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Souris Aorus Thunder M7, page 4

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Publié le 22 October 2014
Page: 4/6



La Thunder est une souris courte, haute, finalement assez tassée dans la longueur. De fait, elle va demander un peu d’adaptation à son côté bombée et sa relative hauteur. De fait, la main peine un peu à s’allonger, même si l’arrière court permet de bien la caler contre la paume. Elle a une vraie prédisposition pour le claw et le finger, le palm grip n’est pas impossible mais les doigts sont un peu trop hauts pour que la prise en main soit vraiment confortable. La plateforme de plexi à droite, pourtant assez raide puisque très droite, permet une bonne saisie. L’annulaire vient naturellement se placer sur la plateforme que celle-ci forme. La partie plane de cet empiècement ne pose pas de problème puisque le petit doigt peut facilement enserrer la souris. Au final, elle n’est pas inconfortable du tout, mais n’est pas franchement prévue pour que l’utilisateur la joue palm.

Au niveau des séries de boutons, il faut préciser que la Thunder est face à une concurrence musclée. En effet, dans les souris destinées spécifiquement aux MMO, nous trouvons notamment la Naga de Razer, la Logitech G600 et la Mad Catz MMO, entre autres. Ce ne sont pas des lapins de six semaines non plus. Du coup, la concurrence est plus que rude. En tous les cas, pour en revenir à notre Thunder, force est de constater que les boutons de jeu ne sont pas mal placés du tout. Tous les boutons, côté gauche, sont facilement préhensibles, d’une part, et physiquement bien séparés, d’autre part. De fait, sous le pouce, il n’est pas difficile de les repérer. Leur déclenchement est assez ferme pour que l’on puisse passer le pouce dessus afin d’être certain de son choix de bouton. La course est très courte. Les deux placés le long du clic sont tout aussi préhensibles, en revanche, pour jouer avec, ils demanderont à quitter le clic gauche. Il faudra donc être prudent sur leurs assignations en jeu, afin de ne pas se trouver confronter à un choix cornélien : continuer à tirer ou… Au-delà de cet aspect, il n’y a vraiment rien à leur reprocher. Les clics sont très sympathiques, Omron oblige. Sur ce plan-là, c’est le sans faute. Par contre, les boutons de DPI sont vraiment trop en arrière pour être activé en jeu. Il faut pratiquement lâcher la souris pour aller changer le niveau. Ils sont donc quasi inutilisables en jeu. La molette, quant à elle, est bonne, sans être excellente. D’une part, elle est lisse mais suffisamment adhérente, ce qui n’est pas toujours le cas, la Rapira pourra en témoigner. D’autre part, les crans sont juste assez marqués, même s’ils sont tout de même suffisamment sensibles. Le défilement n’appelle pas de critique. En revanche, le fait qu’elle ne soit pas pleinement suspendue et que le châssis passe sous la molette risque fort de transformer l’interstice en ramasse-miettes.

Le capteur propose donc 8200 DPI, c’est beaucoup, encore une fois, beaucoup trop pour nous. Comme nous le précisions dans la présentation, Gigabyte ne donne aucune information sur l’origine du capteur. Cela dit, comme souvent, si nous ne nous prononçons pas sur la fiabilité, il propose un fonctionnement tout à fait normal. Il est, bien évidemment, fluide mais aussi réactif et précis. Il aura donné toute satisfaction le temps de ce test.

Nous voilà donc arrivés au chapitre de la glisse. La Thunder, posée sur notre Func 1030, glisse aisément, plus même que notre Kone du quotidien. Les grands patins avant et arrière effectuent un bon travail, ainsi que l’unique patin latéral. Ce qui est, somme toute étonnant, en mettre deux pour la symétrie aurait été certainement plus pertinent. Cela dit, la Thunder glisse bien, dans une quasi-absence de résistance. Avec le 9HD, la glisse est très facile, sans résistance. Cependant, la Thunder répercute énormément le grain du tapis, c’est particulièrement rugueux et même bruyant. Nous retrouvons un peu plus de résistance dans le déplacement en passant sur le Saitek Cyborg. Mais, ici, la douceur est bien présente. C’est plutôt le couple à privilégier. La Thunder se rit du Winner Nova III puisqu’elle se déplace sans retenue et surtout sans l’aspect collant spécifique à notre vieille carpette. Il est à noter toutefois que la résistance dans le déplacement monte crescendo. Avec un tissu, pourtant traditionnellement plus sujet au frottement que les rigides ou semi-rigides, nous n’avons pas plus de résistance qu’avec le Nova, preuve que la Thunder se sort très bien de l’exercice. En résumé, elle glisse de belle manière, pas d’inquiétude de ce côté.



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Marque : GIGABYTE