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Enceintes Wavemaster Cube, page 3

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Publié le 19 Novembre 2015
Page: 3/4



Il n’est pas franchement possible de parler de montage ici puisqu’elles se branchent de manière très classique et enfantine. La connexion BT ne pose pas plus de problème, elles sont rapidement trouvées et appariées. Et en filaire, il suffit de choisir si on opte pour le RCA ou pour le jack. En ce qui nous concerne, nous passerons par les RCA afin de les relier aux DAC. Précisons aussi que nous avons une grosse attente, une énorme attente vis-à-vis des Cube, car nous avions eu il y a fort longtemps les TWO. Ces dernières, comme nous l’avons reprécisé, nous avaient véritablement conquis. D’un point de vue technique, les deux, Cube et TWO, sont très similaires, le rendu devrait donc être proche.

Ainsi branchées sur notre Essence One, à la première écoute, la satisfaction est de mise, car nous retrouvons presque la largeur de scène qui nous avait immédiatement plus avec les TWO, qui restent tout de même devant sur ce plan. La largeur de scène reste tout de même assez conséquente, et pourtant, le format des Cube, globalement compact, ne laisse pas envisager ce comportement spatial intéressant. Pour le coup, elles font montre d’une immersion particulièrement bien sentie. Du côté du spectre, elles ont le défaut que pouvaient avoir les grandes sœurs TWO. En effet, si la précision est au rendez-vous, la ligne basse reste plus axée dynamique qu’harmonique. C’est très sensible sur l’Essence One, qui est exigeant sur ce point de par sa grande chaleur. De fait, la ligne basse tape un peu trop et manque de rondeur, cela dit, à 45 Hz en bas, c’était largement prévisible. Pour autant, elle ne manque pas de subtilité, sans descendre particulièrement bas. Mais le manque de corpulence est bien notable. En passant sur nos FLAC, le rendu des basses demande à être affiner à l’aide des potentiomètres placés à l’arrière, car dans ce cas de figure, clairement, les basses manquaient de maîtrise car réglées trop basses. Une fois, le réglage effectuée, nous avons retrouvé un niveau de nuance tout à fait acceptable. Du côté du Trebble, nous l’avons laissé sur le niveau médian. Le reste du spectre est bien rendu, mais indéniablement, les Cube font la place belle aux aigus. Ils sont puissants, très au-devant de la restitution. Ils peuvent même faire preuve d’une relative sécheresse si l’on monte le Trebble et le volume. Avec un Trebble moyen, ils sont présents, précis, mais dans le cas d’un volume raisonnable. Les médiums sont placés entre les deux lignes, avec un peu moins de puissance. Pour autant, nous ne pouvons pas reprocher une éventuelle imprécision, c’est là aussi propre et net, mais un peu en arrière des graves et des aigus. Le timbre des voix est respecté et ces dernières profitent bien de la largeur de scène en renforçant l’immersion. Les Cube souffrent bien d’un point faible notable : une saturation importante quand on monte le volume. Elles ne parviennent pas, à haut volume, à se contenir. Elles se dispersent totalement même si l’on pousse trop le volume. Clairement, il s’agit d’enceintes qui s’apprécieront sur des écoutes raisonnables. En passant sur notre Mini-I, les Cube s’expriment bien mieux, avec encore plus de précision et surtout avec un niveau de finesse bien plus agréable. Explication : elles sont un peu dépassées (même si c’est la restitution reste tout de même de bonne qualité) par la chaleur de l’Essence One. En fait, c’est tout à fait audible au changement de DAC. L’écoute est bonne avec l’Asus, et l’on s’y fait bien, par contre, en passant en cours de morceau sur le Mini-I, la différence est plus que notable, presque transcendantale. C’est dans ce cas de figure que l’on perçoit bien que l’aspect monitoring de ces enceintes est exigeant avec la source. Il leur faut de la précision, de la maîtrise. Le Mini-I trouve là d’excellentes compagnes. Les basses perdent de leur prépondérance, elles occupent toujours une place assez importante, mais bien moins qu’avec l’Essence. Surtout, elles perdent un peu en dynamique, et laisse donc plus de place au reste du spectre pour s’exprimer. Les médiums sont plus présents et s’affinent encore. Les aigus sont moins durs et ici aussi plus fins. Bref, de manière générale, l’aspect chirurgical du DAC bénéficie d’un excellent support, d’autant qu’il s’accompagne d’une bonne largeur de scène. La spatialisation n’appelle aucune critique, elle est très bonne, parfaitement distincte et audible. Nous avons là un excellent niveau de performance, il faudra en revanche accepter de rester sur des niveaux de volume faibles à moyens.

Enfin en connexion Bluetooth, les Cube mettent une restitution tout à fait qualitative, même si elles se dispensent des dernières normes, type AptX. Pour autant, comme toujours, la restitution restera directement conditionnée par la qualité de la source audio. La qualité est légèrement supérieure côté IPod que côté Neon Agxio, mais dans les deux cas, l’écoute est tout à fait agréable et sans perturbation, excepté la saturation à fort volume.

En utilisation multimédia, les Cube restent tout aussi précises, mais ne peuvent rivaliser avec un vrai système audio-vidéo. En effet, le manque de coffre est perceptible dès l’ouverture de notre scène. Les explosions sont sèches et souffrent de l’absence d’infra. Il est possible d’améliorer un peu les choses en repassant par le réglage de basses des enceintes, on augmente donc la capacité à descendre. Mais l’effet pervers est que la ligne basse devient du coup un peu trop présente. Les aigus très présents demandent à être modérés encore par le potentiomètre. Ils sont, en effet, tellement au-devant de la scène avant réglage qu’ils en deviennent agressifs. Une fois cela fait, l’environnement profite nettement de la largeur de scène. L’immersion, pour un 2.0, est assez excellente. Les voix sont nettes et se détachent, pour la plupart, bien du fond sonore. Clairement, ce n’est pas leur exercice préféré, c’est évident, mais les Cube ne s’en sortent pas mal du tout. Encore une fois, il faudra rester sur un niveau de volume moyen pour ne pas subir une distorsion audible.

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