Enceintes Razer Leviathan, page 2

La finition du kit est excellente, il n’y a pas de critiques particulières à faire. La barre de son respire à la fois la solidité et la qualité. Les ajustements sont précis. Nous restons, certes, sur du plastique, comme la plupart des barres de son, mais sa qualité n’est pas prise en défaut. Le caisson est du même acabit. Il est entièrement habillé de plastique noir mat, la partie inférieur met en avant, là aussi, une belle fabrication. En revanche, si la barre de son pèse son poids, le caisson semble lui assez léger.

La barre de son protège ses HP derrière une grille métallique noire. Celle-ci porte en son centre le logo au laser-cut, trois serpents entremêlés. Au-dessus et au-dessous du logo, la barre accueille deux pans de plastique aspect laqué. La partie supérieure reçoit le panneau de commande. Celui-ci est constitué de sept boutons rectangulaires et affleurant. Nous trouvons respectivement : réglage +/- du son, réglage du spectre, Mute, Dolby, Bluetooth et enfin source. Sur l’extrême droite, un autocollant vert nous indique l’endroit spécifique NFC, car elle est bien évidemment pourvue de cette fonctionnalité moderne et bien pratique. Situé juste en avant du panneau, sur le pan coupé, le bouton de mise en route est traité en plastique aspect laqué. Sous la barre se trouvent les deux espaces prévus pour accueillir les pieds, rappelons qu’il est possible de choisir entre les uns et les autres. Ils pourront modifier l’inclinaison de la barre en fonction de son utilisation. D’un côté, nous avons les plus fins, n’apportant pas d’inclinaison particulière, de l’autre, les plus épais, qui peuvent être placés dans un sens ou dans l’autre, ils apportent ici une inclinaison positive ou négative. Ils s’insèrent dans un réceptacle rectangulaire en caoutchouc afin de contrer les vibrations, et les pieds eux-mêmes font largement appel au caoutchouc. Sur l’arrière, la barre reçoit deux encoches pour une accroche murale, elles sont aussi équipées de patins de caoutchouc. Au centre, nous trouvons le panneau de connexion. Celui-ci comporte la connectique propriétaire du sub, un auxiliaire In en 3,5 mm, un optique In et le DC In. Le caisson de grave est simplement traité. Il arbore une forme pyramidale à la pointe plate des plus sympathiques. Un plastique noir mat le recouvre intégralement et seule la face supérieure est ornée du logo aux trois serpents au laser-cut. En le retournant, nous découvrons un peu plus la technique. La membrane est directement visible, située juste à côté de son gros évent quasi-elliptique. Les quatre pieds ont le même design que ceux de la barre, mais ils disposent d’un gros plot de caoutchouc. Il est aussi question de dissiper les vibrations. Un fil part du caisson, il s’agit de celui qu’il faudra connecter à la barre.



Du côté de la technique, le Léviathan s’équipe de la manière suivante. La barre de son reçoit quatre HP, deux tweeters de 19 mm et deux médiums de 63,5 mm, sur une impédance de 8 Ohms. Le caisson de basse se pare d’une membrane de 133 mm. Le spectre couvert se répartit comme suit : du côté de la barre de son, 180 Hz à 20000 Hz, et le caisson, de 20 à 180 Hz. Cela semble correct, même s’il manque peut-être un peu de fréquence en bas. Au niveau de la puissance, le Léviathan promet 30 W (15 W X2) pour le côté médiums/aigus et 30 W pour le sub. Les dimensions de l’ensemble sont particulièrement raisonnables : …..Du côté des normes, le Léviathan se pare du NFC pour le Bluetooth v4.0 normé apTX (gage normalement d’une meilleure qualité audio). Pour le reste, le Léviathan est certifié Dolby Virtual Speaker, Dolby Digital et Dolby Pro Logic II. Bref, il semble, sur le papier, avoir tout ce qu’il faut.