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Casque Kingston HyperX Cloud, page 3

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Publié le 20 Août 2014
Page: 3/4



Au même titre que son clone le QH-90, l’Hyper X Cloud de Kingston délivre un bon confort. En effet, d’une part, le poids du casque n’est pas excessif. Il n’amène pas énormément d’appui. En outre, la mousse souple fait parfaitement office d’amortisseur. Du côté des oreillettes, le constat est identique. D’une part, le skaï est doux, agréable au contact. D’autre part, il est possible de le remplacer en fonction du ressenti de chacun. L’on pourra donc privilégier le confort ou l’hygiène. L’appui des oreillettes est bon, l’ouverture des écouteurs est assez grande sans être immense. Il est fort probable que de grandes oreilles frottent un peu les bords. Le clamping excellent. Il tient bien en tête, et pourra permettre quelques excentricités. C’est d’autant plus intéressant qu’il faut noter qu’avec la perche micro détachable, il peut se prévaloir d’une certaine polyvalence. Il pourra donc vous accompagner dans vos activités extra-ludiques. Ce clamping parfaitement géré apporte une autre qualité à l’Hyper X Cloud. Il isole bien, très bien de l’environnement extérieur. Etant donné le niveau d’isolation du Qpad, nous pouvons affirmer environ - 20 dB. C’est important et tout à fait sensible. Du coup, il a une belle carte à jouer côté immersion.

Côté du son, vous vous en doutez, nous retrouvons la patte Beyer. Ce qui revient en somme à dire que c’est tout simplement excellent. L’aspect fermé lui apporte une grosse profondeur sur la ligne basse. En effet, il est tout simplement du même acabit que le QH-90. Il est donc bien moins neutre que ne l’était le QH-85. Il dispose de corps, d’une belle profondeur sur la ligne basse. Elle est particulièrement présente, avec une puissance non négligeable. Cela dit, à aucun moment, elle ne vient interférer avec le reste du spectre. Ajoutons à cela que, malgré cet aspect fort en basse (vous remarquerez que nous n’utilisons pas le terme de basseux), l’HyperX, comme le QH-90, reste bien loin des restitutions à la mode avec une ligne de basse tellement présente qu’elle en devient pénible. Ici, c’est avant tout une rondeur et une profondeur nettes mais tout à fait agréables. Nous le disions, donc pas d’interférence avec le reste du spectre. Et pour cause, les médiums ne souffrent pas du tout, ils sont eux aussi puissants, précis et amples. Les aigus sont du même acabit, même s’ils n’ont tout de même pas la cristallinité d’un casque haut de gamme. Mais au final, sans en faire, c’est, au même titre, LE casque à avoir dans la tranche des casques à 100 euros.

Arrivé sur le Mini-I, c’est un vrai plaisir car les aigus qui étaient bons avec l’Essence One deviennent ici quasi-excellents. Les médiums suivent aussi le même chemin. L’HyperX profite bien de l’aspect frais du Mini-I pour libérer le reste du spectre. Il s’affine et s’amplifie et la restitution devient encore meilleure tout simplement. La spatialisation, dont nous n’avons pas parlé avec l’Essence One, est parfaite, la scène bien large, mais plus large sur le Mini-I de par la meilleure aération perceptible. Enfin, et nous conclurons sur le plan musicale, sur cette précision que nous avions déjà faite avec le QH-90, c’est un casque qu’il faudra canaliser. Par-là, nous entendons le fait qu’il est puissant, qu’il a une grosse pression et qu’il peut donc être usant si l’utilisateur n’est pas raisonnable sur le niveau sonore.

En utilisation vidéo-ludique, le Kingston Hyper X Cloud est un régal. En effet, nous avons une restitution de qualité. D’une part, la bande son musicale est bien présente avec une parfaite précision. Elle ne souffre aucunement de l’environnement, l’ensemble est parfaitement découpé. Le spectre bas est profond, ample et puissant, sans qu’il n’interfère avec le reste. L’environnement est précis, parfaitement précis et les douilles tintent, les tirs fusent dans une très bonne spatialisation. Les voix sont nettes, bien au-devant. La spatialisation, simple stéréo, est plus que convaincante. Bref, il n’y a rien à jeter, l’écoute est bonne, voire très bonne. Il n’y avait pas beaucoup à craindre, nous l’avons dit plusieurs fois, grâce au partenaire qu’a choisi Kingston. En jeu, le constat est identique. Les explosions sont dynamiques, puissantes et bien caverneuses. Le reste de l’environnement, moins travaillé que sur une bande-son de film, trouve là un excellent compagnon. Il fait d’ailleurs preuve d’une des toutes meilleures polyvalences, alliant facilité dans l’écoute musicale et dans les autres exercices sonores : jeu et film. Le micro n’appelle pas de critiques, loin de là. La voix est clairement retransmise.



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