EN DIRECT en ligne connexion / inscription
Connexion

Surnom/Pseudo
Mot de Passe :

[ Vous avez perdu votre mot de pass ? | Devenir membre ]

×

Intras Tonino Lamborghini Quantum HL-01, page 3

Article
Rédigé par
Publié le 14 Janvier 2015
Page: 3/4



L’HL-01 est un casque intra-auriculaire, il propose un confort du même acabit. Il faut s’y faire, certains y arrivent, d’autres pas. Nous l’avons essayé avec les embouts silicone mais aussi avec les embouts mousse à mémoire de forme. Le confort, en ce qui nous concerne, gagne avec les embouts mousse. Il faut même préciser qu’avec ce type d’embout, étonnamment, nous n’avons pas eu les mêmes travers qu’avec les intra que nous avons eu l’opportunité de tester. Dans ce cas de figure, le HL-01 permet d’éviter l’écueil des bruits de résonnance. Comme nous vous l’avons déjà dit, le problème des intra, c’est le fait que certains bruits internes deviennent très audibles du fait des canaux auriculaires bouchés. Là, le HL-01 n’est pas atteint de ce souci, a priori, pour deux raisons ; la première parce que, vous allez le voir, le son est de très bonne qualité, et la deuxième, parce que malgré tout, les embouts à mémoire de forme laissent passer un peu d’air. En tous les cas, il faudra accepter le fait d’avoir un truc enfoncé dans les oreilles. Très honnêtement, si le soir, devant le pc, ce n’est pas la panacée, il n’en reste pas moins qu’au quotidien, à trimballer, au sport, dans les transports, c’est nettement plus pratique. D’une part, un intra est léger, peu encombrant, tient bien dans les oreilles, permet de courir, rouler sans être gêné.

En ce qui concerne la restitution, nous l’avons dans un premier temps utilisé sur nos sources nomades, à savoir notre Lumia et notre IPod. Sur notre Lumia, c’est tout simplement bluffant. Très sincèrement, quand nous avons reçu l’HL-01, nous étions quelque peu dubitatifs. Le fait de badger un casque avec la marque Lamborghini nous laissait un peu sceptique sur le résultat. Là, globalement, c’est simple, c’est excellent, franchement excellent, une fois passé par une petite égalisation. Celle-ci reste toutefois très raisonnable. Sur le Lumia, il épate par une précision de grande qualité. Le spectre est très découpé, très net. Les basses sont percutantes, profondes, sans l’être trop (c’est là que se joue l’égalisation afin de redonner un peu de corps), les médiums sont puissants, amples et chantants. Le dynamisme est franc et d’une superbe attaque. Enfin les aigus attaquent avec force, vie et finesse. C’est simple, sur notre source nomade, nous n’avons jamais eu un intra d’aussi bonne qualité. C’est un régal à utiliser. Nous l’avons utilisé sur nos courses de la semaine, il est suffisamment bon pour profiter d’une excellente restitution, au point où l’on sursaute sur certains morceaux que l’on redécouvre totalement. Sa compatibilité avec les choses à la pomme nous a fait ressortir notre vieil Ipod 3G, histoire de voir ce que cela donne. D’une part, d’un point très concret et pragmatique, cela donné accès à une vraie utilité de la télécommande. En effet, sur notre Lumia, elle ne sert à rien, mais c’était évidemment le risque. D’autre part, sur le plan de la restitution, c’est là aussi très performant. Les basses possèdent une belle dynamique avec une parfaite profondeur, ronde, précise, sans aller modifier quoi que ce soit dans l’égaliseur. Là aussi, nous profitons d’une belle précision, le spectre est très net, aucun chevauchement, aucune saturation, aucune imperfection, c’est chirurgical. Les aigus sont remplis et puissants, les médiums présents, amples. Bref, un excellent travail.

Sur le Mini-I, la restitution est un peu moins plaisante. En effet, si les basses sont vraiment présentes et agréables, il ternit un peu sa performance. Elles apparaissent un peu plus brutes. Le spectre côté aigus et médiums est un peu plat. Attention, cela reste quand même de très bonne qualité. Les médiums sont propres et assez amples pour que le casque soit considéré comme très bon. Les voix sont très nuancées et belles, avec un vrai respect du timbre. Toutefois, il faudra bien faire attention à la façon dont on positionne les canaux car le son peut en être relativement modifié. En tous les cas, s’il est moins à l’aise avec le Mini-I, il n’en propose pas moins la meilleure performance que nous avons eue avec un intra sur ce DAC.

Avec l’Essence One, la restitution s’amplifie, s’élève. Elle se densifie, tout le spectre reprend un peu de chaleur, mais il perd un peu en précision. C’est très audible sur les basses qui deviennent plus profondes mais aussi et surtout un peu plus brouillonnes, moins subtiles. Cela reste toutefois d’un bon niveau. Et si c’est un peu moins bien sur les basses, c’est plus vivant sur le reste médiums-aigus, toujours avec un beau respect du timbre des voix. C’est encore une fois une excellente performance.

Il est un point que nous n’avons abordé sur aucune des sources, c’est la qualité de spatialisation et la largeur de scène. C’est simple, c’est le premier intra que nous avons dans les oreilles qui est si pointu sur ces points. En effet, d’une part, la spatialisation est redoutable, précise en diable et presque trop nette car elle surprend parfois sur des morceaux pourtant écoutés régulièrement. D’autre part, la largeur de scène est impressionnante. De manière un peu caricaturale, un intra axe beaucoup sa restitution, un peu à la manière d’un canon, c’est très directif. Ici, ce n’est pas le cas, la scène n’est pas à la hauteur d’un excellent casque de salon mais elle peut largement en remontrer à certains autres. Elle immerge au milieu des morceaux et la précision du casque fait le reste. Enfin au niveau de la tenue lors de la montée en volume, c’est parfait. Au point où vous pourrez monter le volume jusqu’à s’abîmer les tympans sans que le casque ne donne de signe de faiblesse.

En utilisation vidéo-ludique, même si ce n’est pas forcément sa partie, le HL-01 ne démérite pas, loin de là, très loin de là. En effet, sa précision lui permet de rendre la scène test très vivante et très immersive. Certes, au niveau des basses, des grosses basses, explosions et grondements, ce n’est peut-être pas ce que nous avons vu de meilleur. Mais pour le reste, à savoir, l’environnement fin, c’est vraiment très fin. Les douilles chantent, les chaînes tintent, les claquements et les tirs percutent, les voix sont parfaites, la bande son ne subit pas la bande sonore filmique. Bref, c’est un excellent travail, excepté sur les basses qui manquent de profondeur et qui ne descendent pas aussi bas que l’on pourrait l’attendre sur une scène de film. Cela reste bien plus qu’acceptable, mais les infrabasses peinent du fait de la petitesse des membranes. L’HL ne peut agir comme un caisson avec une membrane de 30. En jeu, le constat est le même. C’est très bien, cela dit, il sera d’une aide relative car sans micro, ce n’est pas son domaine de prédilection.



Partagez :