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Casque Ozone Rage Z90, page 4

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Publié le 06 Septembre 2016
Page: 4/5



Avant de parler de la qualité du son de ce Rage Z90, nous devons tout d’abord commencer par évoquer le confort et le port de ce casque. Dans les faits, si nous avons un Rage au niveau du look, il s’avère que c’est un Rage plus grand, plus gros et surtout plus lourd. Ainsi, s’il est lourd, il n’en est pas moins si pesant que cela sur la tête. Les deux coussins officient correctement, cela dit, l’appui qu’ils produisent est assez localisé.

L’ouverture des écouteurs est large et donc suffisante pour tous types d’oreille, à moins d’être particulièrement bien doté sur ce plan. En fait, son seul léger problème provient d’un clamping insuffisant, comme souvent avec les casques 5.1 physique. Il est donc sensible aux mouvements de tête et souffre d’une certaine inertie, pas facile d’être un poids lourd quand on ne serre pas la tête. Du côté des mousses et de l’eco-leather, nouveau nom chez Ozone pour le skaï, c’est plutôt tout bon. Les mousses sont à mémoire de forme et le skaï de très bonne qualité est tout à fait soyeux au contact, en plus d’être plus hygiénique qu’une peau de pêche./ Ajoutons à cela que, malgré la conception fermée du casque, le Z90 n’est pas des plus isolants. Il laisse facilement passer les bruits extérieurs. Au final, le bilan est satisfaisant, même s’il aurait pu faire mieux sur le clamping. Au niveau du son, le test se déroulera uniquement en connexion USB. Le casque ne dispose effectivement pas d’autres types de connexion à la machine, nos DAC resteront donc au frais pour cette fois. Nous commencerons, comme toujours, par quelques séances d’écoute musicale afin de voir, d’entendre et d’écouter plus exactement, si le Rage Z90 joue la carte de la polyvalence ou pas. Le premier constat immédiat, le soft n’est pas complexe mais il demande une petite manipulation importante pour pouvoir extraire les points techniques forts du casque. En effet, après sélection du fonctionnement du casque : 2.0, 4.0 ou 5.1, surtout ne pas oublier de cliquer sur Appliquer. C’est idiot, mais la concurrence applique le choix de manière instantanée. Nous avons donc eu quelques instants d’incertitude quant au bon fonctionnement du casque. Pour en revenir à la musique, le Z90 propose une restitution qui demande très clairement à aller mettre les mains dans l’égaliseur. En effet, à la première écoute, sans modification, la teinte est si basse qu’elle en devient sourde. La restitution donne simplement l’impression d’être écouté derrière une porte. C’est donc clairement mauvais. En passant par l’égaliseur, il est tout à fait possible d’obtenir une restitution correcte et de rééquilibrer. Au final, le mieux que l’on puisse obtenir, nous concernant, conserve tout de même une teinte haute. En effet, tout est question de choix. D’un côté, le Z90 a tendance à être bien porté sur les graves, non pas basseux, la nuance est de taille, il faut donc canaliser ou juguler cette tendance. D’autre part, il est nécessaire pour harmoniser un peu le spectre de pousser sur les aigus qui, sinon, manquent un peu de clarté et de puissance. La conséquence est celle citée plus haut : une teinte un peu haute. Cela dit, l’égaliseur permettre à l’utilisateur de trouver ce qui lui plaira, les préréglages sont nombreux et le réglage manuel facile. Il est cependant visible que l’exercice musical n’est pas celui qui convient le mieux, sans qu’il ne démérite après modification du spectre. Rappelons qu’il joue surtout et avant tout la case de spatialisation. Enfin sur le plan de la largeur de scène, il est tout juste correct. Elle n’est pas particulièrement remarquable, mais n’est pas non plus mauvaise. Le Z90 ne sature pas particulièrement en 2.0, mais la question est un peu différente en vidéo-ludique en raison de la présence du sub.

De fait, sur une utilisation vidéo-ludique, le Z90 est un peu plus dans son élément et il parvient facilement à mettre en avant sa qualité spatiale. Il demandera toutefois à finaliser les différentes voies avec finesse, à partir de la télécommande. En effet, en fonction du film, il n’est pas impossible de se retrouver avec un environnement presque plus présent que les dialogues. Une fois cette précaution prise, nous avons un casque assez informatif et plutôt bien spatialisé sur un droite-gauche-avant-arrière. Il est même plutôt performant sur ce point, sur notre scène test, les douilles tintent bien autant à droite qu’à gauche. Les dialogues sont présents comme il le faut. La spatialisation est très intéressante, au point où nous avons parfois été surpris par un claquement de porte, un pas dans certaines de nos scènes. Toutefois, il faut reconnaître que la qualité de son n’est pas encore exceptionnelle, même si elle reste, dans ce cas de figure, plus que correcte. Vous aurez remarqué que nous n’avons pas abordé la question des basses et des explosions. Pour être clairs, le Z90 dispose d’une voie spécifique pour le sub et ce dernier peut être bien trop vibrant pour être agréable. Il faut donc conséquemment lui couper les pattes pour qu’il reste sur un fonctionnement ne perturbant pas l’écoute. Dans le cas contraire, il génère une vibration sensible pour les tympans et celle-ci se transmet aussi au casque. Précisons que la bande-son musicale fait largement les frais de ce bon rendu spatial car elle tend à rester très en arrière. Bref, comme nous le disions, le Z90 est bien à son aise dans cet exercice, mais il faudra prendre le temps de régler. En jeu, nous avons le même souci si le sub est réglé trop puissamment, mais de manière général, il remplit bien son office et parfaitement informatif grâce à une spatialisation très convaincante. Il permettra de repérer la provenance des autres joueurs. Du côté du micro, il fait le travail mais au prix d’une grosse perte. Il semble assez peu sensible, il faudra le placer près de la bouche pour qu’il parvienne à retranscrire correctement. Ce qui n’empêchera pas cependant de se retrouver avec une voix un peu enroué. Au final, s’il tient globalement sa promesse sur la spatialisation, il n’en reste pas moins qu’il n’est pas totalement au niveau de la concurrence. Certes, il est tarifé 109 euros, ce qui en fait un des moins onéreux, mais il faudra accepter certaines concessions.

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