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Souris ROCCAT Tyon, page 4

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Publié le 22 October 2014
Page: 4/5



La Tyon est bien plus grosse que notre Kone Pure, même si elle en reprend peu ou prou le design. Pour le coup, vous l’imaginez, étant donné que nous sommes sous le charme de cette Kone Pure, à notre sens, la référence des petites souris, nous allons retrouver des sensations connues, si ce n’est que la souris est plus massive. De fait, la prise en main est très facile d’une part, et consensuelle d’autre part. Elle accepte facilement tous les types de prise en main, mais il faut reconnaître que les boutons situés de chaque côté des clics sont accessibles que dans le cadre d’une prise en main de type palm. Pourtant nous avons globalement de grandes mains, mais la taille de la souris renforce l’impératif allongement de la main sur le corps de la souris. En effet, en claw ou en finger, les doigts peinent à les atteindre. Tous les autres, en revanche, sont pleinement accessibles. Le pouce trouve très naturellement sa place sur la petite plateforme de la souris. La courbure de la coque sur l’arrière est douce, elle vient se caler contre la paume. L’inclinaison de la souris suit le mouvement de la main. Nous sommes donc face à une « grosse » souris relativement transparente.

Au niveau des boutons, c’est plutôt une franche réussite. En effet, d’un côté, les clics, pourtant pas des Omron, sont agréables avec un déclenchement assez sec et une course plutôt courte. Le reste des boutons se comporte tout aussi bien. Il est à noter toutefois que le bouton bien nommé par ROCCAT « aileron de contrôle » est un peu trop en arrière pour être tout à fait accessible en diable. En outre, il est assez haut, il se sent assez nettement sous la naissance du majeur. Il n’est pas sensiblement gênant, loin de là, mais habitués que nous sommes aux coques sobres, il demande un peu d’habitude. En effet, ROCCAT explique que ce bouton peut s’activer et doit s’activer en déplaçant latéralement l’index et/ou le majeur. Force est de constater que si on s’y contraint, cela fonctionne plutôt bien. Mais comme préciser ci-avant, cela demande une modification des habitudes classiques. Les boutons, placés sur la partie latérale gauche, sont tout à fait préhensibles.

Il faut ajouter que le bouton du bas de la plateforme est, par défaut, affecté à l’Easy-Shift. Le pouce peut ainsi se combiner avec l’index, l’annulaire et le majeur pour doubler leur nombre et passer donc à 8. Et c’est surtout plus naturel que certaines combinaisons improbables. Mention tout à fait spéciale au joystick dont le fonctionnement est irréprochable. Il est d’ailleurs d’une grande aide dans un BF3 (nous ne sommes toujours pas passé au 4) puisque les gaz se gérant ici, vous pouvez vous concentrer sur la direction du véhicule. En revanche, si l’idée est bonne, elle demande tout de même de changer nettement sa façon de jouer. En effet, traditionnellement, pour le déplacement du véhicule, tout au moins l’accélération, les commandes étaient, en général, placées sur le clavier, sauf pour quelques PGM qui passaient et passent encore par un pad. C’est pareil avec la commande de la tourelle, en général, cantonnée sur les axes de la souris. De fait, il est possible, évidemment, de tout déplacer mais il faut réapprendre un peu à jouer. Cela dit, le coup est fondamentalement rapidement pris. Du côté, hélico/avion puisque c’est aussi un des exemples donnés, c’est plus facile, car la gestion de la hauteur/poussée demandait un surplus de touches côté clavier qu’il est bien agréable de rapatrier sur la souris et surtout sur un joy analogique. Bref, de manière générale, ce X-celerator est pertinent.

Le capteur qui équipe la Tyon est un capteur connu chez ROCCAT. Il s’agit du Pro-Aim R3 que l’on retrouve à la fois sur la Kone XTD, la Kone Pure (classique et Color). Il propose, comme souvent, trop de DPI puisqu’il ne propose pas moins de 8200 DPI. C’est largement suffisamment pour le quotidien et surtout pour le commun des mortels. ROCCAT ne se lance pas (trop) dans la course aux DPI, comme d’autres qui lancent des capteurs 16000 DPI, dont l’intérêt reste à prouver. En tous les cas, ce Pro-Aim fonctionne bien, de façon rapide et lisse. Il est monté depuis un certain sur d’autres séries, les retours de fiabilité ne sont pas mauvais. Loin de la première série des Kone équipée des capteurs Phillips. Là, c’est tout bon.

Au niveau de la glisse, il faut tout de même reconnaître que cette Tyon est un peu lourde. Cela plaira à certains, Manti par exemple en tête qui apprécie les souris dont le poids atteint celui d’un âne mort. Cela dit, malgré tout, la Tyon posée sur le Func 1030 glisse facilement, presque aussi bien qu’une M65 dont la glisse est excellente. On ressent un peu plus le poids et il y a automatiquement plus de frottement, donc de résistance, mais le niveau reste très faible. Avec le Steelseries 9HD, nous avons encore un bon résultat, le niveau de résistance est identique. Toutefois, la Tyon dissipe bien le grain du tapis, et le déplacement est très lisse. Indéniablement, un tapis rigide s’accommode bien de la Tyon. Arrivée sur le Saitek Cyborg, le comportement est excellent. D’une part, elle était déjà douce avec les autres, là, c’est encore mieux et encore une fois, il y a peu de résistance. En fait, les patins sont les mêmes au niveau du dessin que ceux d’une Kone qui était déjà une bonne glisseuse. Et de par l’augmentation de la taille de la Tyon, ils ont eux aussi croîts en taille. Elle réalise un bon travail sur le Nova Winner III aussi. Elle parvient effectivement à éradiquer l’aspect collant que nous regrettons sur ce tapis, mais il aura fait son temps (il attaque maintenant sa treizième ou quatorzième année). Enfin, sur notre petite série tissu, la Tyon frotte un peu mais cela s’effectue dans une belle douceur. En fait, il n’y a rien à dire, malgré un poids un peu conséquent, elle glisse très bien et très facilement.



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Marque : ROCCAT