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Clavier ROCCAT Ryos MK, page 4

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Publié le 30 Décembre 2013
Page: 4/5



Si ROCCAT arrive parmi les derniers, il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’un clavier mécanique. Et soyons honnêtes, ce qui fait avant tout l’intérêt d’un clavier mécanique, ce sont ses switches. Il est donc certain que nous allons retrouver des sensations, un fonctionnement connus. De fait, le Ryos MK que nous avons sous les doigts est équipé de switches noirs. Il s’agit des plus durs mais aussi de linéaires sans aucun clic tactile ou sensible. Ils demandent un peu de poigne à la descente mais l’effet de ressort en remontant permet de soulager les doigts et participe de la facilité de frappe. Bien sûr, nous retrouvons cet aspect agréable et finalement stimulant des switches mécaniques. Cela n’accélérera pas votre frappe de manière exponentielle, mais le fait de bien se sentir, d’avoir des touches réactives sous les doigts, c’est un plaisir. En outre, le Ryos MK est tout à fait confortable car le repose-poignet intégré propose une longueur suffisante ainsi qu’une inclinaison de bon aloi. Bref, c’est un bon allié de tous les jours. Reste que le défaut majeur de l’intégration physique et définitive du repose-poignet est celui de l’encombrement du clavier. Il est imposant, il y a plus gros et grand, mais il se place dans le haut du classement. En tous les cas, les paumes viennent se poser très naturellement dessus et l’axe main, avant-bras, poignets est tout à fait confortable. En ce qui nous concerne, nous avons déplié les pattes de surélévation à l’utilisation.

Les touches de macros sous la barre espace sont particulièrement bien placées. Evidemment, cela impose de jouer côté EDFS. Ce qui amène automatiquement le fait que le pavé de macros de gauche est aussi lui bien placé. En revanche, les macros ne vous seront pas d’une grande utilité si vous jouez côté flèches. Il est finalement juste à regretter que les T1 et consort ne soient elles aussi mécaniques, ce qui vous en conviendrez aurait été judicieux, mais aussi impossible. En effet, les switches mécaniques auraient imposés l’emploi de keycaps hautes bien gênantes sous la barre espace. En tous les cas, les macros sont tout à fait pertinentes. Les touches multimédias apportent un petit plus de confort, que l’on retrouve aussi chez la concurrence, à quelques raccourcis près.

Le grand plus du Ryos est du même acabit que le Func : placer là où il sied des macros additionnelles. C’est pertinent, pratique (et pas qu’en jeu). De plus, là où le Func est limité à 10, chez ROCCAT, c’est happy hour. En effet, vous ne serez limité que par votre imagination. Il faudra toujours penser à conserver un profil Windows sinon par la suite, cela risque d’être un peu plus compliqué. Il faut ajouter que le support de l’Easy Shift permet de décupler les possibilités et surtout de proposer une alliance de choc entre le clavier et la souris.

Au niveau du bruit, il est bruyant, c’est certain, mais pas plus que les autres claviers mécaniques. Il claque un peu du fait de la présence des switches noirs qui obligent un peu à bourriner. Et si nous avions des craintes concernant l’absence de tringles métalliques pour la stabilité des doubles shot, il n’en est rien. Il ne généré pas non plus de bruit de ressort comme certains. Bref, il inspire confiance. Etant donné qu’il s’agit de l’entrée de gamme, il ne dispose pas de hub USB, ni de I/O audio. Il remplira donc simplement son office de clavier avec une bonne volonté. Le look restera aussi un aspect qui pourra séduire… Ou pas. Cela dit, force est de constater qu’il ne se fond pas dans la masse de la concurrence, et c’est au moins à saluer, si ce n’est à apprécier.



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Marque : ROCCAT