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Clavier Cooler Master MasterKey Pro L, page 4

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Publié le 29 Mars 2016
Page: 4/5



Comme toujours avec un clavier au format complet, il nous faut passer par un petit rangement de notre espace personnelle. En effet, le fait de travailler au quotidien avec un TKL (vivement le test du S donc que nous puissions reprendre notre espace) dilue un peu les notions d’encombrement. Cela dit, force est de constater que le MasterKey L n’est tout de même pas un mastodonte comme pouvait l’être le Ryos. Ajoutons à cela que c’est toujours avec plaisir que nous retrouvons les switches MX Cherry rouges. En effet, ils proposent un vrai confort d’utilisation, nous le disons souvent. Cela dit, c’est au prix d’une vraie exigence dans la frappe. En effet, la souplesse, à 45 cN, demande à être précis sur les touches car le moindre effleurement se traduit par une frappe. Cela dit, malgré tout, le switch rouge, même s’il est moins puissant sur le ressort que les noirs, est confortable dans la mesure où il accompagne tout de même la remontée du doigt. Bref, les rouges restent largement parmi nos préférés et de loin ! Attention, ce n’est pas le cas de tous, certains préféreront largement les noirs trouvant que les rouges marquent le pas en jeu. Ce n’est pas notre avis. D’autres mettront en avant les bleus et les marrons pour la frappe. En effet, les indications audibles et sensibles permettent de ressentir le moment de la prise en compte de la pression, cela dit, c’est aussi et avant tout une question d’habitude. Mais il faut admettre que le bottom out est plus facile avec les rouges.

Le clavier est tout à confortable, d’une part, nous l’avons dit, grâce à ses switches, cela dit, il manque toutefois un petit repose-poignet pour être parfait. En effet, avec notre Kamaz ou le nouveau repose-poignet Glorious, il est parfait, mais sans l’un ou l’autre, il est un poil trop haut. Ce n’est clairement pas rédhibitoire, car il est simplement aussi haut que la concurrence mécanique. En effet, le rebord est assez prononcé, et les paumes peinent à se reposer sur le bureau. Avec un repose-poignet, nous avons les mains bien à plat…même si, répétons-le, comme toujours, ce n’est ergonomiquement pas pertinent. En effet, pour être censé au niveau ergonomique, l’utilisateur, quel que soit le clavier, doit avoir les mains en suspension au-dessus du clavier, les avant-bras et les poignets dans l’axe, le plus à plat possible. Cette position est, effectivement à privilégier, en cas de frappe intensive. En jeu, c’est différent, un repose-poignet sera le bienvenu. Il manque un peu. Pour le reste, avec les touches équipées de switches rouges, l’espacement des touches, la frappe est facile. Ajoutons à cela le fait que les commandes multimédias sont plutôt pratiques (comme celles de la concurrence finalement) et que l’on en prend rapidement l’habitude. En outre, comme un Ducky, la grande majorité des options se gèrent directement au clavier. En conséquence de quoi, le fait de paramétrer une macro ou le rétroéclairage est rapide. Enfin, c’est rapide, une fois que l’utilisateur aura appris à se servir des combinaisons. Comme avec un Rapid-I, elles sont assez nombreuses et demanderont donc un petit temps d’apprentissage et d’adaptation. Les macros resteront obligatoirement à portée de main puisqu’il sera possible de les affecter sur l’ensemble du clavier. Ainsi, que l’utilisateur joue sur EDSF ou les flèches, il devrait pouvoir avoir à proximité l’ensemble de ses commandes. Certes, le fait de programmer ses macros n’est pas facile dans les premiers temps, il tâtonnera mais, comme le reste, une fois pris, avec l’enregistrement à la volée, c’est rapide. Les touches de profil sont bien placées, à la fois à portée de main, elles-aussi, et accessibles.

Pour le reste, si nous sommes plutôt séduits par le MasterKey L, sincérement, il ne révolutionne pas le genre. A notre sens, le S révolutionne plus le genre dans la mesure où il est le premier TKL en RGB. Toutefois, le rétroéclairage est bien conçu, il est assez homogène. Cela dit, comme toujours, les keycaps à double inscription marquent le pas sur la partie basse. Les différents modes dont nous avons parlé dans le chapitre soft sont réactifs, et le RGB permettre de faire de jolies couleurs. Toutefois, ici, il n’est pas question de programmer une touche de façon à ce qu’elle simule le rechargement d’un sort ou d’une arme. De fait, l’intérêt est purement esthétique. C’est toujours réussi mais se pose comme toujours la question de l’intérêt. Il reste limité, même si le mode Personnalisation permettra d’illuminer certaines parties du clavier de façon à identifier les groupes de touches…mais il faudra pour cela quitter le jeu des yeux. Autre petit bémol, mais il n’est pas spécifique au MasterKey L, il est quasi commun à tous les claviers, les keycaps restent en simple ABS avec marquage UV coating, dit ABS fin. D’où le fait qu’elles soient lisses et douces. Par la force des choses, le lustrage arrivera assez rapidement du fait de la nature même du plastique (ABS). Heureusement, Cooler Master nous livre un keypuller pour le cas où l’utilisateur souhaiterait parer le clavier d’un set plus en accord avec sa qualité de fabrication. Du côté des nuisances sonores, il est dans la bonne mesure : il est assez bruyant car il est facile de claquer les keycaps sur la plaque d’habillage et les touches doubles claquent un peu plus. Mais c’est commun et classique. En revanche, mention spéciale négative à la barre Espace qui, pourtant, ne génère aucun bruit de ressort mais qui aura couiné en permanence. En appliquant une touche de graisse, le problème était réglé : oubli en usine ??

Au final, pour 169 euros, il fera l’affaire, c’est évident, mais il est, à notre avis, peut-être un peu cher au regard de la concurrence qui en propose pour le même prix plus parfois. Cela dit, la qualité de fabrication louche clairement sur celle de Ducky, il est fort probable qu’il soit aussi costaud. En tous les cas, les dernières productions Cooler Master en claviers mécaniques sont plus que plaisantes et notre Novatouch qui dispose d’un châssis similaire (mais pas identique), utilisé avec régularité et intensité, ne montre absolument aucun signe de faiblesse.

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Tags : CoolerMaster