Test souris Endgame Gear XM1r, la marque qui porte bien son nom, page 3

Au niveau de la prise en main de la souris, il n’y a absolument rien à ajouter de plus que lors de notre test de la XM1 puisqu’il s’agit exactement de la même coque. On rappelle toutefois que sa coque discrète est extrêmement consensuelle, sans pour autant ne proposer aucun travail d’ergonomie. Elle ne nécessitera aucun temps d’adaptation particulier, sauf évidemment si ce n’est pas votre type de souris. Ses dimensions relativement contenues appelleront toutefois à des prises en main nerveuses de type finger et claw plutôt que du palm, à moins que l’on ait de petites mains.

Parmi les améliorations apportées à cette XM1r, les switches. L’on est passé d’Omron à des Kailh GM 8.0, redoutablement supérieurs (et pourtant on était déjà sur un haut niveau) avec une sensation proche de la perfection entre la résistance, la course et la remontée. Il en va de même sur les boutons latéraux qui abritent ici des switches provenant de chez TTC. Si l’esthétique n’a pas changé, l’expérience elle se retrouve améliorée avec une plus grande fermeté que les boutons principaux et une course évidemment plus courte.

Du côté du capteur, on passe d’un PMW3389 à une PAW3370. Ce dernier présente les mêmes capacités en termes d’IPS et d’accélération, mais se retrouvera moins gourmand en énergie, pratique pour entrevoir la possibilité d’une version wireless de la souris. Sa réactivité n’en est pas moins excellente et sa précision l’est tout autant. Petite différence avec le 3389, le 3370 permet de grimper jusqu’à 19 000 DPI contre 16 000 pour la version précédente, ce qui n’a pas grand intérêt vu l’ultra-sensibilité que cela procure, à moins d’avoir besoin de naviguer sur un triple-screen d’écrans 49" ultra-wide en 4K. Mais bon, pour les autres raisons évoquées précédemment, c’est toujours ça de pris.