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Casque Antec AMP Pulse, page 3

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Publié le 20 Mai 2014
Page: 3/4



En ce qui concerne l’esthétique du casque, évidemment, au final, chacun sera juge. Cela dit, à la Ferme, comme nous sommes toujours plus ou moins en train de bosser pour vous, la Ferme, c’est un sacerdoce, c’est en famille que nous avons bossé. Et à ce moment, l’avis est unanime, il est beau et il plaît à tout le monde. De plus, il est confortable. Il n’est pas trop lourd, il ne pèse ainsi pas vraiment sur la tête. La mousse de l’arceau est suffisante. De plus, la mousse des oreillettes est douce au toucher, le contact avec l’oreille tout à fait appréciable. Le fait qu’il soit supra aural permet de supprimer l’effet de chaleur, sous directement sous les coussins. Mais en ce début de période hivernal, ce n’est pas un mal. Reste à voir si l’avis sera le même cet été, à coup sûr, non, il y fera chaud juste sous les patins de mousse. Enfin le clamping est excellent, d’une part, le casque tient bien en tête, et d’autre part, malgré cela, il ne sert pas plus que cela. Ce point spécifique est aussi largement minoré par la présence des mousses souples. Enfin, celles-ci isolent plutôt pas mal de l’environnement extérieur.

En ce qui concerne la question du son, il faut noter que la connexion Bluetooth désactive automatiquement le Dolby Headphone de notre Lumia, ainsi que toutes les possibilités d’égalisation. Nous évoquerons les deux types de connexion. Dans un premier temps, en Bluetooth, la restitution est marquée, typée, puisqu’il propose un spectre assez basseux. La tonalité d’ensemble tire pas mal vers le bas. Pour autant, il ne maîtrise pas mal du tout cette descente. Les basses sont rondes, grasses et pour autant bien tenues. Elles manquent peut être d’un peu de finesse, car nous n’avons réussi à sentir la subtilité spécifique à certains morceaux. Mais il est indéniable que la ligne basse profite d’une belle puissance. Cette particularité nous amène de suite à parler de la faiblesse très nette générée par cette restitution, les aigus sont tout juste des aigus. En effet, évidemment ils sont présents, mais peinent vraiment à sortir du lot. Ils manquent de clarté, de puissance, de finesse. Ils sont fondamentalement assez plats. Ce n’est pas catastrophique, mais ne vous attendez pas à du cristallin, loin de là. Les médiums sont l’entre deux, ils sont globalement précis, sympathiques, mais avec un meilleur rendu pour les médiums bas en comparaison de ceux du haut. Cela dit, au final, ce n’est pas désagréable et c’est tout simplement même plus agréable que ce que peut proposer un casque à la mode avec un B.

En mode filaire, c’est nettement plus équilibré. Les basses restent toujours bien présentes, avec une belle corpulence, mais tout le reste du spectre repasse bien au-devant. Les aigus retrouvent une santé de bien meilleur augure. Le changement est d’ailleurs à ce propos assez impressionnant. Le spectre retrouve donc un excellent équilibre sur notre source nomade, tout en restant bien porté sur les basses. Par la suite, vous vous en doutez, comme le Pulse possède une connectique 3,5 mm, direction les DAC, l’Essence One d’Asus et le Mini-I de Matrix. Sur l’Essence One, le Pulse est particulièrement chaud, vivant. En effet, tout en gardant cette ligne de basses de belle taille, le spectre s’étoffe, se densifie. Il manque toujours un peu d’aération. Mais ici, les aigus trouvent un espace pour prendre un peu de hauteur, même si l’on atteint toujours pas des sommets. Les médiums sont encore satisfaisants, avec une jolie finesse. Les voix profitent de la chaleur typique de ce DAC pour devenir suaves. En passant sur notre Mini-I, les basses perdent un peu de leurs rondeurs, mais elles deviennent aussi plus neutres et de fait perdent un peu en subtilité. le spectre s’affine mais se rafraîchit dans le même temps. Les médiums repassent plus avant, ce qui n’est pas pour déplaire. Les aigus apprécient l’arrivée de la restitution plus analytique du Mini-I. En effet, eux aussi bénéficient d’un regain de puissance, c’est encore un peu mieux. Enfin de manière sur l’écoute musicale, indéniablement, le Pulse joue la carte boum boum, mais il le fait finalement de bonne manière. L’ouverture de scène est bonne.

En passant sur le vidéo-ludique, même si ce n’est pas son domaine, le Pulse propose un rendu tout à fait agréable. Clairement, encore une fois, nous sommes sur une restitution grasse et grondante. Mais l’environnement est bien traité, les douilles tintent, les balles fusent et les tirs percutent. La bande son musicale ne souffre pas de l’importance de la ligne grave et parvient à garder une belle indépendance. Les voix sont bien au-devant de la scène, il n’y a finalement pas franchement de critiques à faire, si ce n’est qu’il est très basseux et qu’il faudra rester serein sur le niveau d’écoute. La spatialisation dans les deux cas, musique et films, est performante.

Enfin dernier point, il s’appaire facilement et sans histoire sur nos sources nomades, la manipulation est classique. Il suffit de maintenir le bouton d’allumage jusqu’à ce que la diode alterne les couleurs. L’utilisation en conversation téléphonique est tout aussi efficace, votre interlocuteur vous entend sans souci. Le bouton sur le côté permet de décrocher facilement et ceux des tranches de piloter volume et navigation sans problème, il faudra prendre un peu le coup de main pour les reconnaître. L’autonomie quant à elle est peu ou prou celle qui est annoncée.



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Marque : Antec