Casque Lioncast LX16, page 3

Au même titre que l’Attack, il est léger, ainsi il ne pèse pas sur la tête. L’arceau n’a pas beaucoup de charge à répartir. En outre, il est assez large, ce qui lui facilite encore la tâche. Il pourra donc se porter pendant de longues, le poids ne sera pas un inconvénient. Là où le bât blesse un peu, c’est que finalement le confort, s’il ne pâtit pas du poids, n’est tout de même pas au top. En effet, d’une part, le clamping est largement insuffisant. Il ne serre pas en tête, et peut même bouger sur de petits mouvements de tête. Cela n’est pas particulièrement agréable. D’autre part, c’est un supra, il vient donc se poser sur les oreilles. Nous préférons largement les circum à ce niveau, d’autant que le skaï, cheap, n’est pas des plus sympathiques au toucher et au contact. En outre, le fait qu’il bouge en tête l’amène à être un peu bruyant. De fait, concernant le chapitre du confort, le Lioncast rate un peu le coche.
Au niveau du son, le Lioncast profite d’une connexion USB, il ne sera pas possible de le brancher autrement sur le PC. Il faut préciser de suite que le Lioncast dès son branchement génère un souffle qui sera permanent. Il disparaît dès la source sonore lance la sauce, il est simplement recouvert, mais il n’y aura de silence complet puisqu’il n’est pas relié au niveau sonore. Au niveau du son, le Lioncast fait comme la mode l’exige. Et la mode dit : de la basse, de la basse et de la basse. A la première écoute, la ligne de basse est tout simplement impressionnante, elle est prépondérante, complétement en avant du spectre. Pour le coup, les basses sont profondes, très profondes, mais elles descendent tellement bas qu’elles peinent à remonter. De plus, si elles résonnent avec force, elles manquent aussi de maîtrise et de précision, elles restent un peu mono-ton. Du coup, le reste du spectre est relativement à la traîne, excepté quand il y a coupure temporaire de la ligne de basse.

En effet, à ce moment, on retrouve un certain niveau d’aération. Sinon, les médiums sont grandement étouffés, ils n’arrivent pas à se sortir du magma basseux. Les aigus sont assez bas de tonalité, ne proposent pas une grande hauteur, ni aucun aspect de précision notable. Evidemment, il y en a bien quelques-uns mais il semble bien plus se rapprocher de médiums clairs que d’aigus. Pour le coup, quand on descend le niveau sonore, la signature en L reste largement présente mais le casque devient presque agréable. Cela dit, il faut quand même bien garder en tête que l’on est bien plus sur une restitution SPL que Hifi. La spatialisation est mise un peu à mal mais reste globalement correcte.

En utilisation multimédia, il aura montré le même visage. Beaucoup de graves, encore trop d’ailleurs. Sur notre scène test, ça résonne tellement que l’ensemble de la bande son est couverte ou presque. Elle retrouve un peu de liberté lorsqu’il n’y a plus de tirs, d’explosions, de bruits de moteur. Et c’est dommage d’ailleurs parce que, sans cela, les voix sont propres, sympathiques et relativement nuancées. Par contre, point de douilles qui tombent et qui tintent ou très peu. Bref, de manière générale, la ligne basse étouffe le reste. Nous retrouvons avec peine la bande son musicale pourtant importante et bien présente. En jeu, le constat est moins accablant. En effet, la bande son plus simple, moins fouillée souffre moins de l’omniprésence des basses. De fait, les explosions de grenades plus rares permettent au casque de proposer un rendement plus sensé. En fait, la condition sine qua non d’une meilleure expression du Lioncast LX16 est l’absence ou tout du moins la limitation des lignes de graves.

Le micro quant à lui, s’il n’est pas parfait puisqu’il est un peu loin de la bouche et qu’il oblige par conséquent à régler un seuil de déclenchement assez haut, fait correctement son travail. La télécommande n’est pas très préhensible, on cherche toujours un peu les boutons. La diode est aussi assez flashy, presque éblouissante, mais il suffira de la retourner pour ne pas être gêné. Il ne faudra pas oublier dans la conclusion que nous avons face à nous un casque au prix très doux, 29 euros, et c’est un de ses points forts.