Souris Cherry MW 2110, page 3

Cette Cherry MW 2110 est clairement prévue pour une utilisation nomade, avec un ordinateur portable notamment, d’où son format très compact. En ce qui nous concerne, il ne s’agit pas d’un format avec lequel nous nous sentons parfaitement à l’aise. D’un point de vue ergonomique, il y a évidemment nettement plus abouti, et d’un point de vue prise en main, il est évident que le palm grip est à mettre à la trappe. Elle est beaucoup trop compacte pour cela. La prise en main de la MW 2110 se résume aux deux non citées : finger et claw. Il est évident et prévisible que la prise à privilégier est le finger. Sa menue taille lui permet d’être maintenu sans difficulté du bout des doigts. Elle manque presque encore d’un peu de longueur pour propose un claw convaincant. Cela dit, il ne faut pas être dupe dans l’acquisition de ce type de souris, l’idée n’est pas d’avoir une souris utilisable H24 sur un FPS, mais bien de rendre service au coup par coup lors d’une utilisation laborieuse et sérieuse. Et sur ce point, elle égale tout simplement toutes les autres placées sur le même segment.

Les boutons n’appellent pas de critique particulière. Ils sont du même acabit que ceux de sa grande sœur, la MW 2310. Les clics sont plutôt fermes et disposent d’une course dans la moyenne. Elle ne se démarque en rien sur ce point. En revanche, nous réitérons les commentaires positifs sur la molette. Elle est métallique, ce qui est, déjà en soi, très plaisant. De plus, elle met en avant un fonctionnement tout à fait agréable. Les crans sont suffisamment sensibles et marqués pour être précis, et le défilement est net. Bref, pour 15 euros, nous avons là une excellente molette, mais nous l’avions déjà dit pour la MW 2310…et pour 25 euros. Le seul point un peu pénible concernant l’utilisation de cette MW 2110 réside dans la difficulté notable à retirer le capot pour accéder à la pile ou au logement du micro-récepteur. Si la difficulté est notable, il n’en reste pas moins qu’il est question surtout d’un coup à prendre. Les picots placés sous les clics forment un crochet vers l’avant, il faut donc bien pousser la coque vers l’avant une fois qu’elle est déverrouillée. Cela dit, dans les premiers temps, on a surtout la sensation qu’on est bien parti pour tout casser.

Le capteur est le même que la MW 2310, nous en redirons donc peu ou prou la même chose. Il propose un fonctionnement tout à fait correct. Il nous aura permis de jouer (un peu) et de travailler (beaucoup….vraiment !!). En revanche, s’il n’est pas difficile sur le surfaces, optique oblige, il ne marchera pas sur un bureau en verre (ou n’importe quelle surface réfléchissante). C’est un point à noter pour une souris destinée à être baladée un peu partout, sans garantie donc de la surface du collègue ou du client chez qui l’utilisateur va arriver. Il faut donc prévoir une petite surface adéquate. Pour le reste, 2000 DPI, c’est bien et suffisant.

Sur le plan de la glisse, la MW 2110 ne démérite pas du tout, car avec seulement 77 grammes, il n’y a pas grand-chose à déplacer. Sur notre Func 1030 XL, elle se meut avec un niveau de résistance un peu supérieur à notre Kone Pure Optical quotidienne (dont les patins sont largement limés aujourd’hui). La douceur est bien au rendez-vous. Sur notre Steelseries 9HD, nous retrouvons une rugosité non négligeable. Elle répercute sensiblement les gros grains du tapis, avec une vibration perceptible dans la main. Rien de bien méchant, mais il faudra tout de même privilégier une surface plus lisse. La résistance dans le déplacement est plus faible qu’avec notre Func. Avec le Saitek Cyborg, c’est tout bon, lisse, doux et facile, le silicone s’adapte très bien aux petits patins. Sur notre Nova, ce n’est pas exceptionnel. La MW 2110 colle assez nettement en début de mouvement, et la résistance, sans être énorme, est suffisamment sensible pour que nous ne conseillions pas ce couple. Enfin, sur nos tissus, pas de souci, si ce n’est que les frottements sont automatiquement plus importants qu’avec nos trois premières surfaces. Elle bénéficie de son poids contenu pour se déplacer dans de bonnes conditions. Au final, ce n’est pas une souris de jeu, avec d’immenses patins facilitant le mouvement, mais le résultat est tout à fait honorable.