Souris Corsair Raptor M30, page 3

Comme nous le disions sur la page précédente, il est question d'une souris simple, au dessin de coque tout aussi simple. Elle se rapproche à ce niveau de ce que nous nommons les souris transparentes. Elles se calquent sur l'éternelle IM 3.0. Pour le coup, la M30 tombe bien sous la main, il n'y a pas de problème à ce niveau. La prise en main est naturelle et s'effectue sans temps d'adaptation. En outre, elle accepte toutes les sortes de prises en main sans en imposer aucune. Il est possible de la tenir aussi bien en finger qu'en palm grip, en passant par le claw. Rien n'est impossible. La coque arrière vient parfaitement se poser sous le début de la paume. C'est une souris tout à fait confortable et vraiment agréable à l'utilisation. En revanche, elle est, à notre sens, un tout petit lourde au regard de sa simplicité.

Les clics sont tout aussi agréables. Le déclenchement est suffisamment ferme, la longueur de la course est moyenne, nous avons plus court et aussi plus long. Le bruit que font les clics est assez mat et participe de la bonne impression générale. Le bouton de DPI est tout à fait préhensible, il est bien placé. Il permet donc le changement des DPI à la volée. Le niveau de DPI, s'il reste inconnu, est en revanche visible grâce à l'intensité lumineuse de la molette. Au plus bas, la molette est éteinte, au plus haut, elle s'éclaire d'un rouge puissant. La molette est presque parfaite. En fait, elle a deux petits points critiquables. D'une part, elle est en plastique mais la M30 est loin d'être la seule à qui on peut le reprocher. D'autre part, si les crans sont bien sensibles mais un poil caoutchouteux. En revanche, sa grande largeur est un atout et compense largement les points cités. Elle s'attrape facilement, et sa large bande permet une excellente accroche du doigt. En fait, le seul vrai point négatif provient des boutons latéraux. En effet, ils ne sont pas du tout facile d'utilisation. Ils sont trop petits, mais en plus, comme ils sont affleurant, on peine à les activer correctement. Enfin, et c'est bien là le plus dommageable, ils sont assez peu judicieusement placés. Un peu trop en avant, dans un premier temps, et pas assez sur le haut de l'arête, dans un deuxième temps.

Le capteur n'appelle aucunement la critique. Il est précis, fluide, accroche bien les surfaces. Son niveau maximum est de 4000 DPI et la M30 en propose quatre pas. Le premier est vraiment lent et sera à réserver au snip. Nous l'avons utilisé sur le deuxième niveau qui doit osciller entre 1500 et 2000 DPI, ce qui nous convient tant en jeu qu'au quotidien. 4000 nous paraît toujours trop, même si depuis, nous sommes passés sur du Full-HD en 27p.

Les patins, immenses et en téflon, malgré le poids somme toute un peu important de la M30, en font une excellente glisseuse. En termes de comparaison, elle glisse mieux sur notre Func 1030 XL que nos deux Zowies de chaque jour. Elle éradique encore un peu la friction qui perdure inévitablement, sans aller jusqu'à la savonnette incontrôlable. Evidemment, c'est aussi très lisse. Avec le 9HD, le constat est identique, lisseur, fluidité, moindre résistance sont au rendez-vous. Le Saitek Cyborg accompagne parfaitement la M30. Avec le silicone, le téflon fait merveille. Il y a encore moins de résistance, mais pour le coup, la glisse devient plus exigeante car le moindre parasite dans le mouvement sera traduit à l'écran. Sur le Nova Winner III, elle arrive à effacer l'aspect colle de début de mouvement qui est le point moyen de ce tapis. Cela dit, on franchit un cap vers plus de résistance par rapport au Func, notamment. Reste le classique tissu, comme à l'accoutumé, nous retrouvons plus de frottement, mais la M30 profite de ses grands patins pour s'en sortir aisément.