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Souris Razer Naga 2014, page 4

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Publié le 13 Décembre 2013
Page: 4/5



Pour une fois, nous allons faire simple dès le début. Comme nous l’avons dit dans la vidéo, la Naga 2012 (maintenant, après quelques recherches, nous en sommes sûrs) était certainement la meilleure souris dotée de moult boutons. L’ergonomie globale était bonne, et le pavé latéral parfaitement utilisable. Avant le test, nous étions dubitatifs. Comment était-il possible d’utiliser tant de boutons sur le côté d’une seule souris ? La Naga avait répondu à la question de façon simple et rapide. Parce que…elle est bien conçue. Nous sommes les premiers à critiquer Razer, comme les autres, d’ailleurs quand cela ne nous convient pas. Là, il n’y a rien à dire. D’autant que la version 2014, tout en conservant tous ses boutons, devient, au niveau de l’ergonomie, plus consensuelle. En effet, elle est moins profilée et fine de taille. Les clics sont aussi moins creusés. Et enfin, la partie droite qui porte le pavé numérique est aussi plus verticale, moins ronde et plus plane. Cela a une conséquence immédiate. La version 2012 était bonne en termes de prise en main, la 2014 est tout simplement excellente. Elle s’adapte à tous les types de prises en main, claw, finger ou palm. Ici, tout est accepté, ce n’est pas comme l’entrée du Macumba Club ! Certes, en claw grip, elle a tout de même une coque assez ronde et imposante sur l’arrière, s’imposant d’elle-même contre le creux de la main. Elle ne demande aucun temps d’adaptation en ce qui concerne l’ergonomie (c’est évidemment moins le cas du côté du pavé latéral).

Le pavé latéral est la grosse caractéristique de la Naga. Il faut reconnaître qu’il est parfaitement conçu. Il propose douze boutons, et tous sont utilisables pleinement. La dernière rangée placée la plus en arrière exige de bien replier le pouce pour les activer. Et malgré cela, elle reste bien préhensible. Chacun des boutons a sa propre inclinaison, sa propre hauteur, cela permet de les différencier très nettement au toucher. Cela permet aussi et surtout de les distinguer physiquement. Il est ainsi possible, sans aucune difficulté, d’activer l’un ou l’autre précisément sans se retrouver à appuyer sur les deux. Leur déclenchement est effectivement presque aussi agréable qu’un switche méca (plutôt du côté bleu). Il est net, souple et la course qui suit est courte. Bref, ce pavé est une belle réussite. Les clics sont tout aussi performants, déclenchement qui claque, course moyennement longue sont les principales caractéristiques. La molette est un peu en deçà de l’ensemble au regard de la qualité du pavé et des clics. Elle est un peu caoutchouteuse dans le défilement, mais les crans, qui présentent, un aspect ressort sont bien marqués. Elle est quadri directionnelle. Les boutons de montée/descente de DPI sont un peu trop hauts et moins sympathiques que l’ensemble pavé/clics.

Le capteur est bon, il n’y a rien à dire sur la durée de notre test. En tous les cas, il accroche bien notre surface, ne décroche pas sur les mouvements rapides et permet tout travail de précision dans nos détourages. En outre, il représente la deuxième évolution importante de la Naga. Ainsi de 5600 sur la version précédente, il atteint ici 8200. Encore une fois, 8200 DPI, c’est beaucoup, et fondamentalement, il y a en 6200 de trop pour nous…

Passons au chapitre de la glisse. A ce niveau, sur le Func 1030, c’est excellent. Du côté vitesse du tapis, c’est effectivement rapide et fluide, très peu résistant. Et à noter, surtout, très silencieux, bien plus qu’avec la Kone Pure Optical. Avec le grain du 9HD, c’est de suite plus rugueux sans pour autant apporter plus de résistance. Le déplacement est facile. Son poids contenu favorise cette facilité. Arrivée sur le Saitek Cyborg, nous retrouvons un léger soupçon de friction mais c’est au profit d’un déplacement parfaitement lisse et doux…et dans un grand silence (ou presque). Le Nova Winner III perd même avec la Naga son petit défaut, l’aspect collant au départ du mouvement. La Naga le compense largement, et l’ensemble se marie plutôt bien. Il faut préciser que l’on franchit encore un cap sur la résistance, ce qui était prévisible avec ce tapis. Elle arrive aussi à dissiper en partie le bruit de fermeture éclair spécifique au Nova. Enfin, avec le tissu, la prestation est bonne, mais l’on retrouve les défauts inhérents au tissu, plus de fermeté, un mouvement plus difficile. Il conserve pour lui, toutefois, la douceur tant dans le déplacement que pour la paume qui vient reposer dessus. De fait, c’est un sans-faute au niveau de la glisse.



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Marque : Razer