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Souris Nacon GM-400L, page 4

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Publié le 26 Août 2015
Page: 4/5



Clairement, à la prise en main, la GM-400L est une souris imposante. C’était déjà le cas avec la Nascita de Feenix qui disposait de la même coque. Elle est, à la fois, longue, large et haute. Du coup, il s’agit d’une souris qui va imposer sa prise en main. Elle ne sera pas consensuelle comme peuvent l’être tant d’autres. De fait, elle s’adaptera parfaitement à une prise en main de type palm. Elle est suffisamment grosse pour que, naturellement, la main s’aplatisse. C’est donc, de suite, la prise en main la plus évidente. Cela dit, elle ne délaisse pas totalement le claw. Cette prise en main est relativement possible, à la condition d’avoir des mains assez grandes. Par contre, pour ce qui est du finger grip, ce n’est pas envisageable. Elle est bien trop imposante pour cela et elle vient donc en appui sur la paume du fait de sa longueur. Cela dit, si elle demande un peu d’adaptation en raison de la coque, elle est globalement confortable car tous les doigts trouvent leur place sur la largeur. Le pouce se place bien dans l’encoche, et le petit doigt se pose lui aussi facilement dans l’encoche.

Du côté des boutons, la GM-400L dispose de clics dont le déclenchement est assez ferme et sec. La course est courte, voire même très courte. C’est plutôt agréable car très réactif à l’utilisation. Le tuilage des clics permet de positionner de façon idéale les doigts, sur ce plan, elle est confortable. Le bouton de DPI n’est pas mal placé, il ne demande pas trop de gymnastique pour être activé dans un sens ou dans l’autre. Le bouton doté du point rouge est, quant à lui, franchement trop haut pour être facilement activé. Il demandera à franchement relâcher les clics pour être attrapé. Il en devient presque inutilisable en jeu. Il fait sens dans le cas d’une assignation changement de profil. Les boutons latéraux sont très « clicky », le déclenchement est sec et audible. Mais ils n’appellent pas de critique particulière. Si critique, il y a à faire, ce sera sur la molette. Cette dernière n’est pas parfaite, loin de là. D’une part, elle est glissante, le caoutchouc n’est pas particulièrement adhérent ; en outre, le défilement est rêche, trop freiné. Cet aspect exacerbe le peu d’adhérence de la bande de caoutchouc. C’est d’autant plus dommage que les crans sont francs. Elle demande au final trop de poigne pour être utilisée.

Le capteur est tout à fait performant. Il s’agit d’un Avago, il a donc plutôt une bonne légitimité et une bonne réputation. Dans toutes les conditions d’utilisation, jeu ou quotidien, il fait face sans problème. Il est fluide, réactif, précis et ne décroche pas en jeu. Les pas de DPI sont réglables sur des niveaux raisonnables. Certes, il ne propose pas moins de 6000 DPI, soit, en ce qui nous concerne, 4000 de trop, mais sur ce point, chacun sera juge en fonction de ses habitudes. Notons que l’écran LCD est assez pratique car il est bien orienté et positionné. Il est donc facilement visible de la part de son utilisateur. Un bon point pour la GM-400L donc.

Sur le chapitre de la glisse, nous avons utilisé la GM-400L sans aucun surpoids en place. Elle est déjà bien assez lourde comme cela. En effet, à 118 grammes la souris, elle nous semble bien assez pesante comme cela (4 X 3 gr soit 12 grammes de plus et 4 X 3,8 soit 15,2 grammes, ne paraissent pas nécessaires). En outre, nous avons de suite choisi de l’équiper des patins céramiques. Ils sont clairement plus performants que les patins en place qui peinent, dès le test sur notre Func 1030. Si la mise en place est fastidieuse, le jeu en vaut clairement la chandelle car c’est littéralement le jour et la nuit. Ainsi sur notre Func 1030, là où la glisse était franchement moyenne, elle devient facile avec un niveau de résistance dans le déplacement quasi-inexistant. Si l’on sent bien une légère rugosité du fait de la rigidité et de la dureté des patins, elle reste très légère. Sur notre Steelseries 9HD, même constat, le poids de la souris ne se ressent pas, elle glisse aisément sans résistance. Le gros grain du tapis est en revanche sensible car répercuté franchement. Sur le Saitek Cyborg, le niveau de résistance s’accroît légèrement mais le déplacement reste encore facile et sans frottement. La douceur est de retour, c’est même certainement le meilleur couple ; les céramiques se marient bien au silicone. La GM-400L se joue totalement du Nova Winner III car il n’y a plus une once d’effet « colle » en début de mouvement, la résistance est simplement du niveau du Saitek, autant dire qu’encore une fois, c’est un régal (alors que ce tapis, vieux maintenant, est en général à la peine et que peu s’en sorte parfaitement comme le fait notre souris du jour). Enfin sur le Noppoo tissu, la glisse est franchement plus marquée par les frottements par rapport à nos quatre tapis précédents mais cela reste tout à fait acceptable. Ici aussi, le déplacement est très doux, amorti par la mousse du tapis. Bref, au final, c’est avec grand plaisir que nous retrouvons une souris dotée de patins céramiques. Il n’y a pas photo, entre les classiques téflons et les onéreux céramiques, la performance est dans le camp des deuxièmes. Il est d’ailleurs bien regrettable de ne pas les voir plus souvent sur des souris, d’autant qu’ils règlent aussi définitivement la question de l’usure. Ils n’y sont pas soumis.



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Marque : Nacon