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Souris T'nB Ergonomic Vertical Mouse, page 3

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Publié le 16 Mars 2015
Page: 3/4



Honnêtement, c’est la première fois que nous mettons la main sur une souris dite ergonomique. Il y a bien vaguement dans nos souvenirs une tentative, histoire de voir, il y a fort fort longtemps, un essai de trackball, mais en soi, rien d’exceptionnel dans l’absolu. Il faut donc avouer une méconnaissance crasse du sujet. Cela dit, une souris reste avant tout une souris. Il nous aura fallu réapprendre très nettement à manier une souris. Non pas que le mouvement ne soit pas naturel, au contraire, nous sommes face à une sorte de joystick. Pour être clair, et ceux qui auront jouer de la pelle à chenille le saurons plus que les autres, c’est le même type de commande que ces fameux engins de chantier.

Du coup, il y a évidemment un coup de main à prendre, si ce n’est que là, en cas d’échec, ce n’est pas le mur qui tombe. Evidemment, il n’est plus question de palm, de finger ou de claw grip, puisqu’il n’est plus question de souris traditionnelles. La prise en main est donc effectivement tout ce qu’il y a de plus naturel, un peu comme une poignée de main. La conséquence directe et immédiate de ce type d’ergonomie est qu’il faut se redresser sur le fauteuil pour être à l’aise. Il est effectivement impossible de la prendre en main, vautré comme il serait possible de le faire avec n’importe quelle autre souris. Pour le coup, d’un point santé et ergonomie au travail, le bénéfice est immédiat. Autre point imposé par la position de la main sur la souris, le mouvement ne s’effectue plus en grande partie avec le poignet.

Pour être concret, au jour le jour, nous avons une prise en main claw, avec fondamentalement peu de mouvements d’avant-bras voire pas du tout, la plupart des déplacements s’effectuent avec les doigts : avant-arrière soit bas-haut et avec le poignet/doigt pour le droite-gauche. Ici, ce n’est plus vraiment possible mais l’amplitude est limité, du coup, on se retrouve à travailler plus avec l’avant-bras qu’avec l’articulation du poignet. C’est un peu déroutant dans les débuts, mais au final, nous nous y sommes fait assez vite. Ensuite, il faut un peu réapprendre à se servir des boutons car ceux-ci, pourtant identiques à ceux d’une souris traditionnelle, sous-entendu dans la disposition, nous auront un peu perturbé. Pendant une ou deux heures, nous avons en partie réapprendre à se servir correctement de nos doigts. Normalement, nous ne sommes pas complétement manchots, mais là, les débuts auront été un peu laborieux. Nous avons tâtonné autour des boutons, ne commandant pas forcément celui qu’il fallait. Bref, vous l’aurez compris, le temps d’adaptation est assez important car l’habitude des souris traditionnelles est telle qu’il faut clairement désassimiler. Pour le reste, une fois le coup de main pris, c’est le cas de le dire, cela fonctionne plutôt bien. Pour autant, si cela fonctionne bien, il est un aspect que nous n’avons pas pu compenser : la perte de rapidité dans l’exécution des opérations. Nous sommes indéniablement moins rapides mais aussi moins précis. A priori, il faudra donc vraiment un moment avant d’en tirer toute la quintessence. Au-delà de cela, sur le plan du confort, nous nous sommes sentis à l’aise et confortablement installés avec cette TnB.

Du côté des boutons, nous n’en parlerons pas pendant bien longtemps. Ici, point de switches Omron, à l’image de la finition de la souris, c’est assez basique. Les clics sont corrects, les boutons du pouce aussi. En revanche, si la molette fonctionne correctement, ce n’est pas un modèle du genre. Le défilement est correcte, les crans très rapprochés et sensibles, mais elle est fine et peu rigide. Elle fera cependant le travail. Le bouton de DPI est placé tout en haut sous le pouce, c’est pertinent, mais vu les niveaux de DPI, il ne sera pas nécessaire d’y faire souvent appel. Et c’est tant mieux, car nous avons réussi à le coincer à plusieurs reprises pendant le temps du test.

Le capteur fait le boulot, il est assez précis et fluide pour ce qu’on lui demande de faire : assurer une fonction quotidienne. Il manquera certainement de quelques DPI pour quelques-uns, 1600 c’est assez juste. Mais en ce qui nous concerne, cela nous suffit. Nous avons même tenté l’expérience en jouant avec la TNB. D’une part, le capteur est assez réactif, c’est tout à fait jouable, la connexion sans fil ne présente pas de latence particulièrement notable. Comme nous le précisions ci-dessus, nous avons clairement perdu en précision, mais il semble évident qu’avec le temps, il serait tout aussi possible de jouer avec la TnB qu’avec notre Kone du quotidien.

Au niveau de la glisse, c’est tout à fait correct. La TnB glisse moins facilement que nos Kone et Zowie de tous les jours, mais ce n’est pas un parpaing non plus. Elle paie un peu sa relative lourdeur et des patins un peu fins. Sur notre Func 1030, le niveau de résistance est sensible mais elle est bien moins bruyante que nos deux habituelles. C’est aussi très lisse. Sur le 9HD, la glisse est un peu plus fluide, avec un niveau de résistance dans le déplacement notablement plus faible qu’avec le Func. Nous retrouvons un peu plus de rugosité du fait des patins fins et des gros grains du tapis. Sur le Saitek Cyborg, c’est un retour à la douceur avec un déplacement très lisse. La résistance s’établit à mi-chemin entre le Func, raide, et le HD, facile. La TnB ne passe pas très bien avec le Nova, ça colle, ça frotte, un mauvais couple. Enfin sur notre Noppoo tissu, pas de remarque particulière, le déplacement est tout doux, avec la résistance classique inhérente au tissu entrée de gamme. Elle passe donc nettement mieux sur le Qpad FX, plus satiné. Bref, de manière générale, sans exceller, elle fait le taf.



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