Portable Apple MacBook Pro 13.3, page 3

Une légère fente, taillée dans l’aluminium, est parfaitement usinée permet d’ouvrir facilement l’écran. Il s’agit d’un écran Retina de 13,3" affichant une résolution de 2560 x 1600 pixels, et qui représente un des gros arguments de vente d’Apple. Il est recouvert d’une fine dalle de verre qui apporte une finition impeccable, mais qui sera sensible aux reflets. L’assemblage avec la coque en aluminium est quasiment sans bord. Un fin bourrelet en caoutchouc encadre l’écran et le protège lors de sa fermeture. Exit les larges bordures disgracieuses qui viennent traditionnellement encadrer l’écran.

L’affichage reprend les points forts souhaités par Apple qui, là aussi, est un sujet de discorde. Nous ne chercherons pas à départager les pour des contre, mais simplement à donner nos impressions. Doté d’une dalle IPS fabriquée par Samsung, elle est homogène et a une bonne intensité lumineuse. Les couleurs sont vives et le rendu, s’il n’est pas tout à fait juste pour un professionnel de l’imagerie, est assez flatteur. C’est justement sur ce point que se cristallisent les critiques des détracteurs du Retina.
Nos sessions de surf ont été plutôt agréables avec notamment une clarté d’affichage des polices qui est excellente. Elles sont très nettes, il en découle un réel confort d’utilisation. La charnière de l’écran, dont nous avons déjà vanté les qualités, abrite sur toute sa longueur une bouche d’extraction d’air. C’est un système ingénieux désormais copié par d’autres qui permet d’extraire furtivement l’air chaud avec une très discrète intégration presque invisible pour le quidam.

On termine cette présentation en s’intéressant au palmrest de conception unybody, savoir-faire développé par Apple sur MacBook Pro depuis 2008. Là encore, la sobriété est de mise et les finitions impeccables.
Les changements apportés à cette version 2013 sont minimes. L’excellent clavier, rétroéclairé en blanc à intensité réglable, est toujours de la partie et ses qualités sont intactes. La frappe est un régale l’espacement des touches (3 mm) malgré le format 13,3’’ permet une frappe précise. La course des touches est semi-longue et offre un bon retour dynamique. Pas de doute, Apple a su garder intact ses qualités qui comptent sans nul doute, parmi ce qui se fait de mieux sur le marché.

Les fonctions classiques de réglage de la machine sont présentes comme : l’intensité lumineuse de l’écran ou des touches du clavier, le réglage du volume ainsi que les traditionnelles fonctions multimédias. L’essentiel est là, sans fioriture à l’image du reste.

À noter : le bouton de mise sous tension, auparavant en aluminium incrusté, a disparu au profit d’une touche standard située sur le clavier. Autre petit détail, le changement du bouton, sur la tranche côté gauche, qui permettait d’indiquer l’état de la charge de la batterie grâce à d’astucieuses petites LED incrustées dans l’aluminium ; il a purement et simplement disparu. Ces deux modifications sont probablement des détails, mais leurs disparitions laissent à penser que, même chez Apple, la chasse au coût de fabrication est menée.

Le trackpad a subi un sérieux lifting même si cela ne saute pas aux yeux. En effet, afin d’améliorer la glisse, il est complètement recouvert par une fine plaque de verre traité. Comme d’habitude, il est monobloc, les clics sont précis et sans jeu. Alors là où parfois la concurrence néglige ce point, force est de constater que nous nous trouvons devant la Rolls-Royce du tackpad. Il est réactif, multi touches et son usage est particulièrement intuitif. Notamment sous OS X, où son utilisation a été optimisée afin de tirer pleinement parti de ses possibilités.

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