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Souris Bloody TL8A, page 4

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Publié le 17 Juin 2014
Page: 4/5



Si le look de la TL8A est méchant, à la limite de l’agressif avec son regard dur, les yeux froncés, ce n’est pas une souris difficile ou exigeante au niveau de la prise en main. En effet, elle fait valoir son aspect ambidextre, cela l’amène à être finalement plutôt simple en termes d’ergonomie. Elle se prête facilement au palm, au finger ou encore au claw. Il sera possible de venir la caler contre la paume ou au contraire de la tenir un peu plus loin, du bout des doigts. Seules les arêtes un poil vives sont sensibles. Elles ne sont pas gênantes en soi, mais en comparaison de la rondeur classique de la grande majorité de la concurrence, on les ressent bien sous la main. Les stries des parties latérales entrent dans ce cas de figure. Sensibles, mais pas gênantes. En tous les cas, force est de constater que la TL8A ne demande aucun temps d’adaptation. On la prend en main et c’est tout, l’ensemble, tout l’ensemble, vous allez le voir, tombe bien sous la main.

Il faut ajouter qu’effectivement, la grande majorité des boutons tombe très bien sous les doigts. Les clics, équipés de switches Omron, n’appellent pas de critique particulière. Ils ne sont pas réputés faibles et solides pour rien. Leur fonctionnement est irréprochable. Le clic de déclenchement est à la fois ferme et relativement souple, la course un peu plus longue que notre Kone Pure Optical. Entre les deux clics, la molette qui, même si elle ne dispose pas de matériau noble comme notre dernière souris, la Nascita, fonctionne de manière irréprochable. Les crans sont bien marqués et le défilement est précis, sans aucune sensation caoutchouteuse ou imprécise. Les boutons latéraux sont bien placés et malgré une taille qui, sur l’instant, nous aura un peu inquiétés, surtout celui sur l’avant, assez petit, ils sont tout à fait préhensibles. Finalement, seuls les boutons de gestion de l’Ultra Core 4 sont plus difficiles d’accès. Si le bouton curseur et le numéro 1 sont suffisamment en avant, le 3 et le 4 sont là, pour le coup, vraiment trop en arrière. Ils demandent à vraiment réaliser une grosse contorsion des doigts pour aller jouer avec.

Au niveau du capteur, la TL8A reçoit donc un Avago 9800, le top du moment. De fait, son fonctionnement est optimal et on le retrouve partout ou presque. Il ne décroche pas, supporte des accélérations tellement conséquentes qu’elles n’ont pas lieu d’être en jeu. De fait, dans notre utilisation quotidienne, jeu et détourage pour l’essentiel, il suffit largement. Encore une fois, 2000 DPI nous auront largement suffit, le reste est donc prévu pour les combattants, les guerriers du frag, ceux dont les mouvements dépassent les 30 m/s, soit peu ou prou plus de 100 km/h.

Reste enfin la question de la glisse, et sur ce point, les patins en alu sont excellents, tout simplement, peut-être même trop. En effet, sur nos tapis rigides, ça glisse vite et très facilement. Sur notre Func 1030, surface vitesse, le déplacement est souple, léger, presque trop léger. En comparaison, notre Kone paraît presque rugueuse, elle est pourtant plutôt performante sur ce point, aidée en cela par un poids contenu. Ici, la TL8A se meut avec tant de facilité que l’on se rapproche d’un ressenti savonnette. Le résultat est le même sur le Steelseries 9HD, celui-ci avec sa surface aux gros grains prévue pour la précision. La TL8A n’a que très peu de résistance, le mouvement est très fluide. En revanche, apparaît un peu de rugosité, les patins alu répercutent un peu le grain. Sur notre Saitek Cyborg, il y a bien un peu plus de résistance mais cela reste vraiment faible. En revanche, la glisse est très lisse, toute en amorti, c’est vraiment agréable. Notre Nova Winner III se marie plutôt pas mal avec le TL8A. Elle passe toute seule dessus et elle parvient à éradiquer le travers de ce tapis, un certain aspect « collant » en début de course. Cela dit, on ressent encore que la résistance monte d’un cran mais peu en comparaison d’autres souris, on reste à niveau inférieur. Sur le tissu, la prestation est tout simplement énorme, le tissu qui, traditionnellement, est propice au frottement, n’en a pratiquement pas. La glisse est quasiment du niveau de celle procurée par un rigide plastique. Indéniablement, cette TL8A est une des toutes meilleures souris au chapitre de la glisse.



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