L'iBook est mort, vive le MacBook!
Rédigé par
Loki19
Publié le 14 Décembre 2006
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ERGONOMIE
Au niveau de l’encombrement, il
est clair que le poids se fait ressentir, surtout lorsque l’on vient
de l’iBook en version 12 pouces. Presque
2,4 Kg alors que les concurrents PC ne dépassent que très rarement
les 2 Kg, cela peut faire un choc. Cela dit, on oublie vite ce détail
compensé par bien d’autres, comme une finition toujours au top,
et même très largement supérieure à l’iBook.
Si c’est pour obtenir 400 grammes de moins mais perdre la fermeture magnétique
et autres apports, ce n’est pas la peine. Mais sachez qu’il est à la
limite de l’ultra portable, surtout quand on sait que la version 15,4
pouces du MacBook Pro pèse 2,54 Kg, soit seulement 150 grammes de plus,
pour une finition aluminium et une puissance supérieure (mais la question
du prix se posera alors).
Au niveau du clavier / touchpad, de très gros efforts on été faits.
Tout d’abord, plus aucun problème avec le touchpad, plus large,
plus agréable. Rien à signaler. Le bouton ensuite, nettement
plus silencieux que sur l’iBook. J’ai enfin appris à m’en
servir, tant le clic est inaudible. Bien joué sur ce coup là,
un sans faute.
Le clavier alimente les polémiques. On aime ou on déteste !
Pour les nostalgiques, sachez qu’il est de type « minitel »,
avec un espacement inhabituel entre les touches, et un toucher radicalement
nouveau. Perso j’ai été conquis. Il est plus agréable
sur l’iBook, et l’espacement entre les touches permet d’éviter
de coincer des saletés type miettes ou cheveux. Cela se nettoie bien
plus facilement. Cela dit, on est encore loin du confort d’un MacBook
Pro, offrant un touché plus feutré et surtout le rétro éclairage.
Petit détail amusant, pour éviter que le portable ne glisse,
il est évidemment muni de patins sous la coque. Mais ceux-ci ne sont
pas collés comme à l’habitude. Ils traversent la coque,
et sont donc très bien fixés. Vous ne pourrez pas les perdre
ni les arrachez. Le résultat est net, après de nombreux mois
d’utilisation, mon iBook devient bancal, et ce MacBook passé dans
les mains d’autres testeurs avant moi, avec des patins pourtant abîmés,
reste encore parfaitement stable.
DEMONTAGE
Sur l’iBook, rajouter de la ram était un jeu d’enfant,
mais changer le disque dur relevait de l’imaginaire pour la majorité d’entre
nous, vu qu’il fallait enlever toute la coque. Sur le MacBook, c’est
désormais la ram ET le disque dur que l’on peut changer très
facilement.
Il suffit d’enlever la batterie (même principe que pour l’iBook),
puis une équerre tenue par 3 petites vis cruciforme, et le tour est
joué. Vous avez accès au disque que l’on sort en tirant
sur une languette, et à la ram vis les leviers qui sortent une fois
l’équerre retirée. On peut difficilement faire plus simple.
Vous trouverez également ci-dessous une photo de la batterie du MacBook
comparée à celle de son prédécesseur. Elle est
plus large bien sur, et moins épaisse. Elle paraît néanmoins
occuper plus d’espace, sûrement la faute au Core Duo, qui consomme
bien plus qu’un G4, et qu’APPLE veux maintenir son argument d’autonomie
de 6 heures.
WINDOWS ON A MAC …
Pour son 30ème anniversaire en avril dernier, APPLE a lancé l’utilitaire
BootCamp, qui permet l’installation du logiciel d’exploitation
de Microsoft, Windows XP. C’est une excellente initiative, car désormais
le Mac est la seule machine permettant d’utiliser tous le systèmes
d’exploitation, et donc de faire tourner toutes les applications.
Evidemment le genre de photos ci-dessous risque de choquer les inconditionnels
du Mac, mais que voulez-vous. Cela rend parfois bien des services.
En revanche, physiquement, le Mac n’est pas parfait pour Windows. Le
clic droit s’effectuant via la commande crtl + clic (mais il faut ajouter
ce petit
freeware pour
cela, car sinon, pas de click droit sans souris), pareil pour les touches de
sons et luminosités,
via fn + touche, et bien d’autres.
L’iSight depuis quelques temps est supportée par Windows, ce qui
est une bonne nouvelle, mais la télécommande reste oubliée.
On espère fortement qu’APPLE va inclure de nouveaux drivers pour
permettre l’utilisation de ces accessoires, notamment dans la version
finale de BootCamp, qui sera incluse dans Léopard, le futur système
Mac OS X (10.5). A l'heure actuelle, il vous faut passer par plusieurs drivers
et patchs indépendants pour tout retrouver sur votre Windows...
Tout n'est pas rose au pays de BootCamp!
En effet, Windows est quand même très peu réactif comparé à Mac OS X sur
la même machine. Il doit donc être installé pour dépanner sur quelques programmes,
ou quelques jeux. En fin de compte, il est très peu utile sur le MacBook
qui n'est pas une machine de jeu. Car en cherchant bien, vous trouverez sur
Mac presque tous les logiciels que vous utilisiez sous Windows ou un équivalent.
De plus, la machine perd légèrement en autonomie, et parfois en silence.