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Casque Mionix Nash 20, page 3

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Publié le 31 Juillet 2014
Page: 3/4



Nous pouvons passer de suite à l’essentiel puisque, connexion en 3.5 mm, le Nash 20 se dispense de pilote et de tout support logiciel. En passant, juste une remarque, pourquoi le Nahs est-il affublé d’un 20 ? Peut-être en raison du spectre, mais le plus causant aurait été la dimension des HP, à savoir 50 mm. Cela dit, les voies du marketing sont impénétrables et il faudra que nous posions la question à Mionix quand nous les croiserons.

En tous les cas, sur le plan du confort, il n’y a rien à lui reprocher. En effet, les grandes sections de mousse à mémoire de forme réalisent un excellent travail, d’autant que le casque n’est pas trop lourd. Il aura été porté sur de longues séances, et jamais il n’aura été inconfortable. Il se place ici dans les tous meilleurs. De plus, les ouvertures des oreillettes sont grandes, et il faudra vraiment être équipé de paraboles pour ne pas être à l’aise. Il a, tout de même, le même défaut que tous les circum-auraux fermés, il y fait chaud. Le clamping est assez puissant, le Nash plaque donc correctement ses épaisses mousses contre la tête. Il tient donc très bien sur la tête, même si vous bougez fortement icelle sur un coup de colère. L’isolation est, en revanche, correcte sans plus. Il isole de façon relativement moyenne, il y a, à ce niveau, bien plus performant.

En ce qui concerne la prestation sonore du Nash 20, nous sommes séduits. En effet, de manière globale, c’est un casque à la restitution de bonne, voire très bonne qualité. Nous l’avons connecté à l’Essence One dans un premier temps. Dans ce cas de figure, il dispose d’une jolie rondeur au niveau des basses. Il parvient aussi à ne pas se laisser entraîner trop avant par ce DAC vivant et chaleureux. C’est corpulent, mais avec ce qu’il faut de retenue. La ligne de basse est profonde et dynamique, c’est un bel équilibre. En outre, elle fait preuve d’une jolie finesse. Le reste du spectre n’est pas moins bien traité. En effet, d’une part, on sent bien que le Nash, de par sa retenue, dispose d’une très bonne précision. A aucun moment, même sur des morceaux basseux à souhait, il n’aura manqué de précision. Il n’écrase absolument pas les médiums et les aigus. Les médiums sont puissants, francs, nets, ils ont de l’espace, du volume. Les aigus quant à eux sont propres, définis et bien maîtrisés, même si en comparaison de notre HE-500, ils semblent encore assez patauds. L’aération et l’ouverture de scène sont de bonne qualité, sans être exceptionnel. En effet, la prestation à ce niveau reste assez resserré, nous sommes loin de ce qui se fait de mieux… Mais à 10 fois plus cher.

En passant sur le Mini-I de Matrix, le Nash s’ouvre et renforce encore l’aspect de maîtrise qu’il avait avec l’Essence One. Il perd clairement de la force dans les basses, mais il gagne nettement en précision et en finesse d’ensemble. Les aigus sont ceux qui profitent le plus du passage de l’un à l’autre. Ils deviennent plus fins, plus précis, tout en montant en puissance. Les médiums perdent un peu de présence, mais cela est largement compensé par la présence de basses un poil moins profondes. En fait, le Nash est finalement ici plus neutre, plus fidèle. Ce qui confirme tout le bien que nous avons fini par penser de ce casque. Il possède une excellente qualité, cet aspect neutre qui lui permet de bien sentir les qualités ou défauts de la source. Du côté vidéo-ludique, le Nash reste égal à lui-même, à savoir clair, précis. Les dialogues sont bien restitués, bien au-devant. L’environnement suit le mouvement d’ensemble, précision, belle finesse. Sur notre scène test, les balles passent à droite et à gauche, les douilles tintent sur le sol. Bref, c’est propre et net. Les explosions sont rondes, suffisamment caverneuses pour que cela soit immersif. La bande son musical ne subit rien, elle est tout à fait audible, bien détachée, sans aucun écrasement. Bref du bon boulot. En jeu, le Nash est très informatif du fait de la restitution. Il est donc un excellent compagnon de jeu. Le micro est fort et clair. La coupure micro se déclenche en remontant la perche, ce qui est vraiment pratique. D’autant que le Nash dispose d’un clic audible informant du moment où le micro passe en mode muet. La molette est un peu fine, mais on la trouve facilement. Bref, ce casque est une ode à la simplicité et qui fonctionne fort bien. Il n’y a peut-être que son prix, 109 euros, qui puisse faire réfléchir un peu. Il est, certes, plus cher qu’une grande partie de la concurrence, mais il dispose d’excellents arguments, notamment du côté de la qualité de la restitution que nous placerions fort près d’un QH, pour donner une idée concrète.



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Marques : MionixMio