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Test Casque Func HS-260, page 3

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Publié le 28 Janvier 2014
Page: 3/4



La question du confort est bien menée par le HS-260. En effet, il n’est pas trop lourd, et c’est aussi un monde de douceur. Le coussin de l’arceau est épais, souple et encaisse bien l’appui. L’ouverture des oreillettes est grande et accueillante. En raison de la présence de deux types d’ear-pads, l’utilisateur choisira la douceur de la peau de pêche ou le contact un peu moins doux, mais pas moins désagréable, du skaï de bonne qualité. Du coup, la question de la transpiration ou de l’hygiène est résolue, chacun choisira en fonction de son affinité. En revanche, il nous faudra jeter une oreille côté son afin de savoir si la présence de l’une ou l’autre des paires modifie ou non le son. Il y a de forte chance que ce soit le cas, certes, de façon légère. Le clamping du casque est excellent, il ne serre pas trop fort mais suffisamment pour proposer un bon maintien. Il n’est pas trop lourd, il n’a donc que peu d’inertie. Enfin, la conception fermée lui apporte une petite touche d’isolation. En effet, il y a bien plus isolant. En tous les cas, le chapitre du confort est remporté relativement haut la main.

En ce qui concerne le son, la première écoute réalisée sur l’Essence One est globalement satisfaisante. D’une part, il propose un bon niveau de précision ainsi qu’une précision intéressante au niveau des médiums. La ligne de basse est, à notre sens, légèrement en retrait. En effet, elle est assez conséquente, bien épaisse et elle teinte un peu le spectre. Pourtant, malgré tout, la restitution est agréable car il possède une belle, très belle aération au niveau des médiums. En effet, tout en ayant une trame de fond basseuse, il laisse s’envoler une partie du spectre médian. Cela est d’ailleurs étonnant car sur certains morceaux, je me suis surpris à retirer le casque pensant que derrière, il y avait un truc qui tapait dans le mur. En fait, il s’agissait d’une percussion sèche de mon morceau. Il a donc la capacité à avoir une scène très large, tout en proposant une restitution un peu écrasée par une grosse basse. En parlant de la basse, sur notre Essence One, elle est dynamique, profonde mais semble manquer d’un peu de finesse, elle est finalement très ronde, trop ronde. Les aigus n’ont rien de sensationnel, tout en conservant une partie de cette propension à s’éloigner, ils sont toutefois relativement plats. Ils manquent de finesse et d’allant. Cela dit, au final avec le DAC d’Asus, la restitution, sans atteindre celle plus fine et enjouée d’un Flo, reste d’une bonne qualité. Il est à parier que les 50 mm apprécieront un peu plus la rigueur de notre Mini-I

En passant sur notre deuxième DAC, la restitution perd légèrement cet aspect sourd, teinté, mais indéniablement pas assez. Ici, les aigus montent d’un ton de façon assez nette et deviennent nettement plus précis, plus chantants. Les basses grondent moins, résonnent moins et ce n’est pas plus mal. L’ampleur supérieure du reste du spectre participe d’une meilleure sensation. Les médiums restent égaux à eux-mêmes. Ils restent donc fluides, précis et profitent encore une fois de la scène large du Func. Le niveau de précision est toujours très bon. Cela dit, au final, il dispose toujours d’un conséquent marquage des basses. Avec nos deux DAC, la spatialisation est excellente, ce qui était relativement facile à présager vu le niveau de l’ouverture de scène. C’est vraiment d’ailleurs son point, sachant que cela reste un peu contraint par une basse forte et qui déborde un peu. Ce n’est pas un manque de précision, plutôt un peu trop de bonne volonté côté du spectre bas, du coup, il tend à déborder légèrement.
Nous l’avons passé rapidement, perche de micro détachable oblige, sur notre Lumia, histoire de voir ce qu’il en était sur source nomade. Le HS-260 conserve encore une fois cet aspect trop caverneux, dès que la basse se met en route. Son importance est encore plus sensible qu’avec les DAC, elle en vient presque à passer totalement au-devant du reste du spectre. C’est vraiment un regret parce qu’au-delà de cet aspect typé, il propose ici aussi une belle découpe du reste du spectre, avec notamment un beau détachement médium clair/aigu. En fait, les 50 mm en font trop, tout simplement côté basse, parce qu’avec cette source nomade, elle semble même presque brute, imprécise. Il est à noter que les ear-pads skaï renforcent très légèrement le rendu basseux sourd de l’écoute.

En utilisation vidéo-ludique, le HS-260 bénéficie de son excellent niveau de précision et de la qualité de sa scène. En effet, il spatialise parfaitement bien, même si cela reste cantonné à de la simple stéréo. Simple, certes, mais de qualité, et ça, c’est un plus que vous allez d’ailleurs retrouver en jeu. Pour le reste, la ligne basse reste puissante, mais étonnamment moins perturbatrice (si l’on peut dire qu’elle l’eut été) qu’en écoute musicale. Les explosions et les grondements divers sont puissants, mais ils n’entachent pas autant l’environnement qui s’exprime véritablement de belle manière. Les petits bruits indicatifs de notre scène test sont particulièrement présents, à la fois près et à la fois loin. L’immersion est donc excellente. Les cliquetis et autres douilles tintent précisément, c’est un bonheur. Evidemment, cela a un impact sur la bande son musicale qui est à la peine. Cela dit, vous avez là un casque prévu pour les films et le jeu. En effet, sur le jeu, il est très indicatif et informatif. Comme nous le disions précédemment, l’environnement particulièrement bien restitué favorise la localisation. Bref, sans en faire des tonnes, s’il nous a un peu laissé sur notre faim au niveau de l’écoute musicale, il est parfaitement dans son élément en utilisation vidéo-ludique.

Deux petits mots enfin sur la molette et la perche micro. La première est judicieusement placée, c’est d’ailleurs pour l’avoir découvert avec le HS-260 une bien bonne idée. En effet, nous n’avons pas eu à chercher le long du câble la télécommande, la tourner pour trouver la molette. Là, elle est derrière l’oreillette gauche. De plus le mouvement est aussi naturel que de se gratter l’oreille gauche. La perche micro quant à elle l’est tout autant et retransmet la voix dans de bonnes conditions. Un casque de jeu qu’on vous dit.



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