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Test souris ASUS ROG Gladius III, de sérieux progrès depuis la V2, page 3

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Publié le 13 Mai 2021
Page: 3/5

Qu’on se le dise tout de suite, les formes généreuses de la souris se prêtent très largement à un style de prise en main de type palm grip. La ROG Gladius III n’est pas spécialement épaisse, elle est même complètement dans la moyenne pour une souris de type dextre, mais c’est surtout la hauteur et l’importance de sa courbe au-dessus qui impliquent un tel type de prise en main. Pourtant, une utilisation en claw est tout-à-fait envisageable puisque la largeur standard de la coque permet de conserver un espace entre la paume et la souris. ASUS n’a d’ailleurs pas oublié de proposer une coque qui se resserre au niveau de la base pour pouvoir soulever aisément la souris. On est donc sur du palm avec un large tolérance pour le claw, mais pas du palm pur avec une main qui se retrouve posée vraiment à plat sur le mulot. Une ergonomie réussie à notre sens puisqu’elle permet bien évidemment de jouer à un grand type de jeux, mais aussi de faire de la bureautique sans aucun problème (on remercie par ailleurs le mode Bluetooth pour cela pour convenir à plusieurs scénarios possibles).

Côté qualité de fabrication, ASUS a apporté d’importantes modifications à cette troisième version de la ROG Gladius. À commencer par le poids, qui passe de 123 à 79 grammes, ce qui est un gap énorme et qui joue bien évidemment sur le confort et la glisse. À cela, le constructeur a également revu les patins pour adopter des modèles plus larges et surtout mieux taillés, rendant cette même glisse encore plus optimale. Côté switch, on note une plongée vraiment précise et bien marquée, même si la résistance est relativement faible. On a également affaire à un léger wobbling au niveau des boutons principaux, reste à déterminer si cela provient de la shape de la souris ou bien du fait que les switches soient hot-swappable, ce phénomène intervenant également à l’occasion sur les claviers mécaniques qui disposent eux aussi de switches hot-swappable. C’est dommage, on aurait pu s’attendre à une meilleure implémentation pour éviter ce phénomène, même s’il reste léger. La molette souffre aussi de ce petit défaut, laissant penser qu’il s’agit plutôt d’une construction peut-être perfectible à ce niveau-là plutôt que l’hypothèse de l’utilisation de switches détachables. Toujours au sujet de la molette, on note que son revêtement supérieur est noir mais semi-opaque et surtout striée en diagonale pour une meilleure adhérence. Elle est plutôt large et très silencieuse à l’usage, ses crans sont sensiblement marqués et précis. La résistance pour l’activer est tout à fait dans la moyenne et cohérente avec sa texture douce.

Enfin du côté des performances brutes, on reste surpris de l’implémentation d’un PixArt 3389 (modifié à l’occasion pour atteindre un niveau max mais probablement inutile de 26000 DPI) qui est un peu gourmand en énergie, mais dont les performances ne sont pas à critiquer. Malgré ce choix, l’autonomie de la souris est tout à fait louable, avec une autonomie d’environ 55 heures en RTF et jusqu’à 89 heures en Bluetooth, avec rétroéclairage éteint. En pratique, ces chiffres théoriques sont très proches de la réalité. Avec le rétroéclairage allumé, les facteurs sont trop nombreux pour avoir une indication pertinente, entre le choix des effets (certains se déclenchent uniquement au clic) et l’intensité lumineuse. Ce que l’on peut vous dire, c’est que nous avons dépassé la trentaine d’heures sans aucun problème avec le mode « cycle » à 50% de luminosité.

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Marque : ASUS