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Casque Easars Vortex, page 4

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Publié le 13 Juin 2016
Page: 4/5



Nous nous doutions dès la prise en main du casque que, sur le plan du confort, nous aurions un bon point de ce chapitre. En effet, ce système de suspension permet d’obtenir de manière générale un bon niveau de confort. D’une part, la suspension et le bandeau permettent d’obtenir un appui bien reparti sur le haut de la tête. D’autre part, grâce à cela, le casque s’adapte facilement à toutes les morphologies. Du côté des oreillettes, l’ouverture large permet d’y caler facilement les oreilles. De plus, le tissu des coussins est de bonne qualité et plutôt doux au toucher. C’est le même d’ailleurs que celui du bandeau de soutien. Le Vortex est, donc, dans l’ensemble un casque confortable. Toutefois, son clamping n’est pas suffisant. Le casque tient globalement correctement en appui sur la tête, mais il manque d’un peu de tenue en latéral. C’est sensible sur les mouvements un peu rapides de la tête. Rien de bien méchant cependant mais notable au final. Pour ce qui est de la restitution sonore, le Vortex ne pourra pas passer sur nos DAC, puisqu’il transite par sa carte USB. Il bénéficie de surcroît de son support logiciel Xear. Ce point, qui n’est pas particulier puisqu’on le retrouve un peu partout avec les casques passant par l’USB, est plutôt bienvenu. En effet, à la première écoute, le Vortex déçoit : le rendu est plat, sans relief. Et c’est d’autant plus moyen que les vibrations liées aux basses étaient activées par défaut. Nous en reparlerons ultérieurement, mais sachez qu’elles ne nous convainquent pas le moins du monde. De fait, afin d’améliorer le rendu, il faudra se rendre au cœur du logiciel de façon à aller travailler un peu le spectre. Pour être tout à fait clairs, sans le Xear Surround Max, la tonalité d’ensemble est sourde, plate et très moyenne. Nous pourrions presque parler d’imprécision tant la sonorité se résumé à une ligne basse assez profonde, mais peu maîtrisée, et une présence des aigus sèche et dure. En activant le 7.1, on ne dénature pas le rendu (vous le verrez par la suite, il n’est pas particulièrement spatialisant). Il faut aussi donc jouer la carte Surrond Max pour obtenir plus d’ampleur sur le spectre. Malheureusement, cela ne permet pas d’améliorer l’équilibre. Nous avons toujours des basses qui cognent, elles descendent un peu mais sont aussi trop « carrées » pour être sympathiques. A la longue, elles fatiguent. Il faut aussi modérer les aigus pour qu’ils perdent en agressivité. Les médiums sont assez plats. En fait, il est difficile de trouver un juste milieu, même avec l’égaliseur. Soit c’est trop sec, soit c’est trop sourd. Indéniablement, la partie musicale n’est pas la panacée. Du côté de la saturation, celle-ci apparaît assez vite, du fait du manque de tenue du spectre et de la capacité du casque lui-même à rester maîtrisé. La spatialisation stéréo est, quant à elle, de bonne qualité. Cela dit, le Vortex n’est pas un compagnon audiophile de haute volée. C’est un casque de jeu, et c’est à cela qu’il faudra le cantonner…avec les limites que nous allons évoquer.

Si l’écoute musicale n’est clairement pas la panacée, il faut avouer que le Vortex est plus à son aise sur le vidéo-ludique. La qualité d’ensemble n’en devient pas pour autant exceptionnelle, mais l’exercice est plus en accord avec les capacités du casque. N’attendez, toutefois, pas de grandes qualités en termes de spatialisation. En effet, la virtualisation n’est pas particulièrement prononcée une fois activée. Dans les faits, le Vortex spatialise correctement sans émulation, et il n’y a pas de véritables différences avec le 7.1 virtuel en marche. Dans le soft, l’utilisateur peut s’il le souhaite aller jouer avec les différentes voies présentées dans l’écran de gestion 7.1. C’est à cette occasion qu’il s’apercevra qu’en réalité, il ne se passe pas grand-chose en modifiant les gains de chacune. Les seules pour lesquelles les modifications sont notables, sont les latérales droites et gauches. En un seul mot, la stéréo. Le Xear Surrond Max n’apporte pas une énorme plus-value sur le 7.1, il se contente de renforcer l’ensemble du spectre et par conséquent, il renforce aussi l’environnement en lui donnant une présence plus importante. Mais dans les faits, le Vortex propose un bon droite-gauche avec un léger effet de rotation par une alternance pertinente des deux, une fois le Xear Surround Max activé. Ainsi, nous ne saurions trop vous conseiller cette option en utilisation vidéo-ludique. Pour en revenir au spectre, c’est mieux qu’en écoute musicale, nous l’avons dit, mais ce n’est toujours pas renversant. D’une part, le Vortex reste assez plat, sans grande profondeur avec une propension évidente aux aigus durs. Les tirs sont assez secs, les explosions justes sur la rondeur. Les médiums parviennent à rester correctement sur l’avant, ce qui permet au casque d’être plus pertinent sur l’immersion qu’en écoute musicale. Les voix sont correctes mais, là encore, un peu plates. C’est finalement la bande-son musicale qui souffre le plus, elle est traitée très largement en arrière-plan, presque en sourdine. En allant jouer un peu avec l’égaliseur, on parvient à réduire un peu les déséquilibres, mais pas à obtenir une restitution de grande qualité. Quant aux vibrations proposées par le Vortex, elles apportent une sensation franchement déplaisante, nous concernant. Elles génèrent un « DOING » assez désagréable lors de la percussion des basses, ajoutant une fatigue supplémentaire à la ligne basse pas exceptionnelle dès l’origine. Bref, aujourd’hui, nous ne sommes pas convaincus du tout de cet ajout qui reste, clairement, à nos yeux, du domaine du marketing. En jeu, le Vortex propose un rendu tout à fait identique : porté sur les aigus secs, correct sur les médiums, moyens sur les basses (et encore plus si l’on vient mettre en fonctionnement les vibrations). Du côté de la voix, le micro réalise un bon travail. La voix est restituée de manière un peu plus grave qu’au naturel, mais du côté de la précision, pas de difficulté.

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