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Ecouteurs Cooler Master Pitch Pro, page 3

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Publié le 05 Novembre 2015
Page: 3/4



Adopter un intra, c’est adopter l’idée d’avoir les oreilles encombrées. Cela dit, clairement, on s’y fait, et plutôt bien… Avec l’habitude. D’autant que cela se prête bien aux activités mouvementées. Et pour être totalement franc, si nous avions clairement du mal à l’origine avec les intra, c’était surtout parce que certains ont pu, il y a fort longtemps, être douloureux dans le conduit auditif et surtout dans le pavillon. Mais ce temps est totalement révolu, les nouveaux venus ne le sont plus. Et par la force des choses, partir courir avec un supra ou un circum est bien moins pratique, l’encombrement étant l’un des défauts, entre autres.

Pour ce qui est de la question du son, le Pitch Pro met en avant de suite une restitution assez marquée. Clairement, il pousse fort sur les basses. De fait, en passant dans un premier temps sur l’Essence One, autant dire qu’il va trouver de quoi s’amuser. Les basses sont, ici, très profondes, particulièrement rondes et chaudes. Si de manière générale, la précision n’est pas prise en défaut, li n’en reste pas moins que le spectre est très teinté, trop teinté vers le bas. Les médiums bas bénéficient ou profitent avec un peu trop de gourmandise du Pitch Pro, c’est en fait, un peu trop tout simplement. En effet, le reste du spectre, s’il n’est pas imprécis, reste un peu trop en arrière de la ligne principale. Nous n’avons pas un fonctionnement des plus équilibrés. Si les médiums réussissent encore à tirer une belle épingle du jeu, médiums bas et hauts restent assez puissants, les aigus sont clairement à la traîne. Ils sont trop étouffés pour être au top. Ils sont audibles, car répétons-le, la précision est globalement de bon aloi, mais la restitution est trop marquée pour qu’ils puissent s’en sortir avec les honneurs. Reconnaissons aussi que l’Essence One peut être bien trop vivant pour certains casques. De fait, un passage sur le Mini-I sera le bienvenu. Dans ce cas de figure, le Pitch Pro devient nettement plus équilibré même s’il reste marqué par sa forte ligne de basse. Cette dernière se modère assez conséquemment. Elle reste bien présente, mais elle libère nettement la place pour le reste du spectre. De fait, les médiums disposent d’un espace plus important et ils prennent de la hauteur. Ils s'expriment avec bien plus d’aisance, avec une coloration plus vivante. Les aigus sont encore un peu à la traîne, ils manquent d’une vraie précision. Ils sont un peu trop ternes. Pour le coup, ils évitent l’écueil de l’attaque est trop sèche et agressive. Ils sont audibles et le Pitch fait son boulot mais sans grande emphase. Au final concernant le passage sur les DAC, le Pitch est clairement à associer à un DAC frais. Etant donné son aspect fort basseux, un DAC trop chaud l’amène à en faire trop et par conséquent à ne pas être assez fin. Au niveau spatialisation, c’est propre, pas de critique. Enfin sur le plan de la saturation, le Pitch Pro tien très bien la montée en volume. Il conserve sa maîtrise y compris sur des volumes déraisonnables.

Histoire d’être absolument complet, nous l’avons passé sur notre source nomade, aujourd’hui un ZTE Z7 Mini. Dans ce cas de figure, sans égalisation, le Pitch met en avant une ligne de basse telle qu’on pourrait la trouver dans un coffre avec un sub de 38 cm. Autrement dit, elle ne passe pas en avant du spectre, elle est abyssale sans écraser le reste des lignes. Les médiums et les aigus sont parfaitement audibles, l’ensemble est largement en avant des basses. Cela dit, encore une fois, les aigus sont mono-ton, toujours un peu ternes. Du coup, ce sont les médiums qui tirent leur épingle du jeu, ils sont nets et puissants car absolument pas gênés. C’est particulièrement notable pour les médiums hauts. Ces derniers, d’ailleurs, teintent largement la restitution. Pour être plus équilibré, il faudra aller jouer de l’égaliseur, afin de remonter un peu la ligne de basse. Sur source nomade, nous avons un rendu dans l’air du temps et plutôt agréable, à la condition de rester sur des volumes raisonnables. Les basses sont tellement corpulentes qu’elles pourraient fort bien être à l’origine d’une vraie fatigue. Du côté de la télécommande, elle permet de décrocher/raccrocher sans problème et le micro est pleinement fonctionnel. Il pourra seconder parfaitement votre smartphone.

En utilisation vidéo-ludique, nous l’avons laissé sur notre DAC le plus frais de façon à ce qu’il ne soit pas débordé par l’Essence. Sur notre scène test (Dolby, il saute de suite aux oreilles que les aigus, pourtant assez plats, restent largement au-devant de la scène. Ainsi, l’environnement (douilles, cliquetis, balles qui fusent et autres chuintements…) est particulièrement présent, avec une bonne spatialisation stéréo. Les explosions, étonnamment, ne profitent pas du rendu basseux du Pitch. A priori, la bande son de notre scène ne trouve pas là toute sa place. La bande son musicale est quant à elle terriblement en retrait, loin derrière l’environnement, les dialogues…et le reste. En fait, si la précision est correcte (il parvient à rendre tout l’environnement), l’exercice est réalisé de façon très plate et terne. Etonnamment, sur une autre scène (MKV-AC3), les choses sont un peu plus équilibrées et agréables. Nous retrouvons plus de corpulence sur les basses. Les médiums y sont même plutôt pas mal représentés. Il conserve l’aspect précision intéressant dans la restitution. La bande-son musicale est aussi moins à la peine avec des dialogues bien en avant. Il s’est révélé très différemment ici. En jeu, c’est aussi plus facile car la bande-son moins évoluée. Et dans ce cas, l’aspect basseux parvient à ressortir et, de fait, cela permet aux explosions et aux tirs d’être bien présents. La précision lui permet d’être bien informatif. Les bruits de pas se repèrent bien, avec une spatialisation droite-gauche assez performante. S’il est assez inégal, il n’en reste pas moins que CM Storm a prévu toutes les utilisations nomades ou fixes. D’une part, l’adaptateur avion lui permet de voyager et d’autre part, l’adaptateur PC lui permet de rester au chaud. Un casque nomade, c’est évident.

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Tags : CoolerMaster