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Enceinte nomade Creative Muvo 10, page 3

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Publié le 19 Août 2014
Page: 3/4



La connexion s’établit simplement puisqu’il suffit normalement de l’appairer à la source nomade. Cela dit, bug étonnant, sur notre Lumia, plusieurs tentatives auront été nécessaires pour faire intégrer à notre téléphone qu’il n’était pas question d’une connexion exclusivement voix, mais aussi musique également. Cela est rapidement rentré dans l’ordre.

Au niveau de la restitution, honnêtement, nous attendions mieux de la part de Creative. En effet, non pas que la restitution soit moins bonne qu’avec d’autres enceintes nomades que nous avons eu l’opportunité de tester, mais la Muvo 10 ne tire pas partie de sa taille plus importante. Pour être clair, elle aurait pu profiter de plus de caisse pour sortir une ligne de basse supérieure à la concurrence qui ne dispose pas de tant de place. Il faut avouer que, dès la première lecture, ce qui ressort particulièrement est l’aspect aigu. Cette ligne du spectre est très audible, très en avant. C’est un peu le travers de toutes les enceintes portables Bluetooth. Pour le coup, avec la Muvo 10, c’est assez sec, voire même sifflant. Sorti de cette caractéristique, le reste du spectre est plutôt bon, honorable. Les médiums sont bien rendus, avec une mention spéciale pour les voix. Elles sont précises, nuancées et c’est à mettre au crédit de médiums assez fins et subtils. Cela étant, il est tout à fait audible que cette ligne manque de largeur. La ligne basse est assez peu profonde et corpulente. Toutefois, la Muvo reste, ici aussi, assez fine. Le dynamisme est honorable. Cela dit, d’un point de vue globale, l’ensemble est assez équilibré et, malgré les quelques faiblesses citées, l’écoute est assez agréable. Concrètement, bien plus qu’avec n’importe quel poste de radio de « l’ancien temps ».

En passant sur la connexion filaire et en lui imposant l’Essence One, la restitution proposée par la Muvo 10 effectue un petit pas qualitatif. De fait, la ligne aigue, forte et sifflante sur notre source nomade, reste importante mais perd un peu de la sécheresse quasi-agressive qui la caractérisait précédemment. Sur le reste du spectre, le rendu reste globalement identique si ce n’est un peu plus de profondeur sur les basses à mettre au crédit du DAC, chaud et généreux sur ce point. Il est préférable de lui garder une source chaude car, avec notre Matrix Mini-I, c’est trop frais et nous retrouvons donc une forme de dureté. Elle claque un peu, le DAC est trop dur et elle ne parvient pas à lui apporter de moelleux. Reste la question de la spatialisation qui n’est pas meilleure, ni moins bonne que toutes les enceintes que nous avons eu entre les mains. Elle est assez faible, elle manque cruellement de précision. Cela était, somme toute, largement prévisible, au même que la largeur de scène. Elle reste très proche et nous sommes bien loin d’une immersion complète.

De fait, de manière générale, nous pourrions dire qu’elle remplit le même office que toutes les autres. Elle n’a peut-être qu’un défaut relatif. Quitte à avoir une enceinte portable, quitte à ce que la qualité de son soit homogène, autant qu’elle soit compacte. Elle peine à justifier un peu sa taille plus imposante que la concurrence. Au niveau du tarif, nous restons sur le haut du panier sur le papier : 69.90 euros. La réalité est qu’il est possible de la trouver bien moins chère, autour de 50 euros. L’autonomie promise est à quelques minutes (dizaines) près là. Il sera possible donc de l’écouter pendant quasiment 8h.



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