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Souris Ozone Neon 3K, page 4

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Publié le 03 Août 2016
Page: 4/5



A la première prise en main, ce qui se constate immédiatement, c’est la finesse d’ensemble de la Neon. Non pas qu’elle soit particulièrement fine au regard de nombre de souris que nous avons eu entre les mains, mais elle n’est tout de même bien large et surtout cela suit sur la partie supérieure. De fait, elle s’enserre plutôt bien, pour ne pas dire très bien. En outre, la coque est aussi simple que celle de la Neon première du nom. Ainsi, il nous faut peu ou prou répéter la même chose, à savoir que nous avons là une souris facile à la prise en main. Elle est tout à fait consensuelle et elle acceptera presque tous les types de prise en main. En effet, le claw ou le finger grip ne poseront absolument aucun problème. Elle s’adapte parfaitement bien dans ces situations. En revanche, si le palm grip est possible, il n’en reste pas moins qu’elle n’est pas parfaitement adaptée à cette dernière. Elle est à la fois un peu petite et un peu courte, sauf si l’utilisateur a de petites mains. De plus, comme toutes les souris louchant du côté de l’ergonomie IM 3.0, elle donne l’impression d’avoir toujours été sur le bureau, de ne jamais l’avoir quitté. En conséquence, elle ne demande absolument aucun temps d’adaptation. C’est l’un des grandes forces de la Neon. Sa seule contrainte, ce qui n’est peut-être pas le mot idéal, plutôt caractéristique importante, est le fait que l’avant de la Neon est assez bas. En comparaison de notre Kone, l’avant du clic, voire des clics, sont placés assez bas. Rien de rédhibitoire, mais c’est un point à noter.

Du côté des boutons, Ozone précise, de manière politiquement correcte, que seuls les boutons principaux sont équipés de switches Omron. Ainsi les clics sont-ils tout à fait agréables. Le déclenchement est sec mais assez doux dans le même temps, la course est particulièrement courte. Les boutons latéraux ont une taille contenue, c’est à noter. De fait, s’ils ne posent pas de problème particulier en terme de préhension sur la gauche, c’est nettement plus compliqué à droite. En effet, comme souvent, le premier n’est pas notablement difficile à atteindre, même si nous avons vu mieux. Par contre, clairement, le deuxième est quasiment inaccessible, d’une part, parce que trop petit et plus difficilement identifiable sous l’annulaire ou le petit doigt, et d’autre part, parce que nettement trop en arrière et surtout trop haut sur la coque. Le bouton de DPI n’est pas trop en arrière, derrière la molette peu proéminente. Il est assez facile de l’atteindre. La molette, quant à elle, propose un fonctionnement tout à fait correct. Le défilement est souple et doux, mais les crans sont tout juste marqués, presque trop neutres. Cela dit, cela n’empêche en rien qu’elle fasse le boulot correctement.

La question du capteur n’appelle aucune critique. En effet, nous avons là un Pixart (ou anciennement Avago puisque les deux semblent avoir fusionné) proposant 3500 DPI. Avec l’apparition et la démocratisation du 4K, 3500 DPI semblent être une résolution en accord. Ainsi, si nous en avons toujours un peu beaucoup sur nos Full-HD, il pourra satisfaire aussi les utilisateurs les plus à la page. Que ce soit en 2000 DPI, pour nous, Fermiers, ou 3500 DPI, le capteur est tout à fait pertinent pour une utilisation laborieuse, studieuse ou joueuse. Les déplacements sont fluides et souples. Il est aussi précis et réactif, bref, aujourd’hui, difficile est de trouver un capteur désagréable à l’utilisation. En revanche, les débats peuvent être nombreux sur les fiabilités. Et sur ce point, Avago/Pixart sont plutôt dans le haut du panier.

La Neon n’est pas une souris lourde, en revanche, elle est équipée de patins de belles tailles. Ainsi, sur le plan de la glisse, nous avons là une plutôt bonne élève. Placée sur notre Func 1030XL, elle déplace facilement, pourtant le niveau de résistance est non pas important, ce serait inexact, mais notable. Pour établir un point de comparaison, elle se meut un peu plus « difficilement » que notre Kone Pure quotidienne. La douceur est largement au rendez-vous. Elle s’adapte mieux à notre Steelseries 9HD et son grain plus important. Dans ce cas de figure, elle perd en résistance au déplacement, elle est plus souple, rapide tout en conservant une jolie douceur. Elle ne répercute pas le gros grain, merci les gros patins. Elle est très à son aise sur notre Saitek Cyborg. Le silicone permet une énorme douceur dans le déplacement. Cela s’accompagne en outre d’un très faible niveau de résistance. C’est un excellent couple en termes de fonctionnement. Elle passe très bien aussi sur notre vieux Nova Winner III. La Neon dissipe plutôt bien l’aspect collant de début de mouvement propre à ce tapis. Les frottements sont limités et leur niveau s’établit entre le Saitek et les deux premiers rigides. Sur un tissu, le Noppoo, la résistance est beaucoup plus notable, la douceur est quant à elle classique : de bon aloi. Mais nous restons sur les qualités du tissu.

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