Souris COUGAR 700M, page 4

Si le look de la Cougar 700M sort des sentiers battus, pour autant, vous allez le voir, elle propose clairement une prise en main facile et plus étonnant, franchement consensuelle. En effet, sa relative platitude permet de la placer où on le souhaite dans la main. Il n’y a pas de courbure particulière qui impose quoique ce soit. Ensuite, la plaque arrière, dont l’inclinaison est réglable va permettre de trouver l’inclinaison souhaité. Nous apprécions globalement les courbures prononcées sur l’arrière de la coque ; avec la vis à main, c’est possible. Soit elle reste assez à plat, et sera plus à l’aise avec une prise en main type palm, soit elle se redresse et viendra aider au claw et, à tout le moins, au finger. Elle accepte clairement les trois prises en main. Au regard du look, c’est plutôt un tour de force réussi, mais c’était aussi relativement prévisible puisque nous avions constaté globalement la même chose sur une R.A.T. Le design est de l’ordre de la relation de famille, cousin/cousine pour ne pas la nommer. En outre, il sera possible de la raccourcir encore avec la plaque dite Sport. Cela dit, si la taille entre la Sport et la Standard est différente et donc sensible sous la paume, cela ne change pas grand-chose à la prise en main. Elle vient toujours se caler contre la paume, c’est surtout l’inclinaison qui permet de modifier les choses et donc d’apporter un plus. En revanche, il faut reconnaître que le fait de présenter des arêtes presque partout implique obligatoirement un certain ressenti sous la main. Ce n’est pas du tout inconfortable mais tout à fait sensible dans la main. Mais le changement avec la rondeur quotidienne offerte par nombre d’autres est important.

Du côté des boutons, les switches Omron sont au rendez-vous. De fait, le fonctionnement est irréprochable. Nous avons là un clic ferme au déclenchement avec une course moyenne. S’ils sont assez plats, il n’en demeure pas moins qu’ils tombent parfaitement sous les doigts. Le bouton qui longe le clic est lui aussi parfaitement préhensible. Les boutons placés à gauche n’appellent pas non plus la critique, si ce n’est qu’ils sont assez anguleux. Nous nous sommes surpris plus d’une fois à presser l’arête plutôt que la tranche. Eux aussi sont assez fermes. Le bouton Sniper est à la fois pratique en jeu mais aussi bien placé. Il se trouve avec aisance avec le pouce puisque ce dernier vient se poser sur la plateforme où est situé le bouton. Le bouton des DPI n’est pas trop haut sur la coque. Il demande une gymnastique raisonnable pour être activé. La molette, quant à elle, même si elle ne fait appel aux matériaux les plus nobles, est, nous l’avons dit, d’excellente qualité. Au même titre que son fonctionnement. En effet, les crans sont solides, marqués et le défilement souple entre chaque cran. Elle demande un peu de poigne car elle est ferme, mais la sensation est vraiment à mettre parmi les meilleures. Elle est, en outre, large et du coup, très préhensible. Une excellente molette, c’est suffisamment rare pour être souligné.

Le capteur n’est autre que le capteur haut de gamme du moment. Il est question de l’Avago 9800 qui propose pas moins de 8200 DPI. C’est évidemment trop et bien assez puisque nous l’aurons utilisé à 2000 DPI, un niveau bien suffisant pour notre utilisation quotidienne. Pour le reste, le capteur est fluide, précis et réactif. Cela dit, nous l’avons déjà écrit car c’est loin d’être la première fois que nous croisons ce capteur. Il n’appelle aucune critique et ne semble pas plus subir les affres du temps en termes de fiabilité.

Reste le chapitre de la glisse où la 700M se comporte plutôt pas mal, malgré un poids somme toute conséquent. En effet, à 130 grammes, elle se place dans les plus lourdes souris que nous ayons eues en test. Pourtant, sur le Func 1030 XL, elle se meut avec une belle facilité, dans une relative absence de résistance. Elle est un peu plus facile que notre Kone de tous les jours. Le côté précision, lisse comme une peau de bébé, apporte une notable douceur dans les mouvements. Si la douceur perd un peu de sa superbe avec le Steelseries 9HD et son gros grain, le frottement reste toujours aussi peu perceptible. Elle glisse avec aisance. Sur notre Saitek Cyborg, c’est la même chose, facilité, douceur sont au rendez-vous. Pour le coup, sur nos trois premiers tapis, la 700M est tout simplement excellente, il glisse avec juste ce qu’il faut de menue résistance, histoire de ne pas donner l’impression (désagréable) d’être trop savonnette. Même sur notre Winner III de Nova, elle se comporte très bien. Elle subit un peu l’aspect de notre vieux tapis : il « colle » un peu en début de mouvement. C’est sensible ici, elle ne parvient pas à égaler les meilleures, mais cela reste de l’ordre de l’acceptable. La douceur est toujours présente. Evidemment, nous la retrouvons toujours sur notre Noppoo tissu, mais là, elle paye clairement le prix de son surpoids car la glisse devient assez ferme et résistante. Toutefois, certains y trouveront leurs comptes. Au final, en termes de glisse, la 700M est dans le haut du panier.

Dernier mot sur la diode RGB : elle est placée sous la molette sans fenêtre particulière. Vue de face, elle est assez « brut de décoffrage », puisqu’elle présente juste une simple rectangle. En revanche, elle diffuse un petit halo, finalement assez peu visible. Elle n’entre pas dans le clan des kékés souris qui peut aujourd’hui ne pas satisfaire tout le monde. De fait, c’est fondamentalement assez sobre et de bon goût, elle ne verse pas dans le too much. C’est aussi suffisamment rare pour être souligné.