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Clavier Corsair Strafe, page 4

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Publié le 21 Septembre 2015
Page: 4/5



C’est toujours à la fois un vrai plaisir de retrouver des switches rouges au quotidien et un calvaire, pour nous, de retrouver un clavier au format classique. Question d’habitude évidemment, notamment par rapport à la position de la souris et des mains sur le clavier, et de bureau encombré aussi. Ce qui est sûr, c’est que ces switches MX Cherry Red sont une réussite. Certes, nous le précisons à chaque fois, ils sont très souples, donc particulièrement exigeants. Mais qu’ils sont faciles, doux sous les doigts et ils nous permettent en tous les cas de nous sentir particulièrement à l’aise à la frappe. Ils sont linéaires, descendent avec peu de pression et disposent de juste ce qu’il faut de ressort à la remontée pour participer à l’excellent ressenti de confort. Par contre, ils sont exigeants car il n’est pas possible d’effleurer une touche sans qu’elle ne soit prise en compte. Il faut donc être précis dans sa frappe. Ils restent indéniablement en tête de notre classement. Même les Topre ne sont pas si doux du fait de la cassure sensible de la membrane à la pression. Bref, Corsair persiste et signe dans un excellent choix quant à la couleur des switches. Rappelons pour la forme notre classement de switches : rouges, marrons, noirs et largement dernier du fait de l’aspect clic audible (un clavier mécanique est déjà bien assez bruyant pour ne pas y ajoute encore du bruit, à notre sens…cela reste subjectif).

Sur le plan de l’utilisation au quotidien, nous avons là un clavier confortable. En effet, l’inclinaison du clavier et donc des touches est bonne, qu’elle soit gérée à l’aide des pattes de surélévation ou non. Toutefois, il lui manquera un repose-poignet pour être parfaitement confortable. Il est, comme tous les claviers mécaniques, assez haut en raison des touches au profil classique. Du coup, sans ce petit artifice, il impose de casser assez conséquemment le poignet et sans notre Kamaz de tous les jours, il serait certainement fatiguant au bout d’un moment. Rappelons, comme toujours, que, si l’on souhaite opter pour la posture la plus ergonomiquement confortable et pérenne dans le temps sur le plan de la « santé », il faut avoir les avant-bras dans l’axe des poignets et les mains en suspension au-dessus du clavier. Par conséquent, les mains à plat, les paumes sur le repose-poignet et/ou sur le bureau ne constituent pas une bonne habitude de travail. Sorti de ces considérations ergo-thérapeutiques, le confort est donc bon. Les touches, en simple ABS, sont douces au toucher, évidemment nettement moins pour ce qui est de la barre Espace du fait de son revêtement treillis. Les commandes multimédias sont, comme souvent, bien pratiques. On prend vite le pli de ne pas lever les mains du clavier pour aller baisser le volume ou passer au morceau suivant. En jeu, le Strafe est tout à fait réactif, les switches rouges sont, à notre sens, excellents. Certains pourraient leur reprocher un petit manque de rebond pour que la sensation soit optimale. Mais en termes de vitesse, l’utilisateur ne sera réellement limité que par la vitesse de ses petits doigts, le clavier répondra toujours présent. L’Anti-Ghosting complet permet les combinaisons les plus irréalistes, en tous les cas, dans nos parties estivales, nous n’aurons rien eu à lui reprocher.

Le rétro-éclairage est sympathique, mais il a le défaut classique sur les touches doublement marquées. La diode placée au-dessus du switch parvient parfaitement au marquage supérieur, mais sur le marquage inférieur, l’éclairage manque d’homogénéité. Ce point est compensé par des comportements lumineux amusants et esthétiquement réussis, notamment l’ondulation partant de la touche pressée. Et il sera possible de passer dans les paramètres avancés pour affiner encore la chose. Les deux barrettes translucides latérales rajoutent encore une petite touche esthétique bienvenue, en accord avec la plaque d’habillage rouge placée sous les keycaps. Ces dernières, nous l’avons dit, son en simple ABS. De fait, elles se lustreront assez vite. C’est pourquoi, sur les touches de jeu, il est fortement conseillé de mettre en place les sets au motif treillis. Ces derniers devraient être moins sensibles à l’usure. Le Strafe est globalement assez bruyant, même s’il ne se place pas parmi les plus bruyants. En effet, la barre Espace a une sérieuse tendance à cliqueter à la pression. En outre, la plaque d’habillage rouge en plastique claque, un peu dans les aigus, contre les keycaps en cas de bottom-out. En revanche, le Strafe n’est absolument pas sujet au bruit de ressort sur les double shot, un bon point. Reste enfin la question du prix que nous n’avons pas franchement abordé au travers de ce test. Le Strafe est affiché 109,90 €. Pour un clavier mécanique, ce n’est pas particulièrement excessif (enfin si ça l’est, mais ce sont les tarifs habituels pour un méca), mais honnêtement, nous aurions apprécié un positionnement tarifaire un peu plus doux. En effet, un K70, qui lui est supérieur dans la gamme, est tarifé aujourd’hui entre 120 et 140 €. L’emploi de l’alu lui permet aussi d’être plus valorisant. Pourtant, au final, si le Strafe ne démérite pas, mais on ne peut s’empêcher de penser que sous la barre des 100 euros, il aurait été excellemment bien placé, notamment face à un Strike Pro par exemple.



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Marque : CORSAIR