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Casque Attitude One Almaz, page 3

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Publié le 19 Mars 2014
Page: 3/4



L’Almaz n’est pas lourd. C’est évidemment un bon point pour le confort. Pour autant, l’arceau qui se dispense malheureusement de mousse est un peu dur sur le haut de la tête. Le plastique gomme ne peut pas amortir aussi bien qu’un pavé de mousse. Heureusement, le faible poids du casque l’aide tout de même. Il n’en reste pas moins que l’on sent nettement l’appui de l’arceau. Les mousses des oreillettes sont souples et douces au toucher. Ainsi, côté pression sur les oreilles, c’est largement acceptable. Le clamping est un peu faible, mais le casque tient bien en tête. Cela dit, pour un casque nomade, il aurait pu serrer un peu plus. De fait, sur le chapitre du confort, l’Almaz est dans la moyenne, un petit pavé de mousse sur le haut lui aurait permis d’obtenir le sans faute.

En ce qui concerne la question du son, à la première écoute, il met en avant, c’est maintenant presque classique, une ligne de basse assez importante. Elle est puissante, et elle s’accompagne d’une bonne maîtrise. En affinant un peu les choses, sur notre Essence One, chaud, plein de vie et finalement un peu tout fou, l’Almaz conserve cet aspect très prononcé en basses. Clairement, il sonne grave, profond, voire même abyssal. Pour autant, cela s’accompagne d’une excellente dynamique, il percute extrêmement bien, mais c’est trop.

Malgré tout, la ligne de basse propose une bonne finesse, avec une vraie subtilité sur les infras basses. Cette signature basseuse est cependant trop marquée, et c’est un peu dommage parce que sur le reste du spectre, la prestation sur l’Essence One est bonne. En effet, malgré la signature marquée, l’Almaz possède des médiums puissants et précis qui ne souffrent finalement pas du tout de la prépondérance de la ligne de basses. On aurait peut-être souhaité un peu de hauteur dans l’ensemble, il semble sonner une tonalité en dessous de ce que l’on pourrait attendre. Cela dit, ce ressenti ne concerne pas les voix qui restent fines et douces, bien au-devant. Les aigus sont propres, quoiqu’à peine suffisamment amples. La scène est correcte sans plus, c’est finalement le défaut le plus marquant, il manque un peu d’ouverture. La spatialisation est bonne. En passant sur le Mini-I ; l’Almaz gagne en précision sur tout le spectre. Les basses restent caverneuses mais elles sont aussi moins puissantes. Cela permet de gagner en finesse.

Le reste du spectre prend ainsi un peu de hauteur. Les voix gagnent encore en douceur. Les médiums reprennent eux-aussi un peu de poil de la bête et montent un peu au niveau de la puissance. Les aigus suivent le même chemin. Clairement l’Almaz est plus équilibré sur le Mini-I, il apprécie la maîtrise et la rigueur de ce DAC. Attention, la prestation d’ensemble reste tout à fait appréciable. Vu sa polyvalence, nous l’avons utilisé avec notre 820 afin d’en apprécier ou pas le rendement. Là encore, après un petit passage par l’égaliseur, l’Almaz reste costaud en basse, moins fin qu’avec les DAC. Mais cela était tout à fait prévisible. La prestation reste toutefois encore un peu tirée vers le bas dans la tonalité d’ensemble. Pour autant, le reste du spectre est appréciable, précision, tenue, nous sommes face à un casque relativement polyvalent.

L’Almaz propose un rendu explosif sur notre scène test. Les explosions et les tirs grondent, résonnent de belle manière, pour autant, ceux-ci n’enterrent pas l’environnement, les douilles tintent, la bande son parvient à conserver de l’ampleur. Les voix quant à elles restent nettes, claires. Bref, la prestation vidéo-ludique est convaincante, d’autant que la spatialisation est excellente. En jeu, le rendu est le même, puissance de la ligne basse, relative précision d’ensemble, cet Almaz est globalement une bonne surprise. Le module de voix remplit son office, il retransmet la voix correctement. A noter toutefois que le module de notre casque noir avait un défaut puisqu’il déséquilibrait le gain voie droite/voie gauche. Défaut absent du module blanc livré avec le casque rose qui aura fonctionné parfaitement. Pour le coup, cela permet à l’Almaz de venir jouer dans la cour des casques de jeu avec micro. Du côté des télécommandes micros fournies avec l’Almaz, nous avons procédé à un rapide test afin d’en apprécier ou pas l’aspect pratique. Que ce soit sur Android (Nexus 7) ou Ios (IPhone 3G), avec les quelques matériels que nous avons sous la main, les commandes sont inégalement reconnues et ne permettent pas toutes les commandes. Pour le reste, étant donné que nous sommes équipés Windows Phone, il ne restera que la possibilité d’écouter la musique sans commande.



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