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Souris Tesoro Thyrsus, page 4

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Publié le 11 Février 2016
Page: 4/5



Cette Thyrsus intègre le monde encore limité des souris à pavé numérique latérale. Elle le fait avec un argument de poids, un tarif très abordable : 60 euros. Ce qui en fait une des moins chères, mais la place directement en face d’un certaine G600 suisse. D’un point de vue ergonomique, la Thyrsus n’est pas une souris complexe. Elle se glisse, en effet, très facilement dans la main. Toutefois, elle reste prévue pour les droitiers (comme toutes les souris à pavé d’ailleurs). Les découpes ergonomiques qui lui donnent un look si particulier sont franchement bienvenues pour qui veut enserrer la souris avec un toucher claw. La coque arrière vient parfaitement se placer dans la main, elle dispose d’un angle qui la renverse sur l’extérieur de manière tout à fait pertinente et confortable. Elle suit de très près la courbure naturelle de la main et vient soutenir la partie de paume parfois un peu laissé à l’abandon par les coques plus rondes. Sur ce point, c’est un vrai plus. Le palm grip n’est pas impossible et même plutôt une des solutions envisageables. Il n’y a qu’en finger grip qu’elle marque le pas car elle est assez large et la coque arrière dont la courbure est peu prononcée vient se placer naturellement au fond de la paume. Les parties latérales permettent de placer à la fois le petit doigt et le pouce idéalement (en tous les cas, avec notre taille de main). Elle semble adaptée aux mains moyennes à grandes, les petites passeront par un palm. Bref, sur la prise en main, Tesoro nous propose une souris assez aboutie et surtout confortable.

Du côté des boutons, la Thyrsus met à disposition des clics dont le déclenchement assez ferme est largement compensé, amoindri par la course longue. La sensation est bonne, sans plus. Les switches ne sont pas nommés, mais en tout état de cause, nous avons eu et vu plus agréables en termes de fonctionnement. Le bouton des DPI placé assez haut demande à remonter de manière importante la main pour pouvoir être actionné. Il faut ajouter à cela le fait qu’il n’est pas particulièrement proéminent, pour ne pas dire pas du tout. De fait, il est assez difficile à trouver, heureusement qu’il ne sert pas à toutes les actions de jeu. Le pavé latéral est assez inégal. Il est, effectivement, bien placé et tombe bien sous le pouce. Le déclenchement est à la fois facile et complexe, non pas parce que les boutons disposent de switches aux résistances différentes, mais parce que leur placement influe sur la facilité que l’utilisateur a de cliquer dessus. Concrètement, les deux boutons les plus hauts sont un peu moins aisés à déclencher. Cela dit, au final, c’est plus la quasi-absence de séparation physique entre les deux colonnes qui perturbe. Par conséquent, il n’est pas toujours de sentir que l’on a changé de boutons. C’est dommage car les picots placés sur les boutons centraux aident à se replacer. En outre, il faut reconnaître qu’ils sont un peu petits pour notre gros pouce. La molette quant à elle n’est vraiment pas des plus agréables en termes de fonctionnement. D’une part, les crans ne sont pas nets, un peu flous, d’autre part, le défilement est imprécis sur le premier de remontée et met en avant une sensation caoutchouteuse voire rugueuse sur la remontée. Bref, une molette qui ne restera pas gravée dans les souvenirs.

Du côté précision du capteur, la Thyrsus est bien équipée. Il n’y a pas de critique à faire de ce côté. Il est parfaitement fluide, réactif et précis. Le seul point qui pourrait être négatif pour certains, mais relatif nous concernant c’est le fonctionnement des DPI dans le soft. Il n’est pas aisé de changer de DPI et le cycle n’a que peu d’intérêt. Il reste, à notre sens, préférable de pouvoir déterminer deux niveaux, sniper et rush que de tourner le cycle du début jusqu’à la fin pour trouver le bon niveau. Excepté cet aspect de fonctionnement, il proposera largement assez de DPI pour trouver son bonheur, 8200, c’est toujours trop nous concernant. Enfin dernier point de la souris, la glisse est assez facile, malgré deux petits patins situés sur l’avant. Il faut préciser que la Thyrsus n’est pas bien lourde : 102 grammes. Ainsi, posée sur notre Func 1030 XL, elle se meut avec facilité et un niveau de résistance sensible mais très faible. Cependant, sans que cela doit rédhibitoire, elle répercute au niveau de la coque les bruits de glisse et est donc un peu plus bruyante que notre Kone (qui n’est pourtant pas l’une des meilleures sur cet aspect du bruit). Elle relativise les nuisances sur notre Steelseries 9HD qui est pourtant équipé de gros grains. De fait, là, la Thyrsus glisse un peu plus facilement qu’avec le 1030, le niveau de résistance est un peu plus faible. Le déplacement s’effectue en douceur. L’un des bons couples à coup sûr. La glisse reste très souple sur le Saitek Cyborg, avec un niveau de résistance au déplacement très faible. Elle est, en outre, parfaitement silencieuse. Le rendu, la glisse sont très bons ici. Avec notre vieux Nova Winner III, c’est tout aussi agréable, évidemment, les frottements augmentent un peu, mais avec mesure. La Thyrsus ne colle pas en début de déplacement, un bon point. Enfin sur notre Noppoo tissu, elle colle une leçon à notre Kone Pure. Elle se déplace facilement, même si la résistance est plus notable. Toutefois, la douceur de déplacement est excellente, mais c’est à mettre aussi et surtout au crédit du tissu. En tout état de cause, nous avons là une souris facile à déplacer, c’est indéniable.

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Marque : Tesoro