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Souris COUGAR 200M, page 3

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Publié le 07 Juillet 2015
Page: 3/4



Il est toujours plaisant d’avoir sous les mains une nouvelle marque, cela prouve, même si le marché du PC n’est pas au mieux, qu’il n’est pas non plus fini. Cette 200M se place dans la catégorie des souris sobres, simples et faciles d’utilisation. Une souris de FPS en somme. Sa coque opte pour un design relativement consensuel. C’est relativement visible au premier coup d’œil. Pour le coup, vous l’imaginez, au niveau de la prise en main, elle va se couler sans difficulté dans la main. Elle ne demandera pas non plus de temps particulier d’adaptation. Elle se prête facilement au finger et au claw grip. Toutefois, en palm, elle aura un arrière un peu trop resserré pour être parfaitement confortable. En effet, elle manque d’un peu de rondeur. Cela dit, ce n’est pas impossible, ni inconfortable, c’est seulement sensible. Force de constater, enfin, que le revêtement est très doux au toucher, il évite, en outre, l’écueil d’être glissant. Sur les parties latérales, les stries participent de la bonne préhension. Bref, côté prise en main, pour 25 euros, c’est quasiment parfait.

Les clics, équipés de switches Omron, n’appellent pas de critique particulière. D’une part, comme toujours, le déclenchement est sec, mais souple. A priori, il est question ici de switches relativement souples. La course est relativement plus longue que la moyenne, mais cela n’enlève rien au bon fonctionnement. Les boutons latéraux sont un peu inégaux. En effet, si celui, placé le plus en avant, est bon sous tous rapports, celui, placé à l’arrière, semble un peu trop souple. Encore une fois, il n’est pas question de switches, plutôt de différence dans l’attaque réalisé avec le pouce. Ici, le pouce pilonne plus qu’il ne pousse, du coup, la sensation est franchement différente. Toutefois, sur le plan de la préhension, tous deux sont tout à fait accessibles. Le bouton des DPI est bien placé, ni trop haut, ni trop bas, il remplit parfaitement son office. Il ne demande pas à lâcher les clics pour être activé. La molette est correcte sans plus, c’est particulièrement visible en comparaison de la grande sœur que nous avons aussi reçu (nous en reparlerons dans le test suivant). De fait, le défilement est un peu caoutchouteux avec des crans peu marqués. Il y a, comme souvent, bien mieux. Au final, elle remplit cependant son office. C’est un peu regrettable car elle est large et l’accroche sur la bande de caoutchouc excellente.

Sur le chapitre du capteur, la 200M, si elle embarque un capteur simple, peu évolué technologiquement, il propose un fonctionnement tout à fait satisfaisant. En effet, il est fluide, tout à fait précis. Il ne décroche pas dans des conditions d’utilisation classique. Enfin, et en ce qui nous concerne c’est un point très positif, il ne met en avant un niveau de DPI de fou. Il reste tout à fait raisonnable avec 2000 DPI, niveau largement suffisant au quotidien, tant en jeu qu’en utilisation plus professionnelle. Enfin, cela permet de contenir le prix ; en évitant la surenchère technologique et par extension financière.

Dernier chapitre, celui de la glisse où la 200M réalise une très bonne prestation. En effet, les trois patins dont un immense, à l’arrière, permettent de plutôt bien supporter le poids de la souris. Il faut bien reconnaître qu’elle n’est pas si légère au regard de la configuration simple d’icelle. Pour le coup, posée sur notre Func 1030 XL, elle propose la même glisse que celle de notre Kone quotidienne. De fait, ce n’est pas aussi souple, ni facile qu’avec les dernières testées mais le déplacement reste toutefois facile et aisé. Il y a un petit niveau de résistance, histoire de ne pas proposer une glisse savonnette. Le niveau de douceur est excellent, les grains fins du côté précision et les patins de belle taille en sont à l’origine. Sur notre Steelseries 9HD, la 200M est encore plus facile, elle se meut presque sans résistance. La douceur est toujours au rendez-vous. La résistance dans le déplacement augmente très légèrement avec notre tapis silicone, le Saitek Cyborg. Cependant, comme avec les deux premiers, il n’y a que fluidité et douceur. Notre vieux Nova Winner III n’est même à la peine. En effet, la 200M ne subit pas l’effet collant en début de mouvement de ce dernier. Elle reste globalement égale à elle-même quel que soit le tapis sur lequel elle est posée. C’est très sensible avec notre Noppoo tissu puisque la qualité de la glisse reste globalement la même malgré tout, c’est-à-dire que nous retrouvons la douceur perçue avec les autres tapis, mais aussi et surtout un niveau de résistance contenu. Ce dernier point est assez révélateur puisque, de manière générale, avec le tissu, il y a une vraie augmentation des frottements et donc du niveau de résistance. Ce n’est pas particulièrement le cas ici. Bref, sur le plan de la glisse, aucun souci, elle fait parfaitement le boulot.



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Marque : COUGAR