelle lisseur, silicone oblige. Le Winner reste souple et la Naos réussit à amoindrir très nettement l'aspect collant du début de mouvement. Reste la question du tissu, évidemment, la Naos propose une glisse sympathique, douce et finalement agréable. Certes, la résistance est assez importante mais gérable. Bref, les patins bien répartis sur le pourtour et de bonne qualité offrent une belle glisse à la souris.