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Souris Attitude One Rapira, page 4

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Publié le 08 October 2014
Page: 4/5



Indéniablement, la coque de la Rapira est connue, c’est une coque assez imposante. Mais si elle est conséquente, elle n’en reste pas moins qu’elle est plus qu’agréable. Il faudra toutefois plutôt composer avec des prises en main plutôt axées vers le claw et le palm. Pourtant il n’est pas impossible de la jouer finger. Il faudra juste accepter d’agripper une souris assez large, plus qu’une souris prévue véritablement pour ce type de prise en main. Il est clair que notre Kone Pure Optical a plutôt la taille fine à côté. En tous les cas, la partie droite de la souris dotée d’encoches amène à poser naturellement les doigts précisément à cet endroit. De fait, la main a tout de même une réelle tendance à s’allonger. Pour le reste, nous retrouvons largement ce que proposait une Naos, à savoir une sympathique douceur dans le revêtement. Reste à savoir s’il tiendra dans le temps, c’est un peu le défaut des soft touch et compagnie. Et elle est assez légère, ce qui participe d’une prise en main et d’un comportement facile. Bref, c’est une bonne souris pour les aficionados du palm.

Le fonctionnement des boutons est bon, mais nous ne sommes pas sur de l’Omron et cela se ressent un peu. Le déclenchement est assez dur, la course est assez ferme mais l’office est bien rempli. Il n’y a finalement pas de soucis. Les boutons de la partie gauche sont parfaitement bien placés. Leur largeur est un atout, en outre, comparativement, ils sont bien plus souples que les clics. Côté montée et descente des DPI, les choses se passent bien. En effet, ils ne sont pas situés trop en arrière, ni trop haut. Il faut quand même replier un peu le doigt mais nettement moins qu’avec certaines autres. Sur le point des boutons, ce n’est donc pas mal du tout. En revanche, la molette n’est pas à la hauteur. Nous l’écrivions déjà concernant la Naos, mais en comparaison, celle-ci était une Rolls. Celle de la Rapira est désagréable au possible, caoutchouteuse avec des crans peu marquées et imprécis. Mais le pire provient de la bande de caoutchouc crantée censée favoriser la préhension. Elle est glissante, n’accroche pas pour un sou, et il est assez fréquent que le doigt glisse sans que l’on sache trop si la molette a tourné ou pas. A priori, avec l’usure, l’aspect glissant de la bande tend à s’atténuer.

Le capteur est précis, fluide, il n’y a aucune critique à faire sur ce plan là. Par contre, nous restons dubitatifs quant au choix qui a été fait de bloquer les pas de DPI dans le soft. En effet, les pas proposées sont insuffisants et finalement gâchent un peu le fonctionnement de la souris. On ne peut pas choisir sa résolution, ce qui est très étonnant pour une souris de jeu. Nous avons tous nos petites habitudes en jeu. A la Ferme, nous l’écrivons souvent, 2000 est notre réglage et 2500 ne nous convient pas. Ce choix est incompréhensible car ce capteur est présent ailleurs avec des réglages par pas de 100. A ce niveau, Attitude One rate le coche.

En revanche, sur le chapitre de la glisse, les grands patins en téflon effectuent un excellent travail. Posée sur notre Func 1030, la Rapira glisse bien sans effort. Les arêtes des patins sont assez rêches et demandent à s’user un peu. Pour autant, la Rapira glisse en douceur. Le côté lisse du Func prévu pour la vitesse facilite la chose aussi. Si elle est assez sonore dans le déplacement, la Rapira est toutefois moins bruyante que notre Kone. Le niveau de résistance dans le déplacement est très contenu. Bref, c’est un couple qui va bien. Sur notre 9HD, c’est pareil, facilité, faible résistance sont les point principaux, les larges patins parviennent à générer un mouvement lisse malgré le gros grain du tapis. Là, aussi, c’est tout bon. Avec le Saitek, c’est tout souple et encore une fois presque sans résistance. La Rapira excelle sur l’exercice. Un niveau de résistance dans le déplacement est franchi en arrivant sur le Nova Winner III. Elle parvient toutefois à dissiper totalement l’aspect collant de début de mouvement que nous évoquons souvent à propos de notre vieux tapis. Enfin, sur tapis tissu, les choses se passent bien, même s’il y a plus de frottement. La douceur est au rendez-vous. De toutes les façons, nous n’en attendions pas moins de la Rapira au regard de ses origines et de ses larges patins téflon. Elle répond présente au défi posé.



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