Clavier mécanique Corsair Vengeance K70 (MX Brown), page 3

Le K70 reste le K70 ; à savoir un clavier mécanique qui, sur le plan du confort, se place dans les bons. En effet, il est, d’une part, bien aidé par ses switches MX Cherry marrons. Ceux-ci permettent de taper facilement. Le clic sensible aide largement le ressenti dans la descente, cela permet de « visualiser » la prise en compte de la frappe. De plus, la pression nécessaire est relativement faible, cela participe donc de la facilité de la frappe. Comme nous le précisions presque à chaque fois, les marrons sont parmi les switches les plus agréables d’utilisation. Nous plaçons devant les rouges, mais cela reste tout à fait subjectif, dans la mesure où il convient tout de même de tester les différents contacteurs avant de choisir. Certains préféreront les noirs, d’autres les bleus. Il est vraiment question de trouver switch à son doigt. D’autre part, si le clavier est assez haut, le clavier dispose d’un repose-poignet plus que bienvenu. Celui-ci remonte un peu les paumes des mains et adoucit donc l’angle entre les avant-bras et les poignets. Cela dit, encore une fois, nous le répétons, en termes ergonomiques, c’est un contre-sens. Il reste préférable de tenir les mains bien au-dessus du clavier. En tous les cas, d’un point de vue utilisation quotidienne, il est un clavier agréable, confortable. Les switches apportent une petite touche ressort qui renforce le confort. Certes, cela n’est pas aussi sensible qu’avec les noirs, mais la frappe en est indéniablement améliorée.

Pour le reste, les boutons mis à disposition au-dessus du pavé numérique sont assez pratiques. Ils permettent de piloter l’essentiel du lecteur audio-vidéo sans aller chercher la souris, lorsque l’on joue ou travaille. Finalement, avec du recul, le fait que les touches du pavé soient hautes masquent un peu la série de commande. Cela n’est clairement pas rédhibitoire. Les autres boutons placés sur le bandeau pilotent notamment le rétro-éclairage. Celui-ci est rouge, plutôt homogène, sauf sur les touches à double marquage. Mais cela est très classique. Le fait de pouvoir allumer individuellement est assez sympathique. Il y a trois niveaux d’intensité et la possibilité de l’éteindre complétement. L’USB est relativement bien placé, même si nous avons une petite préférence pour un placement latéral. Le bouton curseur situé juste à côté n’est pas d’une grande utilité, car en réalité, le clavier restera sur le polling rate le plus rapide. En revanche, la position BIOS est une très bonne chose quand on a trop joué avec la config (overclock loupé par exemple). A tous les coups, le clavier sera détecté.

Les keycaps sont recouvertes d’une peinture au toucher très doux. Il faudra souhaiter que ce revêtement tienne dans le temps, cela dépendra de l’acidité de la diaphorèse de son propriétaire. Les dites keycaps claquent un peu contre le châssis en alu. Cela produit un bruit un peu sec, mais en travaillant la frappe en fonction du clic sensible, on peut obtenir un résultat relativement honnête, clairement pas silencieux, mais acceptable. Il est à noter qu’en comparaison de notre Cherry MX Board 3.0, il est beaucoup plus audible. Il faudra aussi composer avec une barre Espace qui claque assez fort à la remontée. Enfin, nous retrouvons aussi les bruits de ressort sur les double-shots. Rien de bien méchant, mais c’est une constante sur le K70. La question de la fiabilité interroge sur certains forums. A priori, si la question mérite d’être posée pour le K95, le K70 a bien meilleure presse et semble ne pas connaître les quelques déboires de son grand frère.