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Souris Corsair Gaming Sabre, page 4

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Publié le 23 Décembre 2014
Page: 4/5



Si la Sabre a un look assez plaisant, elle dispose aussi d’une ergonomie assez facile. Elle se glisse facilement dans la main. Son aspect le plus marquant est une relative largeur. En effet, elle est certes dotée de plateforme afin de reposer le pouce et l’un des doigts, mais les encoches ne lui creusent pas beaucoup les flans. C’est donc très perceptible à la prise en main, surtout après avoir eu dans les mains notre Kone quotidienne. De fait, si elle n’impose pas particulièrement de prise en main, il est évidement que le claw grip, comme l’avait annoncé Corsair sur la boîte, est la prise en main adéquate. Cependant, elle ne délaisse pas le finger, ni même le palm. Pour un bon palm, elle est en revanche un peu trop plate, la main s’étale un peu trop. En tous les cas, une chose est sûre, elle ne demande pas de temps d’adaptation particulier. L’utilisateur met la main dessus et son côté consensuelle, malgré un look marqué, fait le reste.

Comme nous l’avons dit en description, la Sabre se pare de switches Omron du côté des clics. C’est, à l’heure actuelle, ce qui se fait de mieux. Cela apporte donc un fonctionnement irréprochable, le déclenchement est comme il faut, tout simplement, la course est assez courte. Pas de souci. Le large bouton situé derrière la molette est plutôt bien accessible. C’est d’autant plus facile qu’habituellement, à cet endroit, bien souvent, ils sont doublés. Un seul et unique simplifie la tâche. Les boutons latéraux sont eux aussi bien placés et parfaitement préhensibles. De bonne taille, ils sont faciles à identifier et tombent bien sous le pouce. En revanche, même si nous sommes moins sous le charme des deux boutons ajoutés sur le clic gauche, il n’en reste pas moins que leur fonction spécifique dédié au passage des DPI à la volée rend le fonctionnement moins primordial. Car, il faut avouer que l’aspect basculeur du bouton n’est pas des plus communs, ni pratiques. S’il marche bien vers l’arrière, il est moins accessible vers l’avant. Cela dit, comme nous venons de le dire, les DPI ne se changent pas tous les quatre matins. De fait, ce n’est absolument pas un défaut rédhibitoire. La molette est, quant à elle, tout à fait correcte. Certes, elle n’est pas en alu, certes elle possède un défilement assez dur, mais les crans sont marqués. Et surtout, elle propose un fonctionnement irréprochable. Elle avance aussi un argument esthétique bien sympathique. Elle est suspendue, traversée et maintenue que par son axe, du coup, elle profite bien du rétroéclairage.

Pour ce qui est du capteur, optique, 6400 DPI et donc Avago S3988, soit peu ou prou, l’un des meilleurs fabricants, garantissent un fonctionnement optimal. Il n’y a pas de souci particulier que ce soit pour travailler ou pour jouer. Il est tout à fait fluide, réactif. Il ne décroche que dans des conditions qui n’ont plus rien d’humain, ni de commun. Et encore, une fois, même si Corsair ne cède que relativement aux sirènes du marketing avec un niveau de DPI « acceptable » de seulement 6400 DPI. Mais encore une fois, c’est toujours trop.

Sur le plan de la glisse, poids léger et grands patins de téflon sont normalement la garantie de la facilité. Ainsi sur notre 1030 de Func, il y a bien un petit niveau de résistance plutôt bienvenue qui permet d’éviter la vraie savonnette, mais de manière générale, l’ensemble reste très facile et doux. Sur le Steelseries 9HD, les grands patins, répartis largement sous la souris, phagocytent totalement le gros grain du tapis. Elle se meut donc dans une belle douceur, sans plus de résistance qu’avec le Func. Sur le Saitek Cyborg, la Sabre s’épanouit plutôt pas mal car elle est encore plus fluide que sur nos deux rigides. D’habitude, nos tests mettent en avant les rigides, et là, clairement la Sabre glisse toute seule dans une superbe lisseur. C’est vraiment un excellent couple pour celui qui recherche une glisse sans résistance. Arrivée sur le Nova Winner III, là aussi, elle fait valoir un bon niveau de glisse. Elle parvient à dissiper l’aspect collant de début de mouvement, et même si la résistance monte clairement d’un cran, au final, c’est toujours bien peu. Sur le tissu, toujours le même constat, la Sabre est facile. De fait, au niveau de la glisse, la Sabre met en avant un beau côté affûté…



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