Clavier mécanique Gamdias Hermes, page 2

Le clavier en lui-même propose un look assez marqué, tout en restant fondamentalement classique… Cela reste un clavier, difficile de faire vraiment différent. C’est surtout au niveau du marquage que l’on trouvera une esthétique différente. Au niveau de la finition, pas de critique particulière. En effet, d’une part, il est bien fabriqué, d’autre part, les matières choisies sont plutôt valorisantes. Le plastique du châssis, même s’il est dur et granuleux, est épais, rigide et dégage une bonne impression. Les touches, quant à elles, sont recouvertes d’une sorte de soft touch, doux et agréable au toucher. Bref, à ce niveau, c’est une belle réussite.

Switches mécaniques obligent, les touches sont au profil haut. En revanche, Gamdias nous a envoyé un clavier ANSI. Cela nous permet de faire le test plus tôt, le layout AZERTY Iso est effectivement sur les rails et ne devrait pas tarder. Le lettrage change un peu des lettrages classiques, il est ici assez large. Cela dit, c’est surtout sur les touches de macros que l’on trouve une police un peu travaillée.

Sur la gauche du clavier, 5 touches de macros s’offrent à l’utilisateur. Ensuite, le reste du layout est à peu près classique. Evidemment, la présence du layout amène quelques différences, notamment au niveau de la touche entrée et de quelques double shot keys. Sur la ligne de fonction du haut, la plupart des touches sont doublées de commandes multimédias. Nous retrouvons ainsi lecture pause, morceau suivant, morceau précédente, volume moins, volume plus en ce qui concerne le son. Viennent ensuite sur la F11, le blocage des touches de fonctions, sur le F12, un Game qui sert à bloquer la touche Windows, et enfin sur les Print Screen et consort, des réglages manuels du N-Key roller. Bref, de manière générale, il propose pas mal d’options pour un clavier mécanique. En cherchant bien, sur le Ctrl, nous trouvons même un sigle Caméra, il sera question, à cet endroit, d’enregistrement de macros à la volée. A l’extrémité de la ligne de fonction, un encart portera les leds d’indication visibles au travers de sigles translucides. Ceux-ci sont surmontés d’autres sigles indiquant la présence du hub audio/USB. Autour des flèches, nous avons droit à deux touches supplémentaires, autant de touches de macros à rajouter à la série des G.

Le Hermes dispose, en outre, de part et d’autres du logo placé sous la barre espace, barrée elle-même d’un trait qui s’éclairera, de nouvelles touches destinées aux macros. Trois sont placées juste en dessous de la barre espace, trois autres sous le Ctrl et les flèches. Le clavier reprend, en cela, l’excellente idée de l’Arvo et de l’Isku de Roccat. Nous avons aussi un repose-poignet massif, large et qui a, aussi, l’excellente idée de se dispenser de pattes de fixation au profil d’un système aimanté. Il porte un marquage Gamdias de petite taille sur le haut. Il ne viendra donc pas chatouiller les poignets. Le câble est gainé, de grosse section, et se termine par deux 3.5 mm et deux USB. Seule la tranche supérieure du clavier comporte une partie remarquable, deux I/O audio et un USB.



Au niveau de la technique, l’Hermes nous a été livré en version switches bleus. Cela faisait un bout de temps que nous en avions eu. Il embarque un processeur 32 bits ARM ainsi qu’une puce mémoire de 512 Ko. Les touches de macros sont donc 13 au total. Comme de juste, le polling rate se cale à 1000 Hz, et il dispose d’un N-Key roller ou d’un 6 Keys roller au choix. Le câble, militaire, fait appel à des connexions plaqué or. Il est très massif, surtout repose-poignet en place : 474 x 176 x 28 mm. Avec le repose-poignet, il atteint la coquette dimension de 311 mm tout de même. Enfin pour le poids, pas moins de 1380 grammes. C’est un beau bébé.