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Test Souris Mionix Castor, page 4

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Publié le 11 Avril 2016
Page: 4/5



Avec Mionix, il n’y a généralement pas de surprise, nous avons sous les doigts un beau produit. La finition est plaisante, le revêtement, pourtant soft touch, respire la solidité et donne confiance quant à sa tenue dans le temps. De fait, cela participe au plaisir de prise en main. Comme nous le précisions, la Castor opte pour une ergonomie globalement facile. Dès les premiers moments, on se sent à la maison, ni plus, ni moins. A la maison pour les droitiers, évidemment, elle ne joue pas la carte ambidextre. Son format est dans une bonne moyenne, elle sera relativement à l’aise en palm et en claw grip. Elle se prête au finger grip sans pour autant que cela en soit la panacée. Si la palm ne pose pas de problème car la main trouve l’espace pour s’allonger, elle demande tout de même à bien reculer la main pour un finger. Les doigts se retrouvent assez hauts sur les clics, mais cela reste tout de même tout à fait possible. Au final, c’est véritablement une souris consensuelle, l’acheteur ne prend pas le risque de se trouver avec une souris non adaptée à sa prise en main. Fondamentalement, c’est la Castor qui s’adapte à l’utilisateur et non pas le contraire. C’est une excellente chose, car, une fois sortie du carton, on joue sans se poser de questions…ou l’on travaille, c’est selon. Du côté des clics, nous pourrions tout simplement dire que c’est une Mionix. Nous avons donc des switches Omron dont le fonctionnement est aujourd’hui connu, en plus d’être relativement irréprochable. La Castor s’équipe de switches au déclenchement sec mais assez facile. La course est plutôt courte. Ajoutons à cela qu’ils sont plutôt silencieux et nous avons là de bons clics. Les boutons latéraux sont parfaitement bien placés, dotés d’une inclinaison qui suit le pouce de belle manière. Ils sont souples, de bonne taille donc facilement préhensibles. Bref, sur ce point, c’est carton plein. La molette dispose d’un fonctionnement plaisant, mais est toujours, à notre sens, un peu en retrait sur le chapitre des matières. Elle est de bonne qualité, mais laisse toujours une petite impression cheap que Mionix pourrait facilement contrecarrer. Son défilement est souple, précis, en revanche, petit bémol sur les crans qui ne sont pas parfaitement nets. Ils laissent la molette libre de « bouger », un peu plus de fermeté aurait été le bienvenu. En revanche, son clic l’est. Le bouton prévu pour les DPI est atteint du même défaut que la grande majorité de ses compatriotes. Il est placé un peu trop haut pour être facilement accessible.

Mionix équipe de manière traditionnelle ses souris de capteur de bonne renommée. Une fois n’est pas coutume, nous avons un Avago ADNS 3310, dont nous pensons le plus grand bien. D’une part, optique, il est plutôt fiable, d’autre part, il équipe une belle part de la concurrence. De fait, il encaisse très bien toutes les sollicitations : jeu, boulot, tranquille, énervé…Cela dit, afin de suivre la tendance marketing du moment, il profite d’une extrapolation à 10000 DPI. Elle n’a, à notre avis, pas réellement d’intérêt. Evidemment, certains y trouveront toujours un intérêt pour jouer encore plus vite, plus fort etc. Cela dit, comme toujours, 2000 DPI suffisent. En ce qui nous concerne, dans un SWB endiablé, il nous aura pleinement contentés avec seulement 5 fois moins.

Au niveau de la glisse, la Castor est une bonne élève dans la mesure où les patins de taille conséquente réalisent une bonne prestation, aidé en cela par le fait qu’elle n’est pas bien lourde. Posée sur notre Func 1030 XL, elle glisse dans une grande douceur, avec beaucoup de facilité. Le niveau de résistance reste toutefois sensible mais de bon aloi. Sur le Steelseries 9 HD, le gros grain du tapis se ressent un peu, de fait, la douceur est moindre. En revanche, si une certaine rugosité se fait jour, elle s’accompagne d’un niveau de résistance dans le déplacement un peu moins important. La Castor se marie très bien avec le Cyborg Saitek. En effet, avec ce dernier, nous avons une excellente douceur, des frottements presque inexistants et un amorti générant un excellent niveau de confort dans les déplacements. La performance n’est pas aussi impressionnante avec le Nova Winner III. Nous retrouvons un léger aspect adhérent en début de mouvement, comme souvent. Toutefois, la Castor l’amoindrit très correctement. Nous avons aussi de la lisseur mais une résistance notablement plus important qu’avec les autres surfaces. Reste enfin, comme toujours, le tapis tissu. La Castor se sort plus qu’honorablement de l’exercice tissu. Elle se meut avec une bonne facilité, dans une grande douceur. La résistance est obligatoirement plus importante qu’avec les autres surfaces, mais elle reste très mesurée. De fait, elle se marie plutôt très bien avec nos exemplaires en tissu.

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Marques : MionixMio