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Clavier mécanique ROCCAT Ryos MK Pro, page 4

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Publié le 20 Mars 2014
Page: 4/5



Le Ryos est accompagné d’un soft plus que complet, mais c’est un peu une habitude avec ROCCAT. Il n’est pas possible de critiquer le travail réalisé à ce niveau. Si le logiciel demande un peu de temps afin de le prendre totalement en main, il n’en reste pas moins qu’une fois cette exercice réalisé, il est possible de se paramétrer un clavier à sa main. Et en parlant de main, cela nous permet de rebondir sur les doigts. Le Ryos que nous avons sous les doigts est équipé de switches noirs. Il ne s’agit clairement pas de notre tasse de thé, sans que cela soit rédhibitoire. En effet, ils restent linéaires, ce qui a son importance nous concernant. Ils sont toutefois assez résistants à l’enfoncement, l’effet positif immédiat est que le ressort de remontée est plus puissant qu’avec les rouges. Cet effet ressort est plutôt le bienvenu. En tous les cas, ces noirs sont plus agréables et surtout bien moins bruyants que les bleus.

La Ryos profite bien de la présence de son imposant repose-poignet. En effet, celui-ci est suffisamment large pour que la paume des mains vienne s’y reposer. Ce qui permet, encore une fois, de conserver un axe poignet-avant-bras bien rectiligne, même si les coudes sont posés sur les bras de fauteuil. Ce qui, nous le rappelons régulièrement, n’est pas bien en termes ergonomiques. Il resterait préférable d’avoir les accoudoirs du fauteuil au-dessus du bureau pour avoir les mains bien au-dessus du clavier, les doigts tombant. Cela dit, à la hussarde, à la Fermière quoi, le repose-poignet réalise un excellent travail. Mais en passant après le MX 3.0 de Cherry, on s’aperçoit facilement que les touches au profil haut imposent de relever plus haut les doigts. Ce qui nous aura valu une petite séance de réadaptation. Nous l’avons utilisé surélevé par les pattes arrière.

Pour autant, il peut s’utiliser aussi à plat indifféremment, nous l’avons essayé dans les deux positions et il était plus une question d’habitude que d’incidence sur le confort. Pour le reste, il n’y a rien à dire. En effet, les macros peuvent être disposées là où bon vous semble, autant dire que la question de l’accès des macros est inexistante. En outre, si vous jouez côté EDSF ou ZSDQ, les deux pavés de macros sont placés de manière plus que pertinente. D’une part, le pavé de gauche est assez près. Il n’impose pas de gymnastique particulière pour aller l’activer. Ensuite, les trois macros sous la barre Espace sont une sacrée trouvaille. Elles permettent de tripler l’activité du pouce en jeu, lui qui est bien souvent cantonné au saut…et on ne saute pas tout le temps (excepté dans un vieux Quake des familles). Le Ryos est donc un excellent compagnon de jeu au regard des services rendus. Les switches noirs permettent de bourriner en toute quiétude. Ils ne limitent aucunement la vitesse de réaction qui se trouve naturellement limitée, pourrions-nous dire, par la vitesse d’exécution de nos doigts.

Le rétro-éclairage est relativement homogène, relativement car il y a un manque visible sur le D. Ce n’est pas bien méchant, d’autant qu’il est bleu et le bleu, comme chacun sait, c’est mieux. Cela dit, il évite surtout l’écueil d’être trop intense tout en étant particulièrement bien visible. Il propose cinq niveaux d’intensité. Là où le Ryos est bon, c’est au niveau de la question du bruit puisqu’il vient tout simplement se positionner juste en –dessous du MX Board 3.0 qui était pourtant un excellent élève sur ce chapitre. D’une part, il génère un bruit assez mat, agréable, d’autre part, les switches noirs de par leur résistance naturelle ralentissent le mouvement et les keycaps ne viennent pas taper contre la plaque d’habillage noire. Enfin les double shot n’ont pas de bruit de ressort, juste un bruit un peu plus important que les touches uniques. Le hub USB et le I/O audio sont tout à fait accessibles, car bien placés. Le hub est, à notre sens, le plus utile des deux. Bref, un clavier agréable à l’utilisation.



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Marque : ROCCAT
Tags : Mecanique