Kit clavier / souris Gamdias Ares, page 2

Le clavier fait valoir, malgré un positionnement tarifaire doux, une finition correcte. C’est notamment visible sur la coupe basse du capot clavier, elle n’est pas absolument parfaite, mais c’est la seule. Les autres sont nettes. Côté matière, c’est un poil cheap. Le clavier emploie massivement un plastique granuleux mat, il n’est pas d’une parfaite qualité. En effet, à la lumière, on repère assez facilement des différences de teinte dans le plastique, il n’est pas parfaitement homogène. Cela dit, de manière général, cela reste acceptable, n’oublions pas que nous sommes sur un produit résolument entrée de gamme. En ce qui concerne la souris, c’est plutôt pas mal. D’une part, la finition se place un cran au-dessus du clavier puisque celle-ci est franchement de bon aloi. D’autre part, au niveau des matières, elle est en grande partie recouverte de soft touch et les parties plastiques dures sont de meilleure qualité que celles du clavier. Bref, sur ce plan, sans être au top, loin de là, c’est assez satisfaisant.

Le clavier opte pour le look Gamdias, nous allons donc retrouver des lignes tendues et des coupes à la serpe. Il s’agit d’un clavier au layout US, il sera normalement disponible en layout ANSI. Les touches sont au profil haut, mais nous ne sommes pas sur du mécanique. Il est question de membranes. Ainsi, l’Ares se pare d’un petit bloc de touches, trois, sur la gauche. Il s’agit de touches spécifiques : la première permet de gérer le comportement du rétro-éclairage, le deuxième d’enclencher le mode flèche sur les WASD et la dernière un mode de tir particulier. Clairement, le clavier est prévu pour une utilisation spécifique gaming. .Le marquage des touches est assez sobre, quoiqu’assez large et écrasé. Il n’est pas pour déplaire. La barre Espace opte pour une courbure nette sur la tranche inférieure. L’Ares se dote aussi d’une touche Fn qui permettra d’aller activer les fonctionnalités réparties un peu partout sur le clavier.

Le pavé numérique et le bloc flèches sont classiques. Une fenêtre rectangulaire tout en longueur, placée au-dessus du pavé numérique, accueille les diodes d’indication : Verr Num, Caps Lock et Scroll Lock. Celles-ci sont accompagnées des sigles de la marque. La ligne de fonction est doublé de commandes multimédias, l’Arès propose à peu près tout : morceau suivant, morceau précédent, lecture/pause, gestion volume. Mais il a aussi prévu quelques raccourcis : navigateur, mail, calculatrice et blocage de la touche Windows. Cela dit, le plus marquant concernant ce clavier reste les deux blocs de touches supplémentaires placés sous les touches alphanumériques. Nous avons donc deux blocs de trois touches qui serviront donc aux macros. Entre iceux, le logo rétroéclairé Gamdias apporte la touche déco. Sous le clavier, trois patins sur l’avant de caoutchouc gèrent la partie stabilité sur le bureau aidé de deux pattes de surélévation caoutchoutées sur l’arrière. La plaque est intégralement ornée du logo de la marque. Des canaux de passage des fils complètent l’ensemble. Ceux-ci sont prévus pour le passage du fil de la souris, un peu de câble management à ce niveau ne fait jamais de mal. Pas moins de 6 sorties seront possibles.



Passons donc rapidement à la souris. Celle-ci fait appel à une coque assez classique, ambidextre. Ce dernier point n’est pas un mal, car bien souvent les purs et vrais gauchers sont un peu laissés de côté. La coque a une courbure assez prononcée à l’arrière. Nous y retrouvons le logo translucide de la marque. La partie centrale de la coque ne fait qu’un avec les clics. Une fine fente sépare physiquement les clics et intègre le bouton de passage des DPI (sur une boucle de répétition) et la molette. Celle-ci est identique à tous les modèles de la marque que nous avons testés de Gamdias. Elle est donc en plexi avec une bande de caoutchouc nervurée. Le clic gauche porte un R gris. Aspect ambidextre oblige, les côtés droit et gauche sont identiques et symétrique. L’un comme l’autre ne portent qu’un simple évidement pour faciliter la préhension. Ils portent aussi un unique bouton, gris et tout en longueur. Il sera bien difficile, a priori, de le rater vu la place qu’il occupe juste sous l’arête. La partie avant accueille le départ, centré du câble, avec encore de petites attentions esthétiques : plastique orne de carré et de lisérés. En retournant la souris, nous découvrons une trappe circulaire qui accueille les masselottes de la souris, un capteur optique, mais aussi et surtout deux patins de téflon, particulièrement fins mais qui occupent quasiment toute la largeur de la souris.

Au niveau de la technique, le clavier est donc un full membrane qui devrait donc être globalement plutôt silencieux. Il est rétro-éclairée avec trois couleurs. Il dispose d’un N-Key Roller sur 19 touches maximum. Il sera exploité par l’intermédiaire du soft Héra. Il dispose entre autres d’une fonction tir en continu grâce à la présence d’une touche spécifiquement prévue pour cela. Il est construit avec un procédé structure quatre couches. Les dimensions sont les suivantes : 477 X 185 X 29,5 mm pour un poids de 863 grammes. La souris, quant à elle, embarque un capteur optique de provenance, a priori, inconnue, dont le niveau de DPI maximum atteint 2500 DPI. Elle accueille à son bord une puce mémoire de 64 Ko. Le polling rate peut se caler à 1000 Hz. Les switches, classiques non pas des Omron, ont une espérance de vie de 10 millions de clics. Le câble en simple caoutchouc se termine par un USB plaqué or. Elle propose les dimensions suivantes : 129 X 66 X 40 mm, soit tout à fait dans la norme, pour un poids de 82 grammes sans les quatre poids de 5 grammes chacun.