Ventirad Thermalright AXP-200 Muscle, page 4

Pour notre test, le processeur, un Intel i7-980X monté sur une ASUS X58 Sabertooth, est bloqué à 3300MHz sur les six coeurs puis overclocké à 4080MHz avec un Vcore à 1.35V. Le logiciel retenu pour faire chauffer pendant 30 minutes est LinX, avec Hardware Monitor pour le relevé de la température et un wattmètre pour vérifier qu'il n'y ait aucune baisse sur la charge.
La baisse de la vitesse du ventilateur est effectuée via une résistance Noctua NA-RC6, notée LNA dans le graphique. Le R1 Ultimate est noté en ULNA, il a été testé avec une résistance NA-RC9 par mégarde... Le Frio a été ralenti via les résistances du bundle.



L'AXP-200 Muscle propose des performances très intéressantes, au niveau d'un Steropes ou d'un C1, avec des nuisances sonores qui sont logiquement élevées à plein régime. Néanmoins, et par rapport à ces deux concurrents désignés arbitrairement, le Thermalright souffre d'un gros défaut que nous n'avions pas remarqué sur l'AXP-100 : son système de fixation pour le ventilateur. Rien de plus efficace que quatre vis, certes, mais il faudra vraiment serrer fort afin qu'un léger espace ne soit présent entre les ailettes et le ventilateur, sous peine d'entendre de nombreuses turbulences plus que bruyantes et désagréables.

Une fois le ventilateur sous-volté, les performances se placent au niveau du be quiet!, équipé d'un ventilateur de 120 x 25mm. Les nuisances sonores sont bonnes, tout simplement. En revanche, autant dire de suite que le ventilateur est anémique à 700rpm, et selon le processeur, il aura tendance à monter en régime rapidement.