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Souris ROCCAT Kova (2016), page 4

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Publié le 18 Janvier 2016
Page: 4/5



La Kova, première du nom, était séduisante, d’une part, de par son tarif assez doux et, d’autre part, de par sa facilité de prise en main. La Kova 2016 modifie un peu la donne. En effet, elle est, premièrement, plus chère, mais nettement plus qualitative, nous l’avons dit, surtout en blanc. Deuxièmement, elle est légèrement moins consensuelle en termes de prise en main. Très légèrement car la Kova reste une souris assez facile. En fait, si elle se glisse toujours aussi facilement sous la main, elle conserve une hauteur très raisonnable, de même qu’un gabarit plutôt contenu. Il n’en reste pas moins que, du côté des clics, la place est un peu comptée. En effet, le fait d’avoir placé des boutons le long des clics a amené ROCCAT à les affiner. Du coup, il y a, en ce qui nous concerne, juste la place pour nos gros doigts. Il est simplement question d’un coup à prendre, c’est net car la sensation de manque d’espace disparaît rapidement, remplacée par l’avantage perçu par ses clics finalement dédoublé, nous y reviendrons. La coque, quant à elle, nous l’avons dit, reste consensuelle et la Kova sera parfaitement à l’aise avec les prises en main type claw et finger grip. Elle n’est pas spécialement conçue pour le palm grip. Il faudra pour cela avoir une petite main. Dans le cas contraire, le nôtre par exemple, on manque un peu de place. En tous les cas, excepté les clics, la prise en main est quasi immédiate, elle ne demande pas de temps d’adaptation. Cerise sur le gâteau, elle n’oublie pas les gauchers.

De fait, à la base, la Kova était une souris simple, dotée pourtant de quatre boutons latéraux. ROCCAT est quasiment reparti d’une feuille blanche et propose aujourd’hui quatre boutons latéraux mais aussi deux boutons en sus des clics. Ces derniers longent les clics et les dédoublent. Du côté des clics à proprement parler, le déclenchement est ferme, même très ferme. La course est assez longue, plus que sur notre Kone de tous les jours. Ajoutons à cela qu’ils sont assez sonores. Les boutons placés le long de ces derniers sont bien plus souples, avec un déclenchement plus facile. Ils sont d’une préhension parfaite, ils sont presque le prolongement logique des clics. Une excellente idée, notamment dans les FPS pour changer d’armes facilement tout en conservant le doigt à proximité du tir. En tous les cas, dans notre jeu du moment, SWB, sortir un lance-roquette, tirer et revenir au laser de base se fait avec une vraie aisance. Les boutons latéraux sont, comme souvent, faciles et très préhensibles côté pouce, un peu moins côté auriculaire. En effet, le premier tombe plutôt bien sous le doigt, le deuxième, plus en arrière, demande une gymnastique plus conséquente. Enfin le bouton de DPI n’est pas trop remonté sur la coque et reste accessible. La molette, quant à elle, déçoit un peu. Au regard de celle de la Kone, elle est moins précise dans le défilement avec des crans moins nets, moins marqués, toutefois, moins sonores aussi. Elle laisse une petite sensation de moindre réussite que les autres molettes ROCCAT. Elle fera toutefois le boulot, mais sans dégager la même impression de qualité que celles des Kone ou de la Nyth.

Du côté capteur et précision du capteur, derrière l’appellation Pro-Optic R6 se cache un Pixart PMW3320, celui revu et corrigé de la Kone Pure Optical Military (PMW3310H), quand la Pure Optical dispose d’un Avago 3090. Ce Pixart n’a pas la réputation de fiabilité de l’Avago, mais les Kone Pure Military tentent à prouver qu’il semble tenir dans le temps. De fait, s’il propose 7000 DPI, ce n’est qu’après une extrapolation gérée par le processeur ARM des 3500 originels. A l’utilisation, nous n’avons pas constaté de différences notables de comportement une fois l’extrapolation mise en marche. Cela dit, étant donné que 7000 DPI restent trop dans 99,99% des cas, nous nous sommes contentés, comme toujours, de 2000 DPI. Dans ce cas de figure, nous avons retrouvé rapidement nos marques et un fonctionnement suffisamment précis et fluide pour être totalement satisfaisant.

Enfin, dernier point, sur le chapitre de la glisse, la Kone 2016 laisse quelque peu ressentir la dizaine de grammes qui la sépare de sa prédécesseur, mais aussi et surtout, le choix qui a été fait de passer sur cinq petits patins, en lieu et place des deux grands classiques de Pure ou des quatre plus grands de la Kova originelle. En effet, si elle glisse fondamentalement bien, il n’en reste pas moins qu’elle « résiste » légèrement plus au déplacement. C’est assez notable en comparaison de notre Kone aux patins usés et qui donne clairement des signes de fatigue de ce côté. Ainsi, placée sur notre 1030, elle se meut facilement avec douceur, mais le niveau de résistance est légèrement plus important qu’avec notre Kone. Cela reste tout à fait performant. Le constat n’est pas différent sur le Steelseries 9HD. La glisse reste assez souple, une petite rugosité apparaît toutefois, mais les frottements sont toujours légèrement présents. Elle ne proposera pas, au final, une glisse type savonnette (et ce n’est pas pour déplaire). La sensation s’inverse avec les tapis souples, moins exigeants avec les souris. De fait, sur notre Saitek Cyborg, silicone, la Kova se déplace dans une belle lisseur, avec un niveau de résistance plus faible qu’avec nos deux rigides. C’est la même chose avec le Nova Winner III sur lequel, douceur et facilité sont au rendez-vous, nous ne retrouvons pas l’aspect un peu collant en début de mouvement de ce tapis. Enfin, sur le Noppoo tissu, la Kova dispose d’une glisse dont la résistance s’accroît sensiblement mais qui reste contenue du fait de son poids léger. Cela dit, elle reste très douce et feutrée dans le déplacement. Au final, nous avons là une souris qui glisse bien.

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Marque : ROCCAT