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Casque Plantronics RIG, page 3

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Publié le 15 Novembre 2013
Page: 3/4



Comme de juste, nous allons commencer par aborder la question du confort. Vous vous en doutez avec un casque pesé à 253 grammes, la question du poids est relative. En effet, il ne pèse pas grand-chose et de fait, l’arceau recouvert de tissu n’a pas un travail conséquent à réaliser. En outre, le tissu, pourtant finalement assez peu moussé, est agréable au contact. IL peut donc être porté pendant de longues séances, il n’apportera aucune sensation de gêne. Plantronics nous a expliqué avoir voulu changer un peu la donne sur les matières employés, voulant s’éloigner du traditionnel skaï. Encore une fois, ce n’est pas du tout une mauvaise approche, notamment au niveau des mousses d’oreilles. Celles-ci, à mémoire de forme, sont recouvertes d’un tissu nylon maillé tout à fait doux et confortable. Il permet aussi de laisser la peau respirer. Il n’y fait donc pas particulièrement chaud, la transpiration s’en trouve amoindrie. Le clamping est, en revanche, un peu faiblard. Le casque tient en tête, mais il serre juste ce qu’il faut, rien de plus. Aidé par son faible poids, il ne bouge fondamentalement pas beaucoup, mais pour un casque qui joue à fond à la polyvalence, c’est juste assez. Il pourra tout de même vous accompagner en vélotaf, un peu moins sur VTT engagé.

La question du son est la plus importante, c’est certain. A ce niveau, nous attendions le RIG de pied ferme. D’une part, parce que Plantronics propose en général une bonne qualité de restitution et d’autre part, parce que, comme nous vous l’avons précisé ci-dessus, il embarque un brevet Bose. Et l’on sait que la touche Bose ne convient pas à tout le monde. Il s’agit souvent d’une restitution typée basses-médiums. Pour le coup, le RIG va vous secouer les oreilles, car il est clair que la ligne basse est puissante, profonde, d’une grosse ampleur. C’est le cas aussi bien lorsque le casque est connecté sur son Mixer que sur l’Essence One. Si l’on perçoit un gain notable de qualité en plus en passant sur notre DAC, dans le comportement, le casque reste équivalent.

Ainsi sur l’Essence One, le RIG propose donc une ligne basse très présente, elle reste pour autant parfaitement maîtrisée. Le casque descend bien, gronde alliant bon dynamisme et belle harmonique. Le petit inconvénient réside dans le fait que cette ligne est un peu prépondérante. Elle ne masque pas les autres, leur laisse de l’ampleur mais l’on sent bien qu’il a une légère faiblesse aigus/médiums. Ceux-ci sont jolis, propres et nets, mais ils manquent au final d’un peu d’entrain. Ils résistent bien à la force des basses, surtout en ce qui concerne les aigus, mais les médiums sont un peu à la traîne. Ils sont engoncés dans les basses. L’écoute reste agréable mais il faudra faire avec un aspect fort en basse.

En passant sur le Mini-I, le RIG s’équilibre bien. D’une part, les aigus se renforcent tout en conservant de la précision, ils donnent une petite impression de frâicheur, de vie qu’ils n’avaient pas avec l’Essence. Les médiums montent aussi d’un ton, sont bien plus au devant. Les basses quant à elles restent conséquentes, et semblent moins maîtrisés.

En allant jouer avec le Mixer, nous allons retrouver toutes ces sensations. Cela s’accompagne aussi malgré tout d’un peu moins de qualité, de précision, de latitude. Toutefois, il faut reconnaître que le boulot du Mixer n’est pas mauvais, loin de là. Pour le coup, parmi les trois modes, celui qui paraît le plus pertinent reste le Pur. Etonnamment, le mode Explosif que l’on aurait pu penser tout much est aussi à privilégier, plus que l’Intense qui recouvre tout de trop de basses. Clairement, le RIG restera un casque très basseux, mais il pourrait correspondre à ce qu’un Beats devrait faire. Il est un peu à l’image d’un Dracco. Enfin la scène est excellente, bien large, bien aéré, la spatialisation stéréo tout autant. Il est à noter qu’il a bien un défaut. Il souffle, que ce soit sur le DAC, sur le Mixer, il souffle tôt et de façon audible dès les premiers volumes. Heureusement, c’est intégralement recouvert dès que la musique se lance, mais c’est un peu dommage.

Si l’écoute musicale est typée, c’est indéniable, il faut avouer que le RIG est un excellent compagnon multimédia. En effet, sa particularité au niveau des basses le rend plutôt agréable sur un film et en jeu. En effet, dans ce cadre là, il pète, il tape, il gronde. Autant vous dire que notre scène test est impressionnante, d’autant qu’il conserve sa bonne précision et qu’en conséquence de quoi, il parvient à restituer de belle manière l’environnement, la bande son musicale et les voix. Les douilles chantent et les balles fusent, les explosions grondent, il est même presque trop puissant à ce niveau. La spatialisation n’est que stéréo mais elle est parfaite. En jeu, c’est la même chose avec encore plus de facilité puisqu’il y a moins à restituer.

La présence du Mixer est un excellent atout pour le joueur et le geek connecté. En effet, il sera possible de connecter son téléphone par l’intermédiaire du deuxième 3,5 mm mâle partant du Mixer. Le bouton central permet de sélectionner tout simplement la source audio, PC ou téléphone. Ainsi quand le téléphone sonne, on peut rester devant sa machine, dans sa partie et répondre. Pour cela, le Mixer se dote d’un bouton marqué d’un téléphone qui n’est autre que le décrochage. Ainsi, après avoir basculé la source, décroché, on peut entamer sa conversation. Et pour ne pas perdre le fil, les deux boutons en arc de cercle permettent d’affiner le volume de la conversation pour l’un, du jeu/film pour l’autre. Cette sélection La bascule téléphone/jeu au niveau du micro est automatique. Indubitablement, l’idée est bonne et apporte encore un peu plus dans la connexion par l’intégration et finalement la prise en charge de son smartphone. La perche de micro et le câble micro possèdent un carré, ce qui ne permettra pas de change à loisir. Il est à noter aussi que le RIG aura été testé sur les sources nomades, il est compatible iOS, Android et WP8. La télécommande micro nomade permet aussi de surfer dans sa playlist de manière simple : un clic, lecture, deux clics, morceau suivant…



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Marque : Plantronics