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Souris Corsair Gaming M65 RGB, page 4

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Publié le 17 Novembre 2014
Page: 4/5



La M65 était une souris bien née et elle le reste. En effet, malgré un look assez différent, elle propose une prise en main relativement consensuelle. Si elle accepte une prise en main de type palm, ce n’est pas franchement ce qu’elle préférera même si cela reste possible. En effet, la taille relativement contenue de la souris risque d’être un peu handicapante pour de grandes mains. Mais, encore une fois, cela reste tout à fait possible. Il y aura un petit manque côté arrière de la coque qui peinera à venir en appui sur la paume. En revanche, en claw ou en finger, c’est très bon. Elle est faite pour cela et cela se ressent. Si le look est assez tranché, pour le coup, elle ne demande pas d’adaptation particulière. En revanche, et c’était déjà le cas avec la M60, l’arrière tronqué de la coque est sensible contre la paume. On ressent assez nettement l’arête droite de la coque, ce n’est pas gênant, ni même rédhibitoire, mais c’est suffisamment sensible pour être remarqué. Cela dit, elle reste d’une excellente ergonomie, d’autant que Corsair a corrigé un petit défaut que nous n’avions pas remarqué sur la première version. Mais le fait de l’avoir modifié sur notre version d’aujourd’hui permet de s’apercevoir que finalement, un des boutons n’était peut-être pas si bien placé que cela.

En effet, si du côté des clics, il n’y a pas plus de critiques à faire qu’avec la M60. Ils sont bien sous tous rapports, course courte, déclenchement ferme et souple à la fois. Du côté des boutons latéraux, il est très sensible que Corsair a reculé le bouton Sniper et que, par conséquent, il est bien mieux là où il est aujourd’hui. En effet, il tombe parfaitement sous le pouce. Il ne demande pas à avancer le pouce comme, finalement, le demandait un peu la M60. C’est donc encore plus facile et il devient un vrai outil en jeu…enfin pour ceux qui auraient besoin de ralentir la rapidité de déplacement dans la lunette (ce qui est notre cas….Nous jouons plutôt bourrins, support et heavy en fait). Les autres boutons étant placés juste au-dessus, le constat est identique, ils sont parfaitement préhensibles, mais auraient peut-être mérité un peu plus de largeur. La molette de la M65 est bonne. Les crans sont nets, le défilement est souple, elle réalise un bon travail. La bande de caoutchouc crantée procure une bonne adhérence.

Du point de vue du capteur, nous avons suffisamment de DPI pour toutes les utilisations : 8200 DPI. Ce qui, au final, est beaucoup trop, sauf peut-être pour quelques extraterrestres à la rapidité inhumaine. En tous les cas, il est fluide, réactif, bref, un capteur comme on en voit maintenant bien souvent. A priori, 8200 DPI et 30 G d’accélération, cela ressemble fort à un Avago 9800, sans que pour autant, nous puissions être catégoriques. De fait, il se prête aussi bien au jeu qu’au quotidien.

Du côté de la glisse, nous avons une souris équipée de cinq patins de téflons. La M65 White est aussi assez lourde, notamment avec la présence des masselottes. En ce qui nous concerne, elle se porte bien mieux sans, voire même sans les vis support. Ainsi allégée, sur notre Func 1030, la glisse est rapide, lisse, sans résistance. Mieux même qu’avec notre Kone quotidienne. Avec le Steelseries 9HD, le résultat est très proche, la M65 parvient à, en plus, amortir le gros grain. Du coup, là aussi, il n’y a pratiquement pas de résistance. Les deux tapis constituent de bons compagnons. Avec le Saitek Cyborg en silicone, il y a un peu plus de frottement, on franchit un petit cap en termes de résistance. Mais du côté de la douceur, c’est le sans-faute. Idem sur le Nova Winner III, la M65 ne parvient pas à dissiper totalement le petit aspect collant du tapis, mais cela reste vraiment performant. Enfin, sur le tissu, la douceur est au rendez-vous, avec une excellente lisseur, mais cela s’accompagne inévitablement de l’important frottement inhérent à cette matière.



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