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Clavier Cherry MX-Board 3.0, page 3

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Publié le 19 Juin 2014
Page: 3/4



Après avoir réalisé un petit retour sur des switches noirs et marrons, nous voilà de retour, sur ceux que nous préférons par-dessus tout. Indéniablement, c’est souple, très souple. Ils ne demandent qu’un effort minimal pour descendre, pour autant, le ressort est sensible à la remontée. Ils participent donc, un tant soit peu, d’une fatigue moindre lors des longues séances de frappe. La course semble moins longue du fait des keycaps low-profil, mais cela n’est en réalité qu’une impression. En effet, les switches mécaniques restent identiques à ceux d’un clavier mécanique doté de touches classiques. Cela dit, malgré tout, l’impression de se retrouver sur laptop persiste, et c’est assez sympathique. De plus, les touches sont assez espacées, de l’ordre d’un millimètre de plus que sur d’autres, Ryos par exemple. De fait, il est presque plus facile de presser à coup sûr la bonne touche. La frappe s’en trouve encore facilitée et en ce qui nous concerne un peu accélérée. C’est indubitablement un très bon clavier pour la frappe intensive. Il a d’ailleurs remplacé le K65 et le Strike Pro avec lesquels nous avions l’habitude de travailler. C’est vous dire la facilité de frappe.

Au niveau de l’inclinaison, nous l’avons utilisé pieds de surélévation en place. Cela nous amène à parler du manque du MX-Board, manque relatif certes, mais manque quand-même. En effet, la grande majorité des claviers mécaniques sont livrés avec un repose-poignet. La MX-Board s’en dispense…mais pas vraiment. En effet, il possède les trous de fixation pour le recevoir, il faut passer par la case option pour l’acquérir. Dans l’absolu, on peut s’en dispenser, mais l’on sent bien qu’au niveau de l’axe avant-bras-poignet, ce n’est pas la panacée. Il devient tout à fait confortable dès qu’on lui adjoint les services d’un. Pour le coup, à la Ferme, nous utilisons le Kamaz d’Attitude One. Là, le couple est terrible, l’axe est parfait, de fait, sans aller jusqu’à tenir les mains au-dessus du clavier, on atteint un excellent niveau de confort. Ici, la question des macros ne se pose pas, il n’y en a pas. En tous les cas, il a brillamment passé le test du jeu, puisqu’il aura subi les affres d’une LAN. Autant dire que la réactivité était au rendez-vous. Malgré l’absence de polling rate réglable, à aucun moment, il n’a semblé lent ou amorphe. La seule limite de rapidité est encore celle de la vitesse des doigts. En revanche, s’il est précisé dans le descriptif que les touches sont marquées au laser, ce n’est pas le cas. Elles sont peintes et malheureusement, il s’agit de la peinture que l’on retrouve notamment sur le Celeritas. Elle se noircit irrémédiablement, la preuve en est, une LAN et les EDSF sont déjà bien noirs. Cela ne change absolument rien au fonctionnement agréable du MX-Board 3.0, mais c’est à noter. Les quelques touches multimédias sont plutôt bienvenus, notamment celles de réglages du volume. Cela permet d’avoir au moins la gestion du volume sous les doigts. Nous le disons à chaque fois ou presque, c’est gadget, mais finalement bien pratique quand on en prend le pli.

Le MX- Board remporte un chapitre haut la main. C’est celui du bruit. Il n’est pas silencieux, c’est certain, mais il n’est pas bruyant non plus. D’une part, les keycaps courtes, même en frappant le châssis, produisent un bruit mat qui n’est pas gênant. D’autre part, les double shot sont particulièrement peu bruyantes, au regard (à l’oreille serait plus juste) de la concurrence. Aucun bruit de ressort, juste un petit bruit mat des plus contenus. Bref, à ce niveau, ce Cherry est une réussite. En revanche, il n’est pas d’une rigidité exemplaire. Cela n’est pas un souci en soi, mais en comparaison de certains mastodontes raides comme des parpaings, ici, ce n’est pas le cas.



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Marque : Cherry